mercredi 13 novembre 2013

Illoula Oumalou: pour gommer la trace de Ferhat Mehenni, le maire FFS débourse 700 millions de centimes pour de la "peinture" rouge, blanche et verte

Illoula Oumalou: pour gommer la trace de Ferhat Mehenni, le maire FFS débourse 700 millions de centimes pour de la "peinture" rouge, blanche et verte

13/11/2013 - 19:08

ILLOULA OUMALOU (SIWEL) — La commune d'Iloula Oumalou, « coupable » d’avoir enfanté le leader kabyle Ferhat Mehenni fait constamment l’objet de diffamation de la part de la presse arabophone. On se souvient de la fausse interview de la mère du président du Gouvernement provisoire kabyle et des reportages sur les « va-nu-pieds analphabète » d’Illoula Oumalou. Mais le Maire FFS de la localité, Yazid Belkalem, élu parce que « d’origine kabyle » et faute de mieux, a voulu apporter lui aussi sa contribution en effectuant un ravalement de la façade de la mairie pour la repeindre aux couleurs du drapeau algérien, histoire de gommer la résistance à l’assimilation arabo-islamique caractérisée par les couleurs du drapeau amazigh.


La mairie d'Illoula Oumallou repeinte aux couleurs de l'Algérie. Matoub Lounes ne croyait pas si bien dire "jeggren s ddin d taarabt tamurt n Lzzayer...ma d ddwas an cerreg tamurt tura (Photo SIWEL)
La mairie d'Illoula Oumallou repeinte aux couleurs de l'Algérie. Matoub Lounes ne croyait pas si bien dire "jeggren s ddin d taarabt tamurt n Lzzayer...ma d ddwas an cerreg tamurt tura (Photo SIWEL)
Régulièrement, la commune d’Illoula Oumalou fait l’objet d’attaques en règle de la part de la presse arabophone. On se souvient en effet de l’article diffamatoire qui avait abusé de la naïveté de la vieille mère du leader kabyle, Ferhat Mehenni, et qui lui faisait renier son propre fils. la vieille dame de 80 ans avait failli en faire un arrêt cardiaque ! On se souvient également de l’article qui faisait état des « débauchés » d’Illoula Umalou, décrivant cette localité comme étant « peuplée d’analphabète et de de va-nu-pieds » dont « les enfants vont à l’école à dos d’âne ». La presse arabophone, pathétique dans son irrésistible désir de salir à tout prix la région natale de Ferhat Mehenni, ne se rend même pas compte des aberrations haineuses de ses publications contre un homme à qui la fondation internationale Guissi a décerné cette année le prix de la paix.


Le Maire FFS de la localité,lui aussi, aurait bien voulu participer au lynchage médiatique mais ne pouvant décemment pas prendre la parole pour ajouter sa voix au déferlement haineux qui se déchaîne régulièrement contre Ferhat Mehenni et sa commune de naissance_ à laquelle ils ne pardonnent pas d’avoir enfanté ce leader incorruptible de la cause kabyle_, le maire FFS, le dénommé Yazid Belkalem, a tenu lui aussi a contribuer à sa manière et, qui mieux est, avec les impôts des habitants, se réjouissant très certainement à l’avance de faire payer ainsi les citoyens de la commune.

En effet, pour contrer l’image révolutionnaire kabyle de la localité, il a fait peindre la totalité de la façade du siège de sa mairie aux couleurs du drapeau algérien pour effacer les couleurs du drapeau amazigh associée à cette localité. Selon nos sources, l’opération de ravalement de la façade a couté la bagatelle de 700 millions de centimes dans une localité où la route du chef-lieu même de la commune est quasiment impraticable.
Ce maire a gaspillé 700 millions de centimes juste pour affirmer le caractère algérianise de la commune parce que c’est là qu’est né le leader kabyle qui porte le projet de l’affranchissement de la kabylie, alors que sa mairie a été fermée à plusieurs reprises par les citoyens pour cause de « mauvaise gestion » et d’inefficacité totale à régler les problèmes de la commune.

