mercredi 12 février 2014

Tamazight et l'Ambassade d’Algérie : les enseignants de Tamazight en France risquent de faire valoir leurs droits devant les juridictions françaises compétentes.rticle n°5918

Tamazight et l'Ambassade d’Algérie : les enseignants de Tamazight en France risquent de faire valoir leurs droits devant les juridictions françaises compétentes.rticle n°5918

12/02/2014 - 18:57


PARIS (SIWEL) — L’enseignement de Tamazight en France à travers à l’ELCO (Enseignement de Langues et Cultures d’Origine) dépend des services de l’ambassade d’Algérie en France. Fidèle à la haine et au mépris dont fait preuve le pouvoir algérien vis-à-vis de Tamazight, l’ambassade d’Algérie reproduit en France le traitement humiliant et méprisant que la république algérienne fait subir aux enseignants locaux de Tamazight. L’affaire risque de se retrouver en justice car les enseignants sont soumis à des contrats de vacation illégaux vis à avis du doit français, rémunérés sans aucune déclaration, ni droits sociaux, ni même de bulletins de salaire". Nous publions ci-après le communiqué des enseignants de Tamazight de l’ELCO. Ce dernier en dit long sur toute l'estime de la république vis à vis de la langue première, non pas de l'Algérie uniquement mais de toute l'Afrique du Nord, quoi qu'en dise les falsificateurs de l'Histoire.


"Contrats de vacation illégaux vis à avis du doit français, rémunérés sans aucune déclaration, ni droits sociaux, ni même de bulletins de salaire". En somme l'Ambassade d'Algérie pratique le "Travail au Noir" avec ses propres ressortissants pour enseigner une langue dite nationale (PH/DR)
"Contrats de vacation illégaux vis à avis du doit français, rémunérés sans aucune déclaration, ni droits sociaux, ni même de bulletins de salaire". En somme l'Ambassade d'Algérie pratique le "Travail au Noir" avec ses propres ressortissants pour enseigner une langue dite nationale (PH/DR)
Communiqué de presse 

Nous, enseignants de tamazight au sein de l’ELCO (Enseignement de Langues et Cultures d’Origine, service relevant de l’Ambassade d’Algérie en France), réunis en assemblée générale le 10 février 2014, dénonçons la situation alarmante dans laquelle nous nous trouvons depuis quinze ans : 

- Les cours de tamazight (langue nationale depuis 2002) qui devront se tenir dans des établissements scolaires français, comme c’est le cas pour la langue arabe, sont dispensés uniquement dans des associations berbères. Alors que cette introduction peut se faire dans l’esprit et la lettre de l’accord francoalgérien du 1er décembre 1981. 

-Les enseignants de tamazight sont soumis à des contrats de vacation illégaux vis à avis du doit français, rémunérés sans aucune déclaration, ni droits sociaux, ni même de bulletins de salaire. 

Malgré les multiples démarches et requêtes auprès de la hiérarchie, Ministère de l’Education, Ambassadeur, Coordonnateur de l’ELCO, aucune réponse ne nous a été donnée ; nous avons été, de surcroît, objet d’intimidations et de mise en quarantaine. Ce qui nous oblige ainsi, en qualité d’enseignants de tamazight, à demander nos droits devant les juridictions françaises compétentes. 

Paris, le 10/02/2014 

Les Enseignants de tamazight de l’ELCO

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Algérie : Un chrétien kabyle interdit de cimetière public

12/02/2014 – 14:50

CHEMINI (SIWEL) — Une Famille Chrétienne Kabyle, S’est Vue Refuser L’autorisation D’enterrer Leur Fils Dans Le Cimetière Public Local Car Ce Dernier N’était Pas Musulman. « Les Responsables De La Mosquée Ont Exigé Que Je Dois Suivre Les Rites Funéraires Islamiques Si Je Devais Enterrer Mon Fils Dans Le Cimetière », A Déclaré Le Père De Lahlou Naraoui, Le Défunt Étudiant De 24 Ans.


