lundi 17 mars 2014

bouaziz 5 win i vutan yedda d-citan



Publiée le 8 mars 2014




Win yevutan yedda d-chitan
Celui qui vote s'enferme dans sa botte

Qui est à l'origine de l'horrible machination contre le jeune Kabyle Hassan DADACHE ? | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

C’est ainsi que le jeune Hassan DADACHE âgée de 27 ans et militant du Front des Forces Socialistes depuis 2008 se retrouve plongé dans les affres d’une procédure judiciaire suite à une plainte déposée contre lui par un responsable de son ex parti politique.
18/03/2014 - 00:05 mis a jour le 17/03/2014 - 21:36 parTémoignage recueilli par S.A.A
Depuis la perquisition du domicile familial le 18 décembre 2013, il vit dans une angoisse terrible, seul, abandonné par ses anciens amis, il nous a confié qu’il ne mange plus, sort très peu, il est sans avocat, dans l’attente d’une convocation au Tribunal.
Dans cette situation de désespérance, de méfiance et de perte de confiance envers le genre humain, les portes qui se referment, le gouffre béant, la crainte d’une parodie de justice, c’est par un simple hasard qu’il s’est tourné vers le Journal SIWEL/TAMURT INFO qui, fidèle à son engagement pour la démocratie et le respect des droits humains et ce en faveur de toute personne en difficulté et dans ce cas particulier d’un jeune Kabyle encore plus vulnérable, sans défense dans un pays où la cloison entre le judiciaire et les petites combines politiciennes est extrêmement poreuse.
Voici son témoignage qui mérite toute notre attention :
Le 18 décembre 2013, vers 10h30 alors que je dormais dans mon lit, 7 agents de police se sont présentés au domicile de mes parents pour effectuer une perquisition. De prime abord, ils m’informent d’une plainte qui a été portée contre moi.
Lorsque j’ai demandé avec insistance au policier meneur de l’enquête de me faire savoir qu’elle est la partie qui m’accuse, il m’a répondu que c’était lui le meneur d’enquête et pas moi ! « Meneur d’enquête mais pas meneur d’hommes » lui ai-je répondu !
Alors il s’est mis à rire. Un agent de police plus sympathique m’a répondu que la plainte a été déposée il y a trois mois !
Sur le champ, j’ai cherché à savoir qui a bien pu porter plainte contre moi. Pour toute réponse un agent s’est adressé à moi en ces termes :
« C’est à toi de voir ce que tu as fait sur Facebook. Il ne fallait pas le faire ! Tu as insulté quelqu’un ! Et tu dois savoir de qui il s’agit ! »
Je réfléchis un moment, puis j’essaye de les orienter sur la piste d’une personne que j’avais effectivement insultée et là ils m’ont répondu qu’il s’agissait de quelqu’un d’autre ! Rapidement, ils me font savoir qu’ils allaient fouiller partout dans la maison de mes parents. Puis ils me demandent si j’avais un ordinateur. Il se trouve que je n’ai pas le luxe de posséder un ordinateur personnel ! Je me connecte rarement sur celui de mon frère. Je leur montre le PC de mon frère qui ne fonctionnait plus depuis trois mois.
Pendant que certains cherchaient et fouillaient la maison de mes parents, d’autres agents m’ont posé des questions à propos de « Facebook » tout en refusant de me dire qui m’accuse !
A un moment, mon frère les questionne en ces termes : « Quelles sont donc les accusations qui sont portées contre mon frère ? »
Un policier lui répond : « C’est un terroriste qui a partagé un truc sur Facebook et ton frère a reçu et partagé un message de ce « terroriste présumé »
A ce moment précis, je me suis dit : C’est encore un moyen de pression pour lui faire peur, mais comme il s’y connait bien en informatique mon frère lui a répondu :
« Je ne crois pas ! Car si c’était vrai ce n’est pas ici que vous auriez dû intervenir, vous auriez dû éventuellement arrêter mon frère avec un mandat de dépôt car maintenant ce n’est plus comme avant. Avec la cybercriminalité on repère la personne par son adresse IP ! Donc je ne vous crois pas ! Allez-vous informer vous allez voir que j’ai raison ! »
Au central local de la police, après la rédaction du Procès-Verbal, on ne veut toujours pas me dire de qui vient cette "mossiba’’ ! Ensuite on m’a fait signer le Procès-Verbal où il est mentionné qu’ils ont pris 3 disques durs et 2 clé USB, 17 DVD et 14 jaquettes de DVD de la campagne électorale des législatives, car ma sœur et moi on prenait des photos lors de tous les meetings du Front des Forces Socialistes (FFS) dans la wilaya deBgayet.