Selon des citoyens d’Illoula Oumalou, le maire FFS a été pris d’une rage folle lorsque le mouvement associatif a érigés deux tableaux géants, l’un de Ferhat Mehenni et l’autre de Matoub Lounes à l'entrée de la commune. C’est à la suite de la mise en place de ses deux symboles de la "Kabylie incorruptible", une notion qui visiblement met plutôt mal à l'aise le maire FFS, que Yazid Belkalem, a décidé de puiser, dans le budget de la commune, 700 millions de centimes algériens pour repeindre en blanc rouge et vert la devanture du siège de la mairie.

Ainsi, le président de cette APC gaspille l'argent des contribuables pour un projet destiné colmater sa rage quand il aperçoit les tableaux géants de Ferhat Mehenni et de Matoub Lounes.

Ainsi va la Kabylie, hier, aujourd’hui et demain. Cela durera encore et encore tant que la Kabylie ne se sera pas affranchie du racisme primaire de l’idéologie arabo-islamique qui gangrène la Kabylie, l’Algérie et l’Afrique du Nord.

cdb,
SIWEL 131908 NOV 13

Kidal : La France parjure prépare le terrain au massacre touareg

Kidal : La France parjure prépare le terrain au massacre touareg

14/11/2013 - 01:35

KIDAL C’est demain que la France, sous couvert de la Minusma, veut remettre le Gouvernorat et la Radio de Kidal à l’arme malienne ; une armée experte en exaction sur les vieillards, en viol sur les femmes et en assassinat ethnique. La France parjure, la France qui ment et se joue des victimes d’une Histoire qu’elle leur a imposé par la force au lendemain des prétendues indépendances africaines. La France qui s’accommode des islamistes terroristes qu’elle réhabilite au détriment des indépendantistes touaregs s’apprête à livrer sa dernière bataille pour remettre la vie des azawadiens entre les mains de criminels. La France a trompé le peuple de l’Azawad et le MNLA.


Avant de les livrer au massacre, l’armée française fouille dans les maigres affaires des populations de l'Azawad réduites à vivre traquées par ces supers héros de la liberté (PH/DR)
Avant de les livrer au massacre, l’armée française fouille dans les maigres affaires des populations de l'Azawad réduites à vivre traquées par ces supers héros de la liberté (PH/DR)
Mais si le MNLA a été contraint par la France de remettre Kidal entre les mains des maliens, les femmes, les jeunes, les militants et les combattants de la libération de l’Azawad ne l’entendent pas de cette oreille car pour eux, et pour l’avoir vécu mille et une fois, s’il est bien une chose dont ils sont certains, c’est que « le prix de la liberté sera coûteux que celui de l’occupation malienne ». Parole de touaregs sous occupation malienne depuis 50 ans.

La trahison de la France ne date certes pas d’aujourd’hui mais elle se fait désormais au grand jour et ne s’encombre plus de ses soi-disant principes de droits de l’homme. Aujourd’hui la France, mille fois parjure, déclare la guerre aux droits de l’homme et au droit du peuple touareg à vivre dans la paix et la sécurité. Quelle honte pour la France, elle ne sera jamais tombée si bas que sous le règne de ce gouvernement socialiste, digne successeur de celui qui avait voté les pouvoirs spéciaux, c'est-à-dire la légalisation de la torture, durant la guerre d’Algérie.

femme touaregue contre soldta français de serval ou le courage et la dignité face à l'injustice et à l'arbitraire (PH/DR)
femme touaregue contre soldta français de serval ou le courage et la dignité face à l'injustice et à l'arbitraire (PH/DR)
Froidement, la France de François Hollande a abusé du MNLA et l’a mené, étape par étape, de concession en concession au point de non retour en usant de promesses qu’elle savait par avance qu’elle ne tiendrait jamais. Elle a froidement organisé la submersion du MNLA avec la mise en place de prétendus « groupes rebelles » qu’elle a inventés de toute pièce, comme le MAA, habile recyclage du Mujao et elle a réhabilité Ansar Dine en ce fameux HCUA qu’elle a sournoisement mis dans les pattes du MNLA pour lui dénier sa légitime représentativité et le compromettre dans une cohabitation qu’elle lui a par ailleurs imposée.