Cimetière de Chemini (PH/Google Maps)
Cimetière de Chemini (PH/Google Maps)
La famille Naraoui, qui vit à Chemini dans la vallée de la Soummam, a expliqué qu’elle ne pouvait suivre les exigences de l’imam et de quelques ouailles musulmanes zélées et a donc préféré enterrer leur fils dans un terrain privé. 
« Les dignitaires musulmane de Chemini nous ont informés que leur religion ne leur permet pas d’accepter que soit enterré un chrétien dans un cimetière où les musulmans sont également enterrés », a déclaré Nordine Mahmoudi, pasteur de l’Église protestante de Vgayet, qui a dirigé la cérémonie funéraire du jeune Lahlou. 
Un proche de la famille Naraoui, joint par Siwel, a déclaré que jusque-là, les Kabyles enterraient leurs morts dans le même cimetière, qu’ils soient croyants ou non… « tout comme de leur vivant, ils se cotoyaient car il n’y a pas chez eux de quartiers musulmans ou chrétiens… ce sont tous des enfants du village ». 
Ce n’est pas la première fois que les religieux inféodés au régime arabo-islamiste algérien qui prône officiellement dans sa constitition que "l’islam est religion d’état", s’opposent à une sépulture chrétienne dans un cimetière public. En 2011, toujours en Kabylie, l’imam de la ville d’Akbou a refusé d’admettre une sépulture chrétienne dans le cimetière local, en justifiant que « l’islam ne tolère pas l’enterrement des infidèles aux côtés des musulmans ». 
La devise "Jma3 Liman" [au nom de toutes les cryances] si chère au peuple kabyle, résumant à elle seule son farouche attachement à la laïcité, peut sembler rencontrer de plus en plus de couacs dus à l’emprise grandissante des imams salafistes algériens installés par le pouvoir arabo-islamiste et ses relais locaux dans chaque village kabyle. 
wbw 
SIWEL 121450 FEV 14

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Dans un message signé par le chef d’Etat
 
 
 

C’est un secret de polichinelle. « Nous sommes certes habitués à des dépassements émanant de certains milieux à l’approche de chaque échéance mais, cette fois-ci, l’acharnement a pris une ampleur telle que notre pays n’a jamais connue depuis l’indépendance, allant jusqu’à tenter de porter atteinte à l’unité de l’Armée nationale populaire ainsi qu’à la stabilité du pays et à son image dans le concert des nations », note le communiqué de la présidence publié juste après la crash de l’avion militaire à Constantine hier.
12/02/2014 – 09:43 mis a jour le 12/02/2014 – 11:40 par Saïd F.
 

Le clan de Bouteflika, ou lui-même, a rendu public une déclaration pour dénoncer les attaques et les graves accusations portées par le patron du FLN, Saïdani, contre les services secrets algériens, le DRS. C’est un volte face qui en dit long sur la suprématie du clan du DRS et de son chef le général Toufik, sachant que ce Saïdani a été manipulé par le frère de Bouteflika.
C’est un secret de polichinelle. « Nous sommes certes habitués à des dépassements émanant de certains milieux à l’approche de chaque échéance mais, cette fois-ci, l’acharnement a pris une ampleur telle que notre pays n’a jamais connue depuis l’indépendance, allant jusqu’à tenter de porter atteinte à l’unité de l’Armée nationale populaire ainsi qu’à la stabilité du pays et à son image dans le concert des nations », note le communiqué de la présidence publié juste après la crash de l’avion militaire à Constantine hier.
« Nul n’est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de s’en prendre à l’Armée nationale populaire ni aux autres institutions constitutionnelles », ajoute le communiqué.
Une manière pour le clan de Bouteflika de se démarquer de ceux qui critiquent le DRS et de se ranger même dans ses rangs. La sortie inattendue des proches de Bouteflika conforte également la thèse selon laquelle la polémique entre le FLN et le DRS n’est qu’une tempête dans un verre d’eau.
Un compromis entre le clan de Bouteflika et celui de Toufik a été bel et bien signé depuis un bon moment déjà. Saïdani a été actionné comme une marionnette par Saïd Bouteflika, pour le laisser en pâture par la suite. Une politique qui est utilisée comme une stratégie par les décideurs algériens pour détourner l’opinion publique des vrais problèmes de l’Algérie et faire comprendre aux opposants et autres petits clans qui germent à l’ombre de quelques généraux qu’en dehors du DRS et de son clan, rien ne pourra se faire. Au final, tout ce cirque entre le DRS et les brebis galeuses du FLN, n’est qu’une mise en scène. Une tromperie !
Saïd F.