A un moment un agent de police a fait une allusion en me demandant si j’avais un rapport avec le FFS ! J’ai répondu que je suis l’attaché parlementaire d’un député FFS. Dans la foulée, je me suis souvenu qu’au mois juin 2013, un député m’avait dit beaucoup de choses.
Le 08 juin 2013, le chef du groupe actuel du FFS, qui était chargé à la communication m’a envoyé un message sur mon téléphone. Ensuite il s’est ravisé en m’informant que « Le message ne m’était pas directement adressé ».
Après avoir pris connaissance du contenu du message, je l’ai appelé et je l’ai copieusement insulté. Il a essayé de me calmer !
Quatre jours après avoir reçu ce message, j’ai fini mon article sur cette affaire et j’ai cherché de l’aide auprès de mes supérieurs pour le publier.
Et là, le chef de groupe n’était pas du tout content, suite à deux appels en absence, il m’a envoyé un SMS rédigé en ces termes : « Tu vas regretter ce que tu as fait ! » C’est un message que j’ai reçu le 13-06-2013 09h47m08.
Comme je cherchais toujours à comprendre qui a bien pu porter plainte contre moi, je signale qu’après son intervention à l’APN lors de sa "désignation’’ par l’APN et même par le parti pour participer à l’atelier du groupe d’amitié algéro-libanais, ledit député a dit que « l’Algérie est un pays arabe ».
Comme j’étais très remonté contre ce député Chafaa Bouaich, j’ai posté sur Facebook un petit montage et quelques jours plus tard un article écrit en arabe avec sa photo. Le titre de l’article est : « Discipline ou prostitution politique ».
Là il m’a menacé par le biais d’un SMS comme quoi je vais regretter ce que j’ai fait ! (le SMS est toujours sur mon portable).
Je lui ai répondu en postant sur Facebook par un autre article et j’ai partagé une photo d’une page où il a été traité de "min dikra ettahine el amazighi’’ « de la mémoire de lâche du combat amazigh ».
Donc j’en ai conclu que cela venait certainement de lui, en raison de cet article et surtout en raison de ses menaces il y a quelques mois. J’ai demandé aux policiers si la plainte venait de ce député. Lors de l’interrogatoire, les policiers me confirme que ce n’est pas ça ; que le vrai motif relève des agissements d’un certain « rebelle » de Sidi Aich qui a attaqué les cadres du FFS sur Facebook et ils pensent que « ce rebelle », c’est moi !
Après quelques questions, un agent me demande si je connaissais celui qui a insulté le FFS. Je lui ai répondu qu’étant un militant du FFS je sais tout ce qui se dit sur mon parti. Puis de fil en aiguille, il cherche à savoir où je prends des photos ? Pour qui ? Et il me pose un tas de questions sur les parlementaires du FFS de Bgayet et quels sont mes relations avec eux ?
Je lui est simplement répondu que tout allait bien, le seul avec lequel je suis en désaccord c’est bien le nommé Chafaa. Bouaich et je suis certain que c’est lui qui a porté plainte contre moi. C’est une façon d’exécuter ses menaces du mois de juin 2013. Quant aux photos publiées sur facebook par le rebelle, j’affirme que je les aient vues comme tous les militants, d’ailleurs est-ce un crime de les avoir vues ? Comment peut-on porter plainte contre un militant du FFS quand il s’agit de photos contre le FFS ? Pourquoi ils ne m’ont-ils pas tout simplement radier ainsi que le prévoit le règlement intérieur pour des raisons de dénigrement des supérieurs ? Pourquoi me traiter comme un criminel et me faire passer pour un terroriste.
Ce qui fait mal ce sont les gens qui ont volé le parti, selon les squatteurs actuels du FFS, Tabou a volé des biens du parti alors qu’ils n’ont rien fait contre lui ! Le système qui a assassiné avec une froideur sans précédent, 482 maquisards de l’ALN.
Pourquoi ne poursuivent-ils pas tous ceux qui les accusent chaque jour sur Facebook ? Alors pourquoi ils ne s’attaquent qu’à Moi ?
Est-ce parce que cela vient d’un député qui est très connu à Audin, Monsieur le Terminateur comme le surnomment certains de ses camarades du bon vieux temps de l’université.
Qui a intérêt à faire pression pour accélérer la perquisition me laissant seul face au rouleau compresseur d’une justice dépendante du pouvoir politique ?
Témoignage recueilli par S.A.A et publié avec l’accord de Hassan DADACHE.