Aujourd’hui, après avoir abusé du MNLA et du peuple touareg, la France compte passer à l’action pour régler définitivement la question de l’Azawad à la façon malienne. Les forces de Serval et celle de la MINUSMA contrôlées par Paris ont déjà réprimé une manifestation de femmes à Kidal. Demain, la France va-t-elle faire usage de ses armes contre le peuple de l’Azawad ? « Chiche ! Qu’elle le fasse donc disent les femmes de Kidal ». « Nous préférons mille fois mourir sous les balles que d’êtres achevées à la machette comme des bêtes sauvages, après avoir été violées, torturées, massacrées ». Les femmes et les jeunes de Kidal manifestent depuis 3 jours à Kidal. Tous refusent la reddition, même si le MNLA a cédé au chantage des forces armées françaises. Même les combattants du MNLA, dans leur grande majorité refusent la décision politique du MNLA.


Serval assiégé par les femmes de Kidal " Non au Mali dans l'Azawad" (PH/DR)
Serval assiégé par les femmes de Kidal " Non au Mali dans l'Azawad" (PH/DR)
Depuis 3 jours, les femmes et les jeunes de Kidal manifestent sans relâche pour exprimer leur refus de voir revenir le Mali. Partout le drapeau de l’Azwad est déployé. De quel droit la France disposerait ainsi de la vie des touaregs ? Aujourd’hui, à la veille du jour fatidique, le siège du Gouvernorat et de la Radio ont été assiégés par les manifestants. Les mêmes soldats français se retrouvent face aux mêmes femmes qui avaient envahi le tarmac de l’aéroport de Kidal pour empêcher l’avion de 3 ministres maliens. La honteuse répression que leur avait fait subir Serval ne les a pas empêchés de revenir leur crier en face leur refus de se laisser déposséder d’un territoire pour lequel ils luttent au prix de tant de vie depuis 50 ans.

maa,
SIWEL 140135 NOV 13

Non au Mali (PH/DR)
Non au Mali (PH/DR)

Bureau du MNLA à Kidal (PH/DR)
Bureau du MNLA à Kidal (PH/DR)

Kidal : La France parjure prépare le terrain au massacre touareg

Pour mieux comprendre la guerre faite aux touaregs (PH/DR)
Pour mieux comprendre la guerre faite aux touaregs (PH/DR)

C'est maintenant qu'ils ont le plus besoin d'être soutenus(PH/DR)
C'est maintenant qu'ils ont le plus besoin d'être soutenus(PH/DR)

Kidal : La France parjure prépare le terrain au massacre touareg

les enfants manifestents contre le retour du Mali (PH/DR)
les enfants manifestents contre le retour du Mali (PH/DR)

Veillard battu à Gao(PH/DR)
Veillard battu à Gao(PH/DR)

La Minusma (PH/DR)
La Minusma (PH/DR)

Minusma (PH/DR)
Minusma (PH/DR)

Le camps de Serval assiégé par les femmes(PH/DR)
Le camps de Serval assiégé par les femmes(PH/DR)

manifestation à Kidal ce mercredi matin contre le retour du Mali dans les bagages des français(PH/DR)
manifestation à Kidal ce mercredi matin contre le retour du Mali dans les bagages des français(PH/DR)

Ni Mali Ni Aqmi, Azawada SOUVERAIN
Ni Mali Ni Aqmi, Azawada SOUVERAIN

Radio Azawad(PH/DR)
Radio Azawad(PH/DR)

Femmes touarègue(PH/DR)
Femmes touarègue(PH/DR)

Plus jamais ça !(PH/DR) Plus jamais ça !(PH/

Ouvertement accusé de trahison, Bilal Ag Acherif est publiquement désavoué par un membre du bureau politique

Ouvertement accusé de trahison, Bilal Ag Acherif est publiquement désavoué par un membre du bureau politique