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MANQUE LA DIRECTION SEOUDITE ARABIE > MINCE !
CRISE CENTRAFRIQUE
Centrafrique : les musulmans, la mort aux trousses
12/02/2014 à 14:00 Par Vincent DuhemDiminuer
À l’aéroport de Bangui, des musulmans attendent leur évacuation au Tchad. À l’aéroport de Bangui, des musulmans attendent leur évacuation au Tchad. © ISSOUF SANOGO
Soupçonnés de collusion avec l’ex-Séléka, les musulmans, violemment pris à partie, fuient par dizaines de milliers. L’ennui, c’est que leur contribution à l’économie nationale est cruciale.
Il n’y a plus un seul musulman à Bozoum, à 400 km de Bangui, dans le Nord-Ouest. Le 5 février, un convoi de camions dépêché par les autorités tchadiennes est venu chercher les 2 500 civils restants. Trois semaines plus tôt, 3 500 de leurs coreligionnaires avaient pris le même chemin. Et ces scènes se sont répétées dans la plupart des villes du Sud et de l’Ouest. Seul un millier de musulmans, sur un total estimé à 8 000, demeureraient encore à Bossangoa. À Carnot, près de 15 000 d’entre eux ont fui pour le Cameroun ou le Tchad.
Vidée de près de 75 % de sa population musulmane, Bangui n’a pas échappé à ce déchaînement de violence, nourri par une soif de revanche. Les premiers à partir ont été les ressortissants étrangers. Sénégalais, Camerounais, Maliens, Nigérians et, bien sûr, Tchadiens : ils sont plus de 20 000 à avoir regagné leur pays d’origine. Puis est venu le tour des Centrafricains. Depuis plusieurs semaines, des camions pris d’assaut et escortés par des soldats tchadiens de la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafrique) et par l’armée tchadienne se sont succédé à la sortie de Bangui.
Le départ de la minorité musulmane, qui représentait 15 % de la population, "est une très mauvaise nouvelle parce qu’elle va entraîner la disparition d’une couche de la société indispensable à la reprise économique", s’inquiète Roland Marchal, chercheur au Ceri-Sciences-Po, qui rend la France en partie responsable de cette situation. "Il est scandaleux que Paris n’ait pas pris en compte les conséquences économiques et politiques de son intervention."
Qu’ils soient centrafricains ou étrangers, les musulmans ont toujours joué un rôle primordial dans l’économie nationale. Dans les villes, ils détenaient 90 % des commerces. En province, la majorité des éleveurs de gros bétail sont des Peuls mbororo. Leurs boeufs assuraient le bon fonctionnement de la culture attelée pratiquée par les agriculteurs du Nord et de l’Ouest.
Certains veulent croire à un retour à la normale
Les mines diamantifères étant encore exploitées de manière clandestine au profit des ex-Séléka, l’État centrafricain se voit ainsi privé d’un autre pan de son économie. "Les conséquences se font déjà sentir, explique Marie-Noëlle Koyara, la ministre du Développement durable. Il y a un début de pénurie sur les marchés, où le prix de la viande a doublé. Il faut absolument que nous réglions ce problème de sécurité."
Cette situation est-elle irréversible ? Certains veulent croire à un retour à la normale, rappelant que des mosquées avaient déjà été incendiées en 2003 et qu’il y a une dizaine d’années un conflit entre agriculteurs sédentaires et éleveurs nomades avait déjà poussé ces derniers à l’exil vers le Tchad et le Cameroun. Une longue médiation avait permis leur retour.
Les plus pessimistes estiment que la cassure est cette fois trop profonde. "Nous sommes nés ici, et du jour au lendemain nos voisins ont brûlé nos corans et détruit nos mosquées", se désole Abakar Mahamat, imam dans le 5e arrondissement de Bangui. Lui aussi se prépare à l’exil : "Tous mes voisins sont partis, comment voulez-vous que je reste ? Et si la vie est meilleure au Tchad, nous ne reviendrons pas."
PhotoPhoto