En pompier pyromane, l’Etat algérien dépêche une délégation gouvernementale à Ghardaïa





En pompier pyromane, l’Etat algérien dépêche une délégation gouvernementale à Ghardaïa

17/03/2014 - 16:56


GHARDAIA (SIWEL) — Hier, dimanche 16 mars, le Premier ministre
algérien par intérim, Youcef Yousfi , accompagné du ministre de
l'Intérieur, du commandant de la gendarmerie et d'un représentant de la
sûreté, s’est rendus à Ghardaïa où il régnait un calme précaire suite de
la reprise, samedi dernier, des agressions arabes châambas contre les
berbères mozabites. Ces dernières agressions se sont soldées par 3 morts
parmi les mozabites et plus d’une centaine de blessés. Le doute
demeure encore entier sur le type d’arme arme utilisé (arme blanche ou
arme à feu) contre les 3 mozabites assassinés. D’autre part, une
nouvelle technique d’agression a fait son apparition : l’attaque à
l’acide. Cette technique était utilisée par les islamistes du FIS contre
les femmes non voilées dans les années 1990.




L'Etat algérien: le pompier pyromane (PH/DR)
L'Etat algérien: le pompier pyromane (PH/DR)
Samedi dernier les agressions châambas contre les mozabites ont
repris et trois victimes ont été dénombrées. Les circonstances de leurs
morts restent encore controversées selon deux versions contradictoires :
l’une affirmant que les trois mozabites assassinés ont été tuées à
l’arme blanche, et l’autre affirmant que les trois mozabites ont été
assassinés par balle. De plus, de nombreux témoins affirment que des
attaques à l’acide ont été perpétrées par les châambas contre les
mozabites et des médecins mozabites affirment avoir soigné plusieurs
dizaines de blessés chez eux par crainte de se rendre à l’hôpital. La
confiance des mozabites pour toutes les institutions, y compris
hospitalières, dépendant de l’Etat n’étant plus à l’ordre du jour dans
la vallée du Mzab.





C’est dans ce climat tendu où la méfiance vis-à-vis de l’Etat et
de ses diverses institutions que le Premier ministre algérien par
intérim, Youcef Yousfi, accompagné du ministre de l'Intérieur, du
commandant de la gendarmerie et d'un représentant de la sûreté, s’est
rendu ce dimanche à Ghardaïa pour « apaiser les esprits ». Ce dernier,
faisant mine d’ignorer qui sont les agresseurs et qui sont les agressés,
a demandé aux châambas et aux mozabites de « mettre de côté leurs
dissensions et à regarder vers l'avenir », ignorant totalement le fond
du problème, à savoir le parti pris flagrant des services de sécurité
algériens, l’impunité accordée aux châambas ainsi que les poursuites
judiciaires contre les victimes, comme cela se produit régulièrement
depuis au moins 2008.





D’ailleurs, certains citoyens ont confié soupçonner la délégation
gouvernementale algérienne d’avoir plutôt réagi au saccage des édifices
publics, à l’incendie du siège du FLN et à la répercussion sur les
élections présidentielles, plutôt qu’à la terreur qui sévie depuis des
mois à Ghardaïa. D’ailleurs, le matin même de cette visite, le wali
(préfet) avait refusé de recevoir un groupe de manifestants mozabites
qui exigeaient le respect de la justice et l’application de la loi.
Parmi ces manifestants, il y avait la mère de l’une des victimes
assassinée la vieille, et comme le wali refusait obstinément de les
recevoir, alors qu’il y avait eu mort d’homme, c’est finalement le
ministre algérien de l’Intérieur Tayeb Belaiz, qui les a reçu. Or, les
services de sécurité algériens, dont la franche implication dans les
agressions commises contre les mozabites a été largement démontrée,
dépendent directement du ministre de l’intérieur.





Au cours de cette visite d’Etat à Ghardaïa, le premier ministre
algérien par intérim a annoncé qu’un conseil du gouvernement se
tiendrait la semaine prochaine à Ghardaïa afin d’évoquer « les conflits
de propriété » qui opposent les mozabites et les châambas. Mais du côté
mozabite, la confiance en l’Etat algérien n’est plus de mise car depuis
l’indépendance de l’Algérie, l’Etat algérien s’est systématiquement
aligné sur les intérêts des châambas (arabes) au détriment des mozabites
(amazighs). Abdelmalek Sellal, qui était premier ministre avant de
devenir directeur de campagne de Bouteflika avait lui aussi proposé de
régler le différend de propriété dans le Mzab en redistribuant les
terrains mozabites de manière « équitable » … entre mozabites et
châambas !





Durant toute la journée du dimanche, les officiels venus d’Alger
ont enchaîné les rencontres et les réunions menées séparément avec des
membres des châambas et des mozabites mais dont on ignore encore la
représentativité car depuis le temps que les mozabites subissent les
agressions châambas sans qu’il n’y ait aucune amélioration de la
situation, les mozabites pourtant très attaché à la tradition,
contestent désormais quasi ouvertement la légitimité des notables qui
ont toujours été les interlocuteurs traditionnels de l’Etat algérien.