13/11/2013 - 11:18

KIDAL (SIWEL) — Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, membre du bureau politique du MNLA, a déclaré hier à Siwel « qu’il s’opposait catégoriquement à la liquidation du MLNA par Bilal Ag Acherif à travers ses penchants aux groupes salafistes et à sa non maturité politique pour conduire la destinée du peuple de l’Azawad ». Dimanche dernier, le site d’information Toumast Press publiait déjà un article faisant mention d’une violente opposition entre des membres de la direction du MNLA, dont Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, et Bilal Ag Acherif, secrétaire général du MNLA suite à cette nouvelle tentative de fusionner, en catimini, le MNLA avec Ansar Dine (actuel HCUA) et de modifier le drapeau de l’Azawad qui dérange le HCUA. Dans le même temps, depuis plus d’une semaine, les populations civiles, les militants et les combattants du MNLA dénoncent publiquement « la trahison de Bilal Ag Acherif »


Ibrahim Ag Mohamed Assaleh dénonce la tentative de liquidation du MNLA, il a déclaré « s’opposer  à la liquidation du MLNA par Bilal Ag Acherif à travers ses penchants aux groupes salafistes  et à sa non maturité politique pour conduire la destinée du peuple de l’Azawad » (PH/DR)
Ibrahim Ag Mohamed Assaleh dénonce la tentative de liquidation du MNLA, il a déclaré « s’opposer à la liquidation du MLNA par Bilal Ag Acherif à travers ses penchants aux groupes salafistes et à sa non maturité politique pour conduire la destinée du peuple de l’Azawad » (PH/DR)
Le 3 novembre, Toumast Press dénonçait dans ses colonnes « Le plan machiavélique orchestré par Alghabass Ag Intallah (chef du HCUA) pour la destruction du MNLA, à Ouagadougou, où Bilal Ag Acherif et sa mafia font le forcing pour que le MNLA soit dissous et qu'un nouveau drapeau soit choisi ». Bilal Ag Acherif était accusé de vouloir « remettre l'Azawad entre les mains de ses deux plus grands ennemis: le terroriste Iyad Ag Ghaly et son adjoint Alghabass Ag Intallah ».

Le site d’information azawadien rapportait également que « les populations de l'Azawad n’étaient pas disposées à voir leur œuvre remise en cause par une mafia et une "cliquaille qui est dans toutes les sauces anti-Azawad », affirmant que « depuis les débuts de la rencontre entre Bilal Ag Acherif et Alghabass Ag Intalla, les jeunes et surtout les femmes de l'Azawad ont envoyés des messages clairs à Bilal Ag Acherif et à sa mafia leur disant qu'ils n'accepteront jamais la destruction de ce pourquoi ils ont connu les pires des souffrances ».

Toumast Press rapporte l’information selon laquelle, « ce sont désormais les combattants, les leaders tribaux et les réfugiés qui s'opposent au coup d'état que compte leur faire le stratège Bilal Ag Acherif ». Le site d’information touareg rapporte que « Pour parvenir à remettre les clefs de l'Azawad entre les mains de ses plus grands ennemis, Bilal Ag Acherif a écarté tous ceux qui pouvaient s'opposer à une fusion avec le HCUA, anciennement Ansar Adine […] en envoyant, entre autre, Ibrahim Ag Mohamed Assalah en mission à Bamako et en écartant tous ceux qui s’étaient déjà opposé à lui dans sa première tentative de fusionner avec Ansar Dine ».