MATOUB L'IMMORTEL (VIDEO2).flv





Mise en ligne le 26 janv. 2010
Mon souhait et de partager avec vous, vidéos et discussions instructives sur notre eternel MATOUB Lounes notre envoyé du ciel, parmi tant d'autres Kabyles ou qu'ils soient le Djurdjura veille sur eux, ils ont versé leur sang pour nous permettre un jour de relever la tête vers les cieux de les voir parmi les étoiles et tout simplement nous faire un sourire et nous faire comprendre que le seigneur et du côté de la vérité et du juste combat pour la liberté.
Le vide qu'ils ont laissé, à nous de le comblé pour que notre pays malade et qui semble inguérissable et cela depuis plusieurs siècles, trouve enfin sa place parmi les peuples justes et libres, car nous aussi nous avons droit à notre rayon de soleil.
A nous et nos enfants la relève pour que notre Algérie soit fière de ses hommes et que les virus soient bannies à jamais. Notre pays est-il malade de ses ressources ? Car de quoi voler ?, mais si il était pauvre certains ne déterreraient-ils pas les morts pour voir sils n'ont pas étaient ensevelis avec quelques trésors ? Le change de devise à qui profite-il ? Un pour dix voir un pour douze, mais à ceux qui se servent à la brouette, notre richesse nationale et devenue leur richesse personnel, sinon pourquoi les ouvriers nen profiteraient-ils pas ? Que de gagner un salaire de misère sans même être assurés, un pays dilapidé par qui pour qui ? Nous le savons tous !
La Kabylie !!! Des arbres calcinées par qui pourquoi ? Des commissariats dont nous pouvons toujours appeler au secours sans qu'ils ne bougent, raison simple ont nous surveille, nous sommes encerclés.
Le pire c'est que depuis notre indépendance, si durement arrachée notre pays semble plus que jamais invivable, par l'injustice, et la corruption. Des mosquées dans certains villages tout les cinq cents mètres, alors que les hôpitaux sont là juste pour faire mieux misère, ou alors le Allah des barbus suffit à nos maux, puisque ses envoyés du diables sont là pour nous meurtrir chaque jour un peu plus. Qui peut atténuer nos souffrances, qui peut faire abattre sur nous la paix, qui peut chasser de notre pays les assassins, qui peut nous aider à changer ce pouvoir qui ne pense qu'à ses poches, qui peut crier pour nous démocratie, liberté et justice....... Ne compter que sur soit, et dans ce cas "SOIT" c'est nous tous; sommes-nous à la hauteur ??? Ou alors attendre que pousse des dents à la poule ??? Dans l'histoire il est écrit que seul le peuple peut faire trembler n'importe quel pouvoir et tous les meurtriers, mais pour cela il faut des sacrifices; la paix vaut-elle le sang ? pour moi OUI car ma vie ne vaut pas grand chose, mais la leur aïe, aïe, aïe.
Mais l'intolérable c'est de voir nos femmes Kabyles habillées en afghanes, des hommes en robes blanches ou noirs avec des barbes a balayés les trottoirs, à ces gens qui veulent faire peur qui leurs fera peur ??? Si ce n'est nous, comme le disait MATOUB. Qui peut obliger quiconque à prier contre sa volonté, qui peut obliger un tiers à choisir une religion contre son gré.
La religion c'est l'esprit et le cœur, donc c'est personnel, chacun avec sa conscience ; alors chaque personne a le droit de vivre en paix quelques soient ses convictions.
Voila la démocratie que nous avons gagné par notre indépendance ceux qui ont donnés leur vie doivent se retourner dans leurs tombes.
Nos enfants à l'école jusqu'à leur bac en arabe en quoi cela leur sert-ils ? A tenir les murs ? Ou à se vanter de parler arabe en plein Tizi ? Et notre langue alors ? Je pourrais écrire ma tristesse pendant des jours et des mois, mais peut-être comme des personnes de mon âge, la vision de notre pays nous fait frémir de tristesse et de douleur. Amicalement Ramdane.