Toujours est-il que s’il y a bien une chose qui soit certaine,
c’est que l’Etat algérien agit en pyromane pompier. Il fomente les
agressions, les troubles et les soulèvements afin de rééquilibrer les
rapports de force en son propre sein tout en matant les populations afin
de les délester de leurs biens et de leurs droits.

François Hollande: L'interdiction de l'exploitation du gaz de schiste en kabylie

François Hollande: L'interdiction de l'exploitation du gaz de schiste en kabylie


François Hollande: L'interdiction de l'exploitation du gaz de schiste en kabylie

Pourquoi c'est important

l’irresponsable projet d’exploitation
des gaz de schiste risque de provoquer de graves dégâts écologiques et
environnementales irreversibles ! ces méthodes sont unanimement jugées
aussi dangereuses sur le plan sismique que hautement polluantes sur le
plan sanitaire.Nulle part dans le monde il n'a été prouvé que cette
exploitation pouvait être mise en œuvre sans dégâts considérables sur
l'environnement et avec les risques incalculables pour la santé. La
France qui ne s'autorise pas à exploiter le gaze de schiste sur son
propre sol ne doit en aucun cas l'exploiter dans un pays qui ne lui
appartient pas ! Il est urgent
tt de stopper la démarche de la France !

Les intempéries ont fait des dégâts à Bgayet | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Les intempéries ont fait des dégâts à Bgayet

dida pour Tamurt.i




A Boukhlifa, il a fallu
l’intervention des pompiers et des militaires pour installer un pont
mobile afin de permettre aux habitants de Djabia de se déplacer après
avoir été isolés par l’effondrement de l’ancien pont.


17/03/2014 - 10:09 mis a jour le 17/03/2014 - 14:20 par


Massidida


En l’espace d’un weekend d’averses continues, les tares des services
des travaux publics et de l’hydraulique ont été mises à nue. Les routes
ont été bloquées par des éboulements, des chutes de rochers et des
trop-pleins de rivières non curées au moment opportun.


En débordant, l’assif Soummam a inondé la RN 12, à Oued Ghir, et a emporté un automobiliste du côté de la cité Berchiche à El Kseur.

A Boukhlifa, il a fallu l’intervention des pompiers et des militaires
pour installer un pont mobile afin de permettre aux habitants de Djabia
de se déplacer après avoir été isolés par l’effondrement de l’ancien
pont.


Les cités résidentielles, situées à proximité des plages des stations
balnéaires de Souk El Tenine, Aokas et Tichy, ont été inondées. Les
services compétents se sont dépêchés, avec la contribution des
entrepreneurs de la région qui ont mis leurs engins à la disposition de
ces services, de dégager les rochers et éboulements pour permettre aux
automobilistes de circuler librement.


Massidida



Maatkas's Blog



Malika Arabi au centre culturel d’Aokas

Massidida pour Tamurt.info
Dans une ambiance conviviale, à cœur
ouvert, l’auteure s’est livrée au jeu des questions-réponses en mettant
en exergue la menace islamiste d’autant plus qu’elle est convaincue que
l’opium des peuples est incontestablement la religion.



17/03/2014 – 10:45 mis a jour le 17/03/2014 – 10:45 par Massidida







Après Tarik Djerroud qui est passé le
samedi 8 mars pour présenter son dernier né « un cœur à prendre », le
samedi dernier, ce fut au tour de Malika Arabi d’être l’hôte du centre
culturel d’Aokas pour y animer une conférence. « Eclats de vie » et
« Sur les traces de mon père » étaient à l’honneur lors de cette
rencontre avec une population avide de culture.






Dans une ambiance conviviale, à cœur
ouvert, l’auteure s’est livrée au jeu des questions-réponses en mettant
en exergue la menace islamiste d’autant plus qu’elle est convaincue que
l’opium des peuples est incontestablement la religion.






Le débat était aussi l’occasion de
revenir sur son récit, une autobiographie où son histoire est liée au
destin de sa famille. Initialement enseignante, elle versera
instinctivement dans l’écriture qu’elle considèrera par la suite comme
un besoin vital pour survivre.






Elle profitera également pour parler de
la condition féminine et fustigera le discours hypocrite des hommes à
l’égard de la femme. D’ailleurs son récit raconte la soumission de la
femme à l’homme dans une région où le mâle est dominant par la force des
choses et des traditions imposées en réalité par l’homme. Elle reste
d’ailleurs sceptique quant à l’évolution des choses dans ce domaine mais
voit plutôt d’un autre œil la question de l’identité kabyle, convaincue
que tôt ou tard, la Kabylie aura son indépendance.






Massidida