A la signature des accords de Ouagadougou : Le Colonel Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l’administration territoriale du Mali avec Bilal Ag Acherif, SG du MNLA. A sa gauche, Alghabass Ag Intalla, successeur d’Iyad Ag Ghaly à la tête d’Ansar Dine, rebaptisé HCUA et réhabilité par la France et ses semblables pour continuer le travail de destruction des laïco-indépendantistes du MNLA (PH/DR)
A la signature des accords de Ouagadougou : Le Colonel Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l’administration territoriale du Mali avec Bilal Ag Acherif, SG du MNLA. A sa gauche, Alghabass Ag Intalla, successeur d’Iyad Ag Ghaly à la tête d’Ansar Dine, rebaptisé HCUA et réhabilité par la France et ses semblables pour continuer le travail de destruction des laïco-indépendantistes du MNLA (PH/DR)
Rapportant les propos qu’Ibrahim Ag Mohamed Asslaeh a tenu à Bilal Ag Acherif, Toumast Press écrit « Après avoir pris conscience du jeu machiavélique qui se tramait à Ouagadougou en vue de la destruction du MNLA, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh a appelé Bilal Ag Acherif et toute sa mafia pour leur dire la traitrise ultime à laquelle ils essayent de s'adonner contre l'ensemble de l'Azawad. Entre autres, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh leur a dit: "vous êtes tous des lâches. Vous faites semblant d'être pour l'Azawad, vous vous cachez derrière vos couvertures et vos turbans, et à la première occasion, vous essayer de remettre l'Azawad entre les mains de ses plus grands ennemis? Il n'y a pas une plus grande lâcheté que ceci. Vous n'avez même pas le courage d'assumer vos actions. Vous me faites tous honte." »

Nous avons pris contact avec Ibrahim Mohamed Assaleh pour que ce dernier confirme les propos rapportés par Toumast et clarifie éventuellement sa position vis-à-vis de la trahison de Bilal Ag Acherif. L’ancien député, membre de la direction du MNLA a confirmé tous les propos rapportés par Toumast Press. Il a en outre précisé à Siwel : « qu’il s’opposait énergiquement à la liquidation du MLNA par Bilal Ag Acherif à travers ses penchants aux groupes salafistes et à sa non maturité politique pour conduire la destinée du peuple de l’Azawad ». Selon nos informations, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh n’est pas le seul membre de la direction à s’opposer aux plans de Bilal Ag Acherif. Il en est de même pour l’Etat-major du MNLA. Pour rappel, ce sont contre les terroristes d’Ansar Dine et ses alliés d’Aqmi que les troupes du MNLA ont essuyé le plus de victimes.

Seulement, le MNLA semble être dans l’œil du cyclone, trahi et déstabilisé en interne, menacé par une coalition militaire internationale disproportionnée, le MNLA s’est résolu à quitter le Gouvernorat et la radio de Kidal, malgré les protestations de la population civile : « avec cette déstabilisation en interne en plus d’une menace très claire d’attaque internationale contre nos positions, c’est ça ou c’est la guerre frontale avec la France, la MINUSMA, l’armée malienne et ses milices ganda, en plus des groupes terroristes qui ne ciblent que le MNLA dans l’Azawad…ça fait beaucoup en même temps » nous confie un officier de l’Etat-major du MNLA.

Les femmes et les jeunes de Kidal attendaient de pied ferme Bilal Ag Acherif qui ne s'est finalement pas rendu à Kidal (PH/DR)
Les femmes et les jeunes de Kidal attendaient de pied ferme Bilal Ag Acherif qui ne s'est finalement pas rendu à Kidal (PH/DR)
La trahison de Bilal ag Acherif a clairement été dénoncée par la société civile, ainsi, Assi Walet Hitta, la présidente de l'Association des Femmes de l'Azawad a clairement signifié à Bilal Ag Acherif « nous les femmes avons affronté le Mali pour l'Azawad. Nous avons affronté les terroristes pour l'Azawad. Nous n'hésiterons jamais à affronter certains parmi nous pour l'Azawad. »

De leur côté, les jeunes de l’Azawad ont dépêché une délégation de représentants de la jeunesse azawadienne au Palace Hôtel de Ouagadougou au moment où se déroulait les discussions entre les responsables du MAA (Mouvement Arabe de l'Azawad), le HCUA (ancien Ansar Adine) et Bilal Ag Acherif, mais ce dernier a refusé de les recevoir et s’est retranché dans sa chambre d’hôtel. D’autre part, Bilal Ag Acherif qui devait se rendre hier à Kidal s’est désisté au dernier moment après avoir appris que la population avait assiégé l’aéroport de Kidal pour l’y attendre de pied ferme. Craignant d’affronter le déshonneur d’un désaveu public, Bilal Ag Acherif est resté à Ouagadougou.