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Tunis, 5-6 février 2014 / Premier séminaire sur les droits des peuples autochtones d’Afrique du nord

12/02/2014 – 12:36

TUNIS (SIWEL) — " Kamira Nait-Sid D’Algérie A Particulièrement Insisté Sur Les Pratiques Discriminatoires Et De Répression Des Autorités Algériennes À L’encontre Des Amazighs D’Algérie Et Particulièrement De Kabylie Et A Dénoncé Les Graves Violences Perpétrées Actuellement Contre Les Populations Autochtones Mozabites Par Les Arabes Chaamba, Avec Le Soutien Des Autorités Policières Algériennes. Les Amazighs De Tunisie Ont Vigoureusement Dénoncé La Politique De Négation De L’amazighité Menée Depuis L’indépendance Du Pays Et Qui Se Poursuit Avec La Nouvelle 
Constitution Qui Occulte Totalement Le Fait Amazigh. Pour La Libye, Le Représentant Du Peuple Toubou Ainsi Que Le Représentant Des Amazighs Ont Pour Leur Part Déclaré Que Les Nouvelles Autorités Libyennes Poursuivent La Même Politique D’exclusion De Leurs Peuples Et De Leurs Droits Notamment Socioculturels Et Linguistiques." Extrait De La Synthèse Publiée Ci-Dessous Dans Son Intégralité.


