mardi 5 novembre 2013
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L’assassinat odieux de deux
journalistes de RFI à Kidal par un groupe terroriste et la campagne de
désinformation visant le MNLA et l’Azawad, orchestrée par certains
médias français dans le sillage de cette affaire, a failli voiler les
opinions clairvoyantes de tant d’analystes et d’hommes politiques
français. Les voix de ces derniers semblent, en fait, inaudibles dans
les médias par ce qu’elles dérangent tous ceux qui veulent sacrifier le
peuple Kel Tamacheq (Touaregs) sur l’autel de l’unité du Mali, cet
autre jardin de la France. Le traitement de l’information sur l’Azawad
par différents médias français nous a permis de constater que la plupart
de nos éminents "spécialistes" et "experts" qui passent leurs temps à
parcourir les plateaux des télévisions pour distiller leurs "analyses"
écœurantes et détestables sur le Mali et l’Azawad sont complètement
dépassés par les événements. Ils ne sont devenus que des complices
passifs de la propagande et de la désinformation.
Dans ce gouffre de la pensée unique, entretenue par les chaînes d’information continue et les journaux, certaines voix se distinguent. Parmi elles, celle d’Alain Marsaud, ancien juge antiterroriste et élu de la 10ème circonscription des Français établis hors de France. M. Marsaud considère, dans un communiqué diffusé ce mardi 5 novembre 2013, qu’"il n’y a pas un Mali, mais au moins deux". Il affirme qu’une partition de ce pays est "inévitable".
"Nous avons, avec Serval, protégé le premier, celui du sud, au détriment du second, celui du nord. Nous sommes tous solidaires de cette erreur mais il convient d’en prendre conscience et de la réparer", précise le communiqué, expliquant que "la paix dans cette région essentielle de l’Afrique passe par une partition, forcément douloureuse mais il n’est pas d’autres solutions y compris pour nous, Français, engagés militairement sur zone"
Marsaud explique que "les groupes et ethnies du nord (…) n’ont aucune envie de vivre un destin commun avec le sud de Bamako, et les menées séparatistes, indépendantistes et autres ne pourront être contenues qu’artificiellement".
Qui peut dire mieux ?
L. Azergui
Dans ce gouffre de la pensée unique, entretenue par les chaînes d’information continue et les journaux, certaines voix se distinguent. Parmi elles, celle d’Alain Marsaud, ancien juge antiterroriste et élu de la 10ème circonscription des Français établis hors de France. M. Marsaud considère, dans un communiqué diffusé ce mardi 5 novembre 2013, qu’"il n’y a pas un Mali, mais au moins deux". Il affirme qu’une partition de ce pays est "inévitable".
"Nous avons, avec Serval, protégé le premier, celui du sud, au détriment du second, celui du nord. Nous sommes tous solidaires de cette erreur mais il convient d’en prendre conscience et de la réparer", précise le communiqué, expliquant que "la paix dans cette région essentielle de l’Afrique passe par une partition, forcément douloureuse mais il n’est pas d’autres solutions y compris pour nous, Français, engagés militairement sur zone"
Marsaud explique que "les groupes et ethnies du nord (…) n’ont aucune envie de vivre un destin commun avec le sud de Bamako, et les menées séparatistes, indépendantistes et autres ne pourront être contenues qu’artificiellement".
Qui peut dire mieux ?
L. Azergui