Pour les azawadien et certains membres de la direction du MNLA, il ne fait désormais plus de doute que le premier responsable de la déroute du MNLA n’est autre que Bilal Ag Acherif, le maillon par lequel le MNLA devait dès le départ être détruit. Et en effet, c’est lui qui a tenté une première fois de fusionner avec Ansar Dine, et c’est encore lui, avec l’appui de la France et de Bamako, qui tente à nouveau de dissoudre le MNLA pour le mêler, cette fois à deux organisations dont les passerelles avec le terrorisme islamiste et l’organisation criminelle Aqmi sont avérées.

Serval, MINUSMA, FAMA: une coalition formée de la France et de ses vassaux africains en guerre contre le peuple touareg (PH/DR)
Serval, MINUSMA, FAMA: une coalition formée de la France et de ses vassaux africains en guerre contre le peuple touareg (PH/DR)
Aujourd’hui, le MNLA et le peuple de l’Azawad, piégés par la France, sont assiégés par les islamistes et les forces « de paix » internationales qui les menace d’une guerre frontale. L’Azawad est submergé par la haute trahison du premier responsable du MNLA, en même temps que par les menaces, de plus en plus nettes et sans complexes, de la France, celle-ci menaçant de faire usage de ses armes contre le peuple azawadien et le MNLA.

Mais, malgré la disproportion des forces en présence, les populations civiles, en particulier les jeunes et les femmes, se disent prêts à affronter SERVAL et la MINUSMA si le MNLA ne le fait pas. Et quotidiennement, des manifestations se tiennent à Kidal et dans les camps de réfugiés, tantôt pour dénoncer la trahison de Bilal Ag Acherif, tantôt pour dénoncer la lâcheté et la trahison de la France et tantôt pour rappeler le MNLA à ses engagements envers le peuple de l’Azawad et non pas envers des institutions internationales qui s’apprêtent à livrer l’Azawad à la boucherie malienne, en dépit de sa parfaite connaissance des actes inhumains commis par le Mali contre le peuple de l’Azawad.

Les populations civiles savent également que la France est bien plus disposée à accepter l’existence légale de l’islamisme, arrière chambre du terrorisme, que d’admettre la justesse et la légitimité des aspirations du peuple touareg à vivre dans la paix, la liberté et la sécurité. Pour la France, l’ennemi ce n’est pas le terroriste islamiste, c’est bel et bien le touareg laïc.

Signature des accords de Ouagadougou : Alghabass Ag Intalla, est le  bras droit d’Iyad Ag Ghaly qui a mené l’attaque contre la ville de Kona et donc permis le déploiement de l’armée française au Mali et surtout dans l’Azawad. Grace à la diplomatie française, Alghabass Ag Intalla est revenu s’installer à la table des négociations sous le nouveau nom (HCUA) donné à l’organisation terroriste Ansar Dine, pourvu que le MNLA , seul à porter les aspirations  indépendantistes du peuple soit noyé et à terme détruit.(PH/DR)
Signature des accords de Ouagadougou : Alghabass Ag Intalla, est le bras droit d’Iyad Ag Ghaly qui a mené l’attaque contre la ville de Kona et donc permis le déploiement de l’armée française au Mali et surtout dans l’Azawad. Grace à la diplomatie française, Alghabass Ag Intalla est revenu s’installer à la table des négociations sous le nouveau nom (HCUA) donné à l’organisation terroriste Ansar Dine, pourvu que le MNLA , seul à porter les aspirations indépendantistes du peuple soit noyé et à terme détruit.(PH/DR)
En effet, c’est bien la France qui a imposé la réhabilitation politique des bras droits de Ansar Dine, notamment Alghabass Ag Intalla et Hamada ag Bibi, contre les laïcs du MNLA. C’est encore la France qui a imposé le HCUA à la table des négociations pour diluer le MNLA, c’est la France qui a demandé la levée des mandats d’arrêts internationaux contre ces deux terroristes avérés, c’est la France qui a ordonné à Bamako de les accepter comme candidats maliens à la députation à Kidal. Et enfin, c’est la France qui a négocié avec cette secte terroriste la libération de ses 4 otages contre rançon, contre l’impunité pour Iyad ag Ghaly et contre la réhabilitation politique de ses lieutenants au détriment du MNLA.