Premier séminaire sur les droits des peuples autochtones d’Afrique du nord Tunis, 5-6 février 2014 (PH/DR)
Premier séminaire sur les droits des peuples autochtones d’Afrique du nord Tunis, 5-6 février 2014 (PH/DR)
Le premier «séminaire de sensibilisation sur les droits des populations/communautés autochtones d’Afrique du nord» s’est achevé en fin de journée du jeudi 6 février dernier à l’hôtel Majestic de Tunis. Cette rencontre était organisée à l’initiative du Groupe de Travail sur les droits des peuples autochtones (WGIP) de la Commission Africaine des droits de l’Homme et des Peuples (ACHPR) en partenariat avec le Congrès Mondial Amazigh (CMA) et International Work Group for Indigenous Affairs (IWGIA). 
Le séminaire présidé par Madame Soyata Maiga, Présidente du WGIP et membre de la Commission Africaine des droits de l’Homme et des peuples, a été suivi par plus de quarante participant-e-s venus de tous les pays d’Afrique du nord, parmi lesquels les membres du groupe de travail sur les droits des peuples autochtones d’Afrique, le chef du bureau du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU à Tunis, les représentants des Institutions nationales des droits de l’homme telles que la Commission Nationale Consultative de promotion et de Protection des droits de l’Homme (CNCPPDH) d’Algérie et le National Council for Human Rights (NCHR) d’Egypte, le représentant de la Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme (LADDH), des représentants autochtones d’Algérie, de Tunisie, de Libye et d’Egypte. 
Deux experts des questions autochtones de l’Archipel Canarien et du Maroc ont également pris part à ce séminaire. La presse et notamment les médias amazighs, dont les chaines de télévision Berbère-TV et Ibraren de Libye, ont assuré la couverture médiatique de l’évènement. Mme Soyata Maiga a ouvert le séminaire le 5 février à 9h30 en exprimant sa joie de se trouver à Tunis et d’avoir l’opportunité de dialoguer avec les représentants des institutions nationales de droits de l’homme, les ONG et les représentants autochtones d’Afrique du nord dans le but de sensibiliser toutes les parties prenantes à la question autochtone. Elle a en outre précisé que ce séminaire sert à améliorer la connaissance des situations que vivent les populations autochtones dans cette région mais aussi à examiner les moyens et méthodes pour mieux assurer une plus grande collaboration avec le WGIP et la Commission Africaine afin de faire progresser les droits des peuples autochtones en Afrique du nord. Pour sa part, Fathi Nkhlifa, Président du CMA, après avoir souhaité la bienvenue à tous, a indiqué que cette rencontre se déroulait à un moment crucial pour les peuples autochtones d’Afrique du nord qui aspirent à vivre dans des Etats qui respectent leurs droits. Il citera pour le déplorer, l’exemple de la Tunisie qui vient de se doter d’une nouvelle Constitution qui ignore totalement l’existence des Amazighs de ce pays et leurs droits fondamentaux. 
Pendant les deux jours de travail et suivant le programme établi, Mme la présidente et les membres du WGIP ont présenté les instruments africains de protection et de promotion des droits des peuples, des populations et des communautés autochtones ainsi que des exemples de reconnaissance des droits des peuples autochtones par plusieurs Etats africains et des cas concrets de bonnes pratiques mises en oeuvre dans des pays africains comme le Congo ou l’Afrique du Sud. Les représentants des Institutions nationales des droits de l’homme ont pour leur part évoqué les réalisations concrètes en faveur des autochtones comme la reconnaissance de Tamazight en tant que langue nationale en Algérie et la création d’une chaine de télévision en Tamazight. Les ONG de défense des droits humains ont exprimé leur intérêt pour les questions relatives aux droits individuels et collectifs des peuples, populations et communautés autochtones et se sont engagés à collaborer avec toutes les organisations concernées par ces questions. 
Enfin, les organisations autochtones représentant les Amazighs, les Toubous (sud-Libye) et les Nubiens (Haute Egypte) ont toutes décrit des situations de non-reconnaissance, de marginalisation, de discrimination raciale et de répression dont sont victimes leurs peuples et communautés. Kamira Nait-Sid d’Algérie a particulièrement insisté sur les pratiques discriminatoires et de répression des autorités algériennes à l’encontre des Amazighs d’Algérie et particulièrement de Kabylie et a dénoncé les graves violences perpétrées actuellement contre les populations autochtones Mozabites par les Arabes Chaamba, avec le soutien des autorités policières algériennes. Les Amazighs de Tunisie ont vigoureusement dénoncé la politique de négation de l’amazighité menée depuis l’indépendance du pays et qui se poursuit avec la nouvelle Constitution qui occulte totalement le fait amazigh. Pour la Libye, le représentant du peuple Toubou ainsi que le représentant des Amazighs ont pour leur part déclaré que les nouvelles autorités libyennes poursuivent la même politique d’exclusion de leurs peuples et de leurs droits notamment socioculturels et linguistiques. Il en est de même en Egypte où l’identité des Amazighs de Siwa et des Nubiens ne bénéficie d’aucune forme de considération. La situation des autochtones Amazighs au Maroc a également été présentée avec des avancées, notamment Tamazight langue officielle mais aussi la persistance de nombreuses discriminations et les blocages administratifs et politiques gouvernementaux, qui rendent sans effet concret les acquis. 
La situation des autochtones de l’Archipel Canarien a été présentée quant à elle, comme un des derniers cas de colonisation d’un territoire africain, avec le pillage de ses ressources et l’utilisation de ce territoire comme base militaire de l’OTAN destinée à surveiller et à contrôler le continent 
Africain. 
Les différentes délégations ont ensuite échangé sur les nombreuses thématiques abordées durant ce séminaire, notamment sur l’amélioration du plaidoyer en faveur des droits des autochtones, le renforcement des capacités des organisations de la société civile, le renforcement des liens entre 
les organisations autochtones nord-africaines et le mouvement autochtone africain et mondial et la nécessité d’une collaboration plus étroite et plus suivie avec les organisations intergouvernementales comme la Commission Africaine des droits de l’homme et des peuples et les différents organes pertinents de l’ONU. 
A la fin du séminaire, les délégations des différents pays se sont réunies pour élaborer leurs recommandations qui seront adressées à leurs Etats, à l’Union Africaine, à l’ONU et à l’ensemble de la société civile de leurs pays. 
Tunis, le 7 février 2014 
Rédaction CMA.

assassinat en directe du Mozabite Baba Ousmail Azzeddine par les terrori...



"Les autorités n’ont même pas réagi à cette vidéo"

Abderrahmane Semmar est membre du collectif d’activistes les Envoyés Spéciaux. Il est en contact avec des activistes sur place.
 
Les témoignages et les vidéos que nous recueillons montrent que ces violences sont le fait d’un groupe de voyous de la région. Nous ne savons pas encore qui sont ces jeunes et quelles sont leurs motivations, mais il est évident qu’ils tentent de semer la discorde entre les deux communautés.
 
Le premier responsable de cette situation est selon moi l’État. Il y a eu plus de sept morts depuis le début des violences fin 2013, pourtant, aucune peine de prison ferme n’a été prononcée. À chaque fois, on arrête momentanément des jeunes, pour des motifs secondaires comme ‘attroupement illégal', puis on les relâche au bout de quelques jours ou de quelques semaines. De même, depuis le meurtre de mercredi, il n’y a eu aucune arrestation. Pourtant on voit clairement le visage de certains bandits sur la vidéo ! Pourquoi le gouvernement ne fait-il rien pour mettre fin à ces violences ?
 
Nous atteignons un niveau de haine et de violence sans précédent. Qu’un tel meurtre ait lieu sans provoquer de réaction de la part des autorités est bien le signe de l’abandon de la région par l’État central.

Le Yémen accepte de devenir une fédération de six régions

Le Yémen accepte de devenir une fédération de six régions

12/02/2014 - 11:08


SANAA (SIWEL) — Le président du Yémen a approuvé lundi dernier la transformation du pays en un Etat fédéral composé de six régions, ont rapporté les médias officiels yémenites


Le Président Hadi à l'issue de la conférence de dialogue national (PH/Reuters)
Le Président Hadi à l'issue de la conférence de dialogue national (PH/Reuters)
L'approbation finale a été donnée par un comité présidé par le président Abd-Rabbu Mansour Hadi après deux semaines de négociations avec les délégués de tout le pays. 

Hadi est également chargé de rédiger une nouvelle constitution qui sera à la base des élections prévues pour l'année prochaine. 
La structure fédérale devrait être inscrite dans la nouvelle constitution qui doit être soumis à un référendum. 

Dans le nouveau système, le sud est divisée en deux régions, Aden et Hadramaout. La partie nord du pays a été, elle, divisée en quatre régions, Saba, Janad, Azal et Tahama. 

La capitale, Sanaa, serait une "ville fédérale" qui ne serasoumise à aucune autorité régionale et la constitution garantira sa "neutralité", a indiqué l'agence Saba. qui a ajouté que la ville portuaire d'Aden aurait également un statut spécial et sera dotée de "pouvoirs législatifs et exécutifs indépendants". 

Le Yémen, qui est dans la tourmente depuis les protestations de masse de 2011 ayant finalement forcé l'ancien président Ali Abullah Saleh à quitter le pouvoir, est aux prises avec une rébellion chiite au nord, le militantisme islamiste au sud et des bouleversements économiques. 

wbw 
SIWEL 121108 FEV 14