samedi 8 mars 2014

Le rejet des présidentielles est la seule alternative pour sensibiliser l’opinion internationale | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Le MAK se rend à Tizi N’Berber
(Photos : Djamel Ikni) Meeting du MAK à Tizi n'Berber
(Photos : Djamel Ikni) Meeting du MAK à Tizi n’Berber
Devant une assistance venue nombreuse, les cadres du MAK ont, tour à tour, pris la parole pour appeler au rejet des prochaines élections présidentielles. « Les seules élections que nous accepterons seront celles du référendum pour l’autodétermination de la Kabylie » tonnera tout de go, Bouaziz Ait Chebib dont l’intervention a été, à chaque fois, entrecoupée par les applaudissements de la population.
08/03/2014 - 00:00 mis a jour le 08/03/2014 - 07:26 par Massidida
Vendredi après-midi, une délégation du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), composée de son président, Bouaziz Ait Chebib, Mouloud Mebarki, Farid Djennadi et Razik Zouaoui, a animé un meeting au niveau de la placette publique de la commune de Tizi N’Berber, dans la wilaya deBgayet.
Devant une assistance venue nombreuse, les cadres du MAK ont, tour à tour, pris la parole pour appeler au rejet des prochaines élections présidentielles. « Les seules élections que nous accepterons seront celles du référendum pour l’autodétermination de la Kabylie » tonnera tout de go, Bouaziz Ait Chebib dont l’intervention a été, à chaque fois, entrecoupée par les applaudissements de la population.
Celui-ci s’étalera sur le débat actuel qui fait référence à un différend entre Bouteflika et le DRS alors qu’ils sont, dira ce dernier, liés l’un à l’autre et que ceci n’est qu’une simple mise en scène pour tromper, encore une fois, le peuple kabyle dont la participation au vote le crédibilisera aux yeux des étrangers. Le peuple kabyle a été, à chaque fois, trahi par le pouvoir d’Alger qui se solidarise contre lui et cela a commencé par les massacres commis contre les partisans d’Ait Ahmed en 1963. Cela s’est poursuivi jusqu’à 2001, période durant laquelle c’est ce même Bouteflika qui a massacré plus d’une centaine de jeunes militants de la cause. Il est temps de mettre un terme à cette traîtrise et combattre pour l’autonomie de la région de Kabylie, ceci sans l’agrément d’Alger mais avec la seule volonté du peuple kabyle.
Tout en rappelant le régime dictatorial et raciste du pouvoir algérien, de Ben Bella à Bouteflika, le président du MAK demandera aux kabyles de vaquer à leurs occupations le 17 avril et de se mobiliser le 20 avril, à travers les chefs-lieux des wilayas kabyles, pour des marches de protestation en demandant l’autodétermination conformément aux différents pactes internationaux qui en parlent.
Un peuple sans état est menacé de disparition et c’est le cas des kabyles et des chaouis dont un rapport des services de l’organisation des nations unies en avait fait état en 2007. En parlant des autres peuples amazighs, l’orateur tiendra à rendre hommage à celui de Libye qui a boycotté les élections et à ceux de l’Azawad du Mali et Mozabites de Ghardaïa qui font face aux coalitions des français et maliens pour le premier et aux arabes chaambis et policiers du pouvoir pour le deuxième.
Pour les cadres du MAK qui multiplient les sorties sur le terrain, le rejet est la seule alternative au peuple kabyle de sensibiliser l’opinion internationale sur sa colonisation par le pouvoir d’Alger.
Massidida

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Règne de Bouteflika
 
 Bouteflika a fait de l’Algérie sa propriété. Un dictateur qui ne recule devant rien pour garder ses privilèges. Avec tout ce nombre de ministres de la région de Bouteflika, dont la plupart ne sont même pas des Algériens, on ose encore qualifier Ferhat Mehenni de régionaliste !
08/03/2014 – 00:05 mis a jour le 07/03/2014 – 20:28 par Saïd F.
 

Les 15 années de Bouteflika au pouvoir ont été marquées par un régionalisme et un racisme sans précédent en Algérie. Il a ramené tous les enfants de sa tribu, Oujda, au pouvoir. 13 ministres étaient originaires de sa région. Des centaines de diplomates, dont des marocains, représentent l’Algérie à l’étranger, et sans parler des petits responsables.
A commencer par le premier : Abdelaziz Bouteflika (Président de la République) né le 02-03-1937 à Oujda (Maroc), il est originaire de Tlemcen. 
02- Abdelghani Hamel (directeur général de la sûreté nationale) né en 1952 à Sabra (Tlemcen) 
03- Noureddine Yazid Zerhouni (vice premier ministre) né en 1937 en Tunisie, il est originaire de Tlemcen 
04- Dahou Ould Kablia (ministre de l’intérieur et des collectivités locales) né le 04-05-1933 à Tanger (Maroc), il est originaire de Tlemcen 
05- Chakib Khelil (ministre de l’énergie et des mines de 1999 à 2010) né le 08-08-1939 à Oujda (Maroc), il est originaire de Tlemcen 
06- Mourad Medelci (ministre des affaires étrangères) né le 30-04-1943 à Tlemcen 
07- Djamel Ould Abbes (ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière) né le 24-02-1934 à Tlemcen
08- Tayeb Belaiz (ministre de la justice) né le 21-08-1948 à Maghnia (Tlemcen) 
09- Abdelhamid Temmar (ministre de l’industrie, de la petite et moyenne entreprise et de la promotion de l’investissement) né le 24- 10-1938 à Tlemcen 
10- Amar Tou (ministres des transports) né le 01-12-1945 à Msirda (Tlemcen) 
11- Tayeb Louh (ministre du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale) né le 17-07-1951 à Msirda (Tlemcen) 
12- Abdelkader Messahel (ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines) né le 11-07-1951 à Tlemcen 
13- Abdallah Khanafou (ministre de la pêche et des ressources halieutiques) né le 06-03-1951 à Tlemcen.
Bouteflika a fait de l’Algérie sa propriété. Un dictateur qui ne recule devant rien pour garder ses privilèges. Avec tout ce nombre de ministres de la région de Bouteflika, dont la plupart ne sont même pas des Algériens, on ose encore qualifier Ferhat Mehenni de régionaliste !
Saïd F