Toutes ces écœurantes manipulations n’ont fait qu’encourager Bilal Ag Acherif et ses ouailles à tenter de liquider le MNLA pour rejoindre le clan de ces « terroristes fréquentables », ceux avec lesquels la France et le monde dit libre pactisent dans l’intérêt bien compris de l’économie européenne, basée, hier comme aujourd’hui, sur la spoliation des peuples. Mieux vaut pour la communauté internationale accepter les doléances des islamistes terroristes que celle des peuples qui posent la problématique de frontières coloniale qui, par ailleurs, relèvent exclusivement de l’irresponsabilité criminelle du colonialisme français. Non monsieur Hollande, la Françafrique c’est loin d’être fini.

zp,
SIWEL

Mouvement Amazigh au Maroc : L’amazighité et les défis de la situation actuelle en Afrique du Nord débattus

Mouvement Amazigh au Maroc : L’amazighité et les défis de la situation actuelle en Afrique du Nord débattus

13/11/2013 - 11:55

MEKNES (SIWEL) — Réunies à Meknès, les organisations et associations amazighes ont débattu de la situation de l'amazighité et les défis qui s'imposent devant son épanouissement. Communiqué de la Coordination Nationale Amazighe à Méknès résume les travaux de la rencontre.


Les militants amazighs marocains font un constat de plusieurs années de combat. PH/DR
Les militants amazighs marocains font un constat de plusieurs années de combat. PH/DR
La rencontre des organisations et associations amazighes à Méknès les 09 et 10 Novembre 2013 au siège de l’association Assid, en coordination avec la Commission constituée lors de la rencontre d’Imzourn du 13-14 Avril 2013, intervient dans un contexte international, régional et national qui impose de grands défis au Mouvement Amazigh en Afrique du Nord (Tamazgha) en général, au Maroc en particulier. Cette rencontre Nationale à laquelle ont participé des dizaines d’organisations, d’associations et de coordinations amazighes a, deux jours durant, étudié de manière profonde et responsable, à travers de sérieux débats, l’état actuel de la question amazighe à travers les axes suivants :

- L’amazighité et les défis de la situation actuelle en Afrique du Nord;
- L a coordination amazighe : contexte, fonctions, organisation ;
-les perspectives de l’action amazighe dans le contexte international et les développements actuels en Afrique du Nord ;
-l’amazighité et la situation politique actuelle au Maroc : la problématique constitutionnelle, les lois organiques, les partis politique ;
-l’amazighité et le dossier des richesses et de la justice spatiale ;

Après avoir rappelé les différentes étapes de l’histoire militante du Mouvement Amazigh avec ses réussites et ses échecs, après avoir analysé les différents aspects des perspectives de la situation actuelle du Mouvement Amazigh et constaté l’urgente nécessité d’une action commune de toutes les composantes de ce Mouvement afin de donner plus de force à la voix et l’action amazighe dans toutes ses dimensions, surtout à un moment où l’on cherche à remettre la question amazigh au premier carré, les participants à cette rencontre affirment ce qui suit :

- L’élection d’un Bureau de Coordination Nationale avec la mission de multiplier les rencontres et le dialogue avec toutes les composantes du Mouvement Amazigh, analyser les projets et rédiger les textes fondateurs, établir un plan dans le but de mettre en place une stratégie pour une action dans un front unifié ;
-l’élargissement des débats afin de développer l’action de la Coordination Nationale après la troisième rencontre nationale dont le lieu et la date seront fixés ultérieurement ;
-la réaffirmation des revendications du Mouvement Amazigh dans tous leurs aspects, surtout ce qui a trait à la problématique constitutionnelle, et à la nécessité de militer pour une constