lundi 21 avril 2014

Le 27 avril, la marche contre la répression | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Appel du MAK

21/04/2014 - 23:22 mis a jour le 21/04/2014 - 23:37 par La Rédaction
AFRANIMAN I TMURT N YIQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE
Appel à une marche pacifique en Kabylie pour
· protester contre la violence féroce des brigades de la répression algérienne
· affirmer la volonté inébranlable du peuple kabyle à se libérer du joug colonial d’Alger
Cette année, le régime raciste d’Alger a renoué encore une fois avec le seul langage qu’elle n’a jamais su opposer à la Kabylie : celui du mépris et de la répression.
Pour la première fois depuis le printemps noir de 2001, au cours de la marche organisée par le MAK ce 20 avril à l’occasion de la double commémoration du printemps Amazigh et du Printemps Noir, une répression féroce s’est abattue sur le peuple kabyle à Tizi-Ouzou. Les brigades de la répression algérienne ont fait preuve d’une extrême violence contre des manifestants pacifiques et ont procédé à des centaines d’arrestations parmi les militants et les sympathisants du MAK.
D’autre part, si la violence a été plus sournoise à Vgayet et Tuvirett, les marches dans ces deux autres grandes villes de Kabylie n’ont eu lieu qu’au prix de nombreuses arrestations, insultes et autres inacceptables brimades de la part des policiers chargés "d’encadrer" les manifestants.
Des photos et des vidéos sans appel montrent le zèle et l’extrême violence de la répression perpétrée par les brigades répressives algériennes face à des citoyens kabyles pacifiques, armés de leur seul courage mais fortement convaincus de leur droit inaliénable à vivre librement sur la terre de leurs ancêtres, conformément à leur langue, leur culture et leur civilisation, plusieurs fois millénaires.
Les événements intolérables de ce 20 avril qui a vu le régime algérien renouer avec ses pratiques scélérates ne peuvent rester sans suite. Le peuple kabyle ne peut accepter de se laisser agresser sur son propre territoire par des agents de la haine et du désordre au service d’un régime fasciste et colonial.
Pour toutes ces raisons, le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) appelle les citoyens kabyles à participer en masse à une marche :
- contre la répression policière en Kabylie
- pour l’autodétermination de la Kabylie,
La marche aura lieu le 27 avril à Tizi Ouzou, à 11h, de l’université à l’ancienne mairie.
Vive la Kabylie libre !
Pour le MAK, Bouaziz Ait-Chebib, Président

Plus de 30 militaires ont été tués à Ath Wacifs hier | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Tizi Wezzu
Le DRS a instruit toutes les rédactions des journaux et radios de n’accorder aucune importance à cet acte terroriste sanglant. Des sources hospitalières ont confirmé à Tamurt.info que le nombre de victimes dépasse largement onze soldats. « Le nombre de corps que nous avons reçu à la morgue dépasse la trentaine. On n’a pas le droit de communiquer la moindre information, mais je sais que rares sont les militaires qui sont sortis indemnes de cette attaque », nous confie un médecin du CHU de Tizi Wezzu.
21/04/2014 - 15:47 mis a jour le 21/04/2014 - 17:03 par Karima Oufli
Un communiqué signé par le ministère de la défense algérien a été rendu public hier pour exhorter les journalistes à vérifier leurs informations concernant l’attentat terroriste d’hier contre un convoi militaire à Ath Wacifs. Le communiqué a précise que 11 militaires ont été seulement tués lors de cette attaque terroristes spectaculaire.
Le DRS a instruit toutes les rédactions des journaux et radios de n’accorder aucune importance à cet acte terroriste sanglant. Des sources hospitalières ont confirmé à Tamurt.info que le nombre de victimes dépasse largement onze soldats. « Le nombre de corps que nous avons reçu à la morgue dépasse la trentaine. On n’a pas le droit de communiquer la moindre information, mais je sais que rares sont les militaires qui sont sortis indemnes de cette attaque », nous confie un médecin du CHU de Tizi Wezzu.
L’attaque terroriste d’hier a surpris plus d’un. Les observateurs de la scène politique n’écartent pas la possibilité de la reprise des confrontations au sommet de l’Etat après la réélection de Bouteflika Les militaires ont l’habitude de solder leurs compte depuis le début des années 1992 par attentat amputés au terrorisme islamiste.
D’ailleurs, il n’est pas à écarter que l’empêchement de la marche du MAK d’hier à Tizi Wezzu est peut être liée à cette attaque. « Ce n’est pas normal que les services de sécurité tolère la marche du MAK à Vgayet et à Tuviret mais pas à Tizi Wezzu. Je pense que le clan de Bouteflika à travers la répression policière d’hier contre les manifestants du MAK veut détourner l’opinion publique de l’attentat d’hier et inciter la presse locale de se focaliser sur cette répression. Le communiqué de ministère de la défense veut tout dire », analyse un militant du MAK.
Karima Oufli

« Les policiers étaient presque tous des arabes » | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie



Répression des manifestants à Tizi Wezzu
« Cette fois les officiers ont fait appel aux policiers arabes, et à quelques Kabyles. Nos responsables savent bien que nous n’allons pas réprimer nos frères Kabyles comme l’ont fait les arabes hier. On est des policiers certes, mais je ne vous cache pas que nous sommes les Kabyles qui subissent plus et avec férocité les affres du racisme des arabes », nous a déclaré un policier Kabyle hier au moment des affrontements sous le couvert de l’anonymat.
21/04/2014 - 11:49 mis a jour le 21/04/2014 - 22:03 par R. Moussaoui
Les services de sécurité qui ont réprimé violemment la marche pacifique du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) hier, n’avaient pas commis l’erreur de l’empêchement de la marche de Yennayer de ce Mouvement le 12 janvier dernier. Cette fois, ils ont pris le soin de mobiliser des policiers plus expérimentés et presque tous des arabes.
« Cette fois les officiers ont fait appel aux policiers arabes, et à quelques Kabyles. Nos responsables savent bien que nous n’allons pas réprimer nos frères Kabyles comme l’ont fait les arabes hier. On est des policiers certes, mais je ne vous cache pas que nous sommes les Kabyles qui subissent plus et avec férocité les affres du racisme des arabes », nous a déclaré un policier Kabyle hier au moment des affrontements sous le couvert de l’anonymat.
Questionnés à savoir pourquoi le régime a toléré les marches à Vgayet et à Tuviret, mais a empêché celle de Tizi Wezzu, notre interlocuteur affirme que les décisions d’interdiction ou de tolérance des marches du MAK sont prises par le DRS et les policiers exécutent juste les ordres sans chercher à comprendre.
« Je sais juste une chose, les militants du MAK sont plus surveillés que les terroristes et les autres partis politiques. Rien qu’à Tizi Weezu, on a un fichier de plus de 1 000 militants de ce mouvement à surveiller de près », ajoute notre source.
R.Moussaoui

La police d’El Hamel sur les traces de la Police de Maurice Papon | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Répression cruelle du Peuple kabyle à Tizi Wezzu
Les pratiques de la police algérienne, héritière de la police coloniale française, est beaucoup plus féroce que ce que montre cette vidéo. Les méthodes utilisées par la police algérienne pour réprimer la marche du 20 avril 2014, organisée par le Peuple kabyle, rappellent tristement un certain 17 octobre 1961. Un jour où des algériens qui manifestaient à Paris, ont été réprimés, torturés, assassinés et jetés dans la Seine. Une opération commanditée par le sinistre Maurice Papon. Le régime despotique d’Alger est allé à bonne école !
21/04/2014 - 21:20 mis a jour le 21/04/2014 - 22:28 par Amenay A
La répression aveugle avec laquelle ont réagi les forces de répression algérienne hier, pour réprimer la manifestation pacifique à laquelle a appelé le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), montre au grand jour la haine féroce que le système despotique algérien voue au Peuple Kabyle. Des policiers algériens ont utilisé une violence inouïe contre des manifestantes et des manifestants, venus mains nues ou munis de banderoles. Une vidéo postée sur Internet, montrant des policiers en train de fouetter un manifestant à terre sans connaissance, n’est que l’arbre qui cache la foret.
Les pratiques de la police algérienne, héritière de la police coloniale française, est beaucoup plus féroce que ce que montre cette vidéo. Les méthodes utilisées par la police algérienne pour réprimer la marche du 20 avril 2014, organisée par le Peuple kabyle, rappellent tristement un certain 17 octobre 1961. Un jour où des algériens qui manifestaient à Paris, ont été réprimés, torturés, assassinés et jetés dans la Seine. Une opération commanditée par le sinistre Maurice Papon. Le régime despotique d’Alger est allé à bonne école !
Le chef de la police algérienne vient de pondre un communiqué où il fait mine d’ouvrir une enquête pour identifier les policiers impliqués dans ce fait très grave. Une décision totalement risible. On se souvient très bien du sort réservé aux « enquêtes » sur les gendarmes qui ont assassiné les 127 jeunes kabyles en 2001, en encore plus récemment, ces policiers impliqués dans l’assassinat des jeunes Mzab. Hamel ne peut pas cacher le soleil avec un tamis !
Les rangs de la police algérienne sont remplis de voyous et de délinquants, sans aucun niveau d’instruction, sans foi ni loi, notamment ceux affectés au Pays kabyle, ou dans les autres régions à forte concentration d’Amazighs. N’oublions pas que même des terroristes repentis ont intégré le corps de la police algérienne. Des terroristes qui ont comme seule motivation, celle de se venger du Peuple kabyle, jugé impie. En somme, c’est une bande organisée de mafieux au service de la dictature de Bouteflika.
Les provocations de la police et de la gendarmerie algérienne sont quotidiennes. Même en uniforme, ils donnent l’image de délinquants sans aucun respect. En ville, ils se contentent de tenir les murs, et comme des sangliers sortis de leurs antres, provoquent toutes les jeunes filles sur leur passage de la manière la plus vulgaire. Un fait très remarqué également dans les barrages. « Il n’y a plus rien à cacher, Monsieur Hamel, plus rien à justifier avec vos enquêtes à deux sous » tempête un citoyen de Tizi Wezzu.
Le pouvoir algérien affiche son visage le plus cruel envers le peuple kabyle, à travers ces forces de répression.
Amenay A.

Printemps Berbère 20 avril 2014



Le DGSN ordonne une enquête sur les dépassements des forces de l’ordre à Tizi Ouzou (Vidéo)

 
Par Lila Ghali | 21/04/2014 | 14:54
emeutLe directeur général de la sûreté nationale (DGSN), le général major, Hamel Abdelghani a ordonné, lundi, une enquête suite à la mise en ligne d’une vidéo mettant en cause les forces anti-émeute intervenues hier lors de la répression des manifestants du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie(MAK) qui projetaient d’organiser une marche à Tizi Ouzou à l’occasion de la commémoration du 34 e anniversaire du printemps amazigh.
Dans un communiqué émanant de la cellule de communication de la DGSN, Djilali Boudalia indique que suite à  la mise en ligne de cette vidéo montrant des policiers en train de tabasser des manifestants lors de l’empêchement de la marche des militants de la cause amazighe à Tizi Ouzou, le général major Hamel Abdelghani a instruit l’ouverture d’une enquête sur ces faits qualifiés dans le même communiqué de grave et d’atteintes aux règles d’intervention de la police nationale.
Comme il a ordonné que des mesures disciplinaires soient prises à l’encontre des policiers  qui seront reconnus coupables de ces graves dépassements.

Répression de la marche du MAK : crime, mensonges et fuite en avant du wali de Tizi-Wezzu

Répression de la marche du MAK : crime, mensonges et fuite en avant du wali de Tizi-Wezzu

21/04/2014 - 15:18


TIZI-WEZZU (SIWEL) — La répression sauvage dont ils étaient victimes, hier, les militants du MAK et des citoyens kabyles a fait réagir le représentant de l’Etat criminel algérien à Tizi-Wezzu, le wali.


Dans un communiqué faisant état de tract où l'antikabylisme le dispute au mensonge et à la manipulation, le wali de Tizi-Wezzu indique, toute honte bue, que « la supposée interdiction ne pouvait être le fait des autorités de la wilaya qui ont la profonde conviction que les revendications liées à l’histoire, au patrimoine, à la culture, à l’identité nationale et à la langue amazigh doivent être soutenues et accompagnées ». Jusque-là, le wali, tapis dans l'ombre d'un pouvoir criminel est resté dans son bureau quadrillé par des policiers n'en a pas vu de répression ou d'interdiction, pourtant le wali de Tizi-Wezzu n'est ni myope ni aveugle. 

Plus loin, il ajoute à qui veut le croire que « le musellement de l’expression de telles revendications légitimes relève d’une autre époque, une époque révolue. « Poussant un peu le bouchon trop loin, Abdelkader Bouazgui qui s’est illustré par un bilan plus que négatif à Batna et ramené à Tizi-Wezzu pour enfoncer davantage la région dans la misère, précise que pour « la marche qui était prévue le dimanche 20 avril 2014, à l’occasion de la célébration du Printemps berbère, les services de l’Etat chargés de l’ordre et soucieux de la sécurité du citoyen avaient arrêté un dispositif destiné à encadrer et à accompagner les marcheurs sur le parcours à emprunter ». 

« Malheureusement, ajoute-t-il sans honte que plusieurs itinéraires et points de ralliement ont été différemment proposés par des groupes de marcheurs qui n’ont pas pu s’entendre sur le choix du parcours à suivre ». En accusant que ce sont les dissensions entre marcheurs qui ont provoqué hélas la confusion et ont excité les esprits. « Certaines personnes, mues probablement par des intentions inavouées, ont eu des comportements intempestifs, allant jusqu’à jeter des pierres sur des agents de l’ordre public qui avaient la seule mission d’encadrer la marche, de la sécuriser et non de l’empêcher », ajoute le communiqué qui tente de jeter l’opprobre sur la victime en épargnant l’agresseur. 

Les services de wilayas ont émet le souhait de voir les festivités se dérouler dans la sérénité mais ils ont oublié de souligner que ce sont les agents de police de l’Etat colonial qu’ils représentent en Kabylie qui est le seul et l’unique responsable de la répression, des incidents et des blessés. 

aai 
SIWEL 21 1518 AVR 14 

Plus d’une centaine de blessés dans les rangs des manifestants | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

La Kabylie répond au casus belli du régime arabo-islamo-baâthiste d’Alger
Le président du MAK a usé de toute sa sagesse pour persuader les policiers de laisser les manifestants faire leur marche « car tout ira pour le mieux ». Bouaziz Aït-Chebib leur a même posé la question sur le pourquoi de deux poids, deux mesures, c’est-à-dire sur le pourquoi d’avoir autorisé la marche du 15 et le refus de celle-ci. Les policiers ont répondu timidement que les initiateurs de la marche du 15 avaient un agrément et ce n’est pas le cas du MAK. A ce moment, Bouaziz Aït-Chebib leur répond qu’ « en ce qui nous concerne, notre agrément nous est octroyé par le peuple kabyle ».
21/04/2014 - 11:16 mis a jour le 21/04/2014 - 11:39 par Saïd Tissegouine
La Kabylie répond au casus belli du régime arabo-islamo-baâthiste d’Alger. Ces mots résument parfaitement les événements tragiques survenus, hier, à Tizi-Ouzou, à l’occasion de la commémoration du 34e anniversaire du Printemps Berbère et le 13e anniversaire du Printemps Noir. Ce rendez-vous programmé depuis longtemps par la grande famille militante et patriotique du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), à sa tête Bouaziz Aït-Chebib, devait initialement être vécu comme un rendez-vous pacifique. En effet, selon le programme du MAK, la manifestation commémorative du Printemps kabyle devait être traduite par une marche pacifique à partir du portail Hasnaoua jusqu’au centre-ville. Hélas, les dirigeants algériens, vulgaires outils de la France Néocoloniale, en ont décidé autrement.
Ils ont effectivement ordonné aux policiers d’empêcher coûte que coûte la commémoration kabyle. Un empêchement qui vaut moralement un crime de lèse-majesté. En effet, tôt le matin du 20 avril 2014, tout le périmètre du portail de l’université Hasnaoua, lieu habituel du démarrage de la marche, a été quadrillé par des policiers équipés pour la confrontation et la guerre. Même des automitrailleuses ont été stationnées sur le boulevard Krim Belkacem.
A quelques mètres seulement en haut du portail Hasnaoua, sur la route menant vers le carrefour du stade du 1erNovembre, la route est complètement barrée par l’important bouclier humain. En clair, c’est une véritable déclaration de guerre que signent les liges de la France néocoloniale à l’endroit du peuple autochtone d’Algérie.
Et contrairement à ce qu’ils ont pensé, les Kabyles ont répondu à leur casus belli. En effet, au lieu de prendre la fuite comme des maraudeurs surpris en flagrant délit de maraudage, ils ont vaillamment riposté à l’attaque des policiers. La confrontation physique d’une violence inouïe a commencé exactement à 10 h 45. Notons d’emblée qu’auparavant, le président du MAK a usé de toute sa sagesse pour persuader les policiers de laisser les manifestants faire leur marche « car tout ira pour le mieux ». Bouaziz Aït-Chebib leur a même posé la question sur le pourquoi du deux poids, deux mesures, c’est-à-dire sur le pourquoi d’avoir autorisé la marche du 15 et le refus de celle-ci. Les policiers ont répondu timidement que les initiateurs de la marche du 15 avaient un agrément et ce n’est pas le cas du MAK.
A ce moment, Bouaziz Aït-Chebib leur répond qu’ « en ce qui nous concerne, notre agrément nous est octroyé par le peuple kabyle ». Et pendant ces pourparlers, les rangs du MAK ne cessaient de se gonfler. Devant l’obstination des policiers à exécuter coûte que coûte les ordres d’Alger et la volonté du peuple kabyle à exercer son droit inaliénable, qui est de commémorer le 34e anniversaire du Printemps kabyle et le 13e du Printemps Noir, la confrontation physique devint alors inévitable.
Les deux camps antagonistes étaient face à face. Policiers et manifestants des premiers rangs se touchaient presque avec le torse. Et au même temps, les cris fusaient de partout. C’est à ce moment que se déclencha l’étincelle. Ce fut alors le début de « la guerre ».
Les policiers ont essayé de repousser les manifestants, et en guise de réponse, une grêle de projectiles s’abattit sur eux. Pierres, bouteilles en verre, morceaux de bois lancés à toute volée s’abattirent sur les policiers service d’un régime criminel. Ils firent un recul dans la précipitation. Beaucoup d’entre eux furent blessés. Leur fuite encouragea les manifestants qui redoublèrent d’effort dans le lancement des projectiles.
Au même temps, ils firent une avancée considérable. Cette avancée au pas de course est accompagnée par une grêle de projectiles. A leur tour, les policiers ne tardèrent à se réorganiser. Cette réorganisation permit de repousser de quelques mètres les manifestants. Et dans leur contre-attaque, les policiers firent recours aux jets de pierre. Sur une plate-forme où ils suivaient la scène et en prenant des clichés, les journalistes et les photographes furent soudainement pris pour cibles. Ils furent ciblés par des jets de pierres. L’attaque vint du camp des policiers. Une chose est sûre, l’agression contre la presse n’est pas venue du côté des manifestants.
Après de longs et durs affrontements, le calme revint dans les deux camps antagonistes. Les chefs de la police ont donné des ordres à leurs troupes de se calmer et les manifestants ont reçu les mêmes directives de la part des organisateurs. Et comme au début, les deux camps se retrouvèrent face à face ; mais dans le calme. Cette fin des hostilités ne dura pas hélas plus de cinq minutes.
En effet, à ce moment une véritable marée humaine arriva sur les lieux à partir de la descente du carrefour du 1erNovembre. Les manifestants scandaient des slogans à la gloire de la Kabylie. Les policiers se trouvant face aux premiers manifestants, constatèrent qu’ils étaient pris en étau. Et au lieu de garder leur sang-froid en restant à leur position, ils préférèrent prendre la fuite avec l’intention de rejoindre leurs camarades qui étaient en position sur le chemin longeant l’université par le haut.
Encouragés par cette fuite, les manifestants se trouvant en face du portail de l’université Hasnaoua et ceux qui venaient d’arriver donnèrent aussitôt l’assaut. Ce fut alors un nouveau round d’une confrontation d’une violence à faire fuir d’horreur les âmes sensibles. Jets de pierres et de bouteilles, courses poursuite, attaques, contre-attaques, des corps se retrouvant parterre, des coups de pieds et de poings, cris d’horreur, cris de guerre, des plaintes, des gémissements de douleur et tant d’autres conséquences venant d’affrontements où les éléments des deux camps antagonistes semblent s’habituer à la violence.
Les mots allongés sur un bout de papier ne peuvent renseigner à eux seuls le degré de cette violence. Les manifestants ont fait preuve d’un courage de lions. Même les femmes kabyles ont été de la partie. Cependant, il y a lieu de noter que certains individus venus participer à la manifestation au nom du MCB ont préféré se disperser au début des émeutes.
Seuls les dirigeants du MAK étaient restés sur le terrain où ils ont affronté l’enfer de la violence. Les blessés furent conduits au CHU de Tizi-Ouzou où ils furent pris en charge.
Alger doit comprendre qu’il n’est pas du tout de son intérêt de s’attaquer à la Kabylie comme il doit comprendre aussi que les policiers qu’il a mobilisés sur ce sentier de la guerre ne sont pas ses outils. Tout d’abord ce sont des êtres humains. Ensuite, ils ont chacun une famille qui tient à eux. Les policiers, de leur côté, doivent apprendre que leurs frères sont ceux avec qui ils se sont durement battus aujourd’hui à Tizi-Ouzou et non ceux, à partir de leurs salons huppés, les envoient au charbon. Avec le courage dont ils ont fait preuve face aux manifestants kabyles, ils doivent – car ils le peuvent – apprendre à dire non aux dirigeants traîtres d’Alger. Ceux-ci doivent également comprendre que ni eux, ni leurs maîtres de Paris ne peuvent arrêter la marche de la liberté du peuple kabyle.
Addenda : Paniqué à l’idée que le monde apprenne ce qui s’est passé à Tizi-Ouzou, Alger a cru bon d’ordonner à l’ACTEL de Tizi-Ouzou à la coupure du réseau Internet. Ce fut un coup d’épée dans l’eau car au moment de la déconnection, des dépêches ont été envoyées un peu partout dans le monde. Par ailleurs, la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, devenue la boite à faire consommer aux innocents citoyens le discours et la politique rétrogrades du régime d’Alger, a abrité au cours de cette journée du 20 avril une rencontre de prétendus porte-parole du monde amazigh. Des hommes habillés de costumes tirés à quatre épingles, pendant que les manifestants kabyles et les policiers vivaient l’enfer de la violence sur le terrain, discouraient sur feu Mouloud Mammeri dans l’espace confortable de l’institution portant son nom. Ces faux intellectuels mais vrais professionnels de la propagande, au lieu de parler de l’origine et la portée du mouvement I980, événement historique qu’ils n’ont jamais vécu, ont parlé de l’ écrivain disparu. Et naturellement, les caméras de l’ENTV qui sont « la propriété exclusive du régime d’Alger » ont filmé cette rencontre destinée à détourner le véritable message du 20 avril I980. Et comme Alger doutait des résultats de ses employés chargés de palabrer sur le 20 avril, il a chargé également deux équipes de techniciens de la même ENTV pour filmer des scènes voulues comme « festivités de 20 avril ». Une image a consisté à montrer un couple déposer une gerbe de fleurs sur la tombe de Lounès Matoub et l’autre à montrer une femme en train de rouler du couscous. Des images qui n’ont aucune corrélation avec la journée du 20 avril. Après les plats de couscous au poulet d’Ould-Ali El-Hadi que personne n’a voulu manger, voilà qu’on descend une marche puisqu’on se limite cette année à montrer tout simplement une femme roulant son couscous.

Lynchage de Kabyles par des policiers algériens à Tizi-Wezzu (Vidéo choquante)

Lynchage de Kabyles par des policiers algériens à Tizi-Wezzu (Vidéo choquante)

21/04/2014 - 02:10


TIZI-WEZZU (SIWEL) — Révoltant ! Voici la preuve des exactions bestiales de policiers algériens perpétrées sur de jeunes kabyles lors de la manifestation pacifique du 20 avril à Tizi-Wezzu pour la double commémoration du printemps berbère (amazigh) de 1980 et du printemps noir de 2001



Dans cette vidéo tournée ce dimanche 20 avril 2014 vers 17h30 (GMT+0), une dizaine de jeunes Kabyles dont le seul tort est de manifester pacifiquement pour rendre hommage aux martyrs des printemps kabyles, se font tabasser, matraquer, gifler et passés à tabac par des hordes de policiers algériens dont la haine du Kabyle ne saurait expliquer ce degré de sauvagerie. 

L'on reconnait bien là la tactique des forces de répression algériennes : chaque manifestant est rapidement interpellé par au moins trois policiers. 
Notons que même le président du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) ayant appelé à ces marches à travers toute la Kabylie, Bouaziz Ait Chebib, a été blessé à la jambe par ces mêmes policiers qui l'ont ciblé lors des émeutes qui ont éclaté suite à l'interdiction de la marche de Tizi-Wezzu. 

Tels des chiens enragés, des policiers anti-émeutes en tenue réglementaire des forces de sécurité algériennes et d'autres en civil (cf ci-dessous le policier en chemise à carreaux et celui en blouson noir tirant la victime), distribuent des coups à satiété aux Kabyles, dont l'un gisant sur la route, torse nu, immobile, évanoui pour ce qu'il paraît à moins qu'il ne soit déjà tué, sans pitié, un policier en uniforme lui assène un violent coup de pied dans le ventre, avant que deux policiers en civil ne le traînent à bout de bras, sa tête raclant le bitume... pour certainement le cacher des regards et le faire disparaître dans leur engin garé non loin de là (cf photo A) 

Ce lynchage s'est déroulé à Tizi-Wezzu, à la cité Boudiaf - 2000 logements, devant le laboratoire de radiologie "Yaker" dont on distingue bien la façade à 22 secondes du début de la vidéo, on y voit notamment l'espace "parking" à droite et le commissariat de police est tout proche de cet endroit. 

Par cette violence à l'occasion d'une date phare de l'existence du peuple kabyle manifestant pacifiquement depuis 34 ans pour rendre hommage aux siens qui s'étaient sacrifié pour la liberté, la démocratie et la laïcité et la survie de sa langue et de sa culture, le clan de Bouteflika ont mis à exécution leur menace pour punir les Kabyles pour les avoir chassé de Kabylie lors de la campagne présidentielle et boycotté les urnes le jour du vote, Amara Benyounes, le plus honni des préposés à l’animation électorale du candidat Bouteflika n'avait-il pas menacé depuis Tizi-Wezzu « On s’expliquera après le 17 avril » ? 

wbw 
SIWEL 210210 AVR 14

On retrouve le policier algérien en civil (blouson noir) traînant le jeune kabyle par le bras droit, juste après la séquence de la vidéo 1, photo prise par une autre source depuis un autre angle

Photo A : Policiers algériens se conduisant comme des sauvages sur le corps d'un Kabyle (PH/Tigzirt TV)
Photo A : Policiers algériens se conduisant comme des sauvages sur le corps d'un Kabyle (PH/Tigzirt TV)

Le policier algérien en civil (chemise à carreaux bleus et blancs) dans la vidéo 1 est aussi visible dans cette vidéo 2 prise à Tizi-Wezzu le 20/04/2014 vers 11h



Croisement des vidéos 1 et 2

Photo B : Croisement des vidéos 1 et 2
Photo B : Croisement des vidéos 1 et 2

Photo C : Croisement de la vidéo 1 et de la photo A

Photo C : Croisement de la vidéo 1 et de la photo A
Photo C : Croisement de la vidéo 1 et de la photo A

Preuves supplémentaires que la vidéo 1 était bel et bien filmée à Tizi-Wezzu en Kabylie ce 20 avril 2014 et non en Tunisie, comme tentent de désinformer certains relais du pouvoir arabo-islamiste algérien sur les réseaux sociaux...

Photo D : Localisation du policier algérien en civil (chemise à carreaux) en face de la Tour Bleue (La CAAT), Nouvelle Ville de Tizi-Wezzu (PH/DR)
Photo D : Localisation du policier algérien en civil (chemise à carreaux) en face de la Tour Bleue (La CAAT), Nouvelle Ville de Tizi-Wezzu (PH/DR)

Photo E : Situation de la Tour Bleue (La CAAT), Nouvelle Ville de Tizi-Wezzu (PH/DR)
Photo E : Situation de la Tour Bleue (La CAAT), Nouvelle Ville de Tizi-Wezzu (PH/DR)

Printemps Berbère 20 avril 2014



Publiée le 20 avr. 2014
34eme anniversaire du printemps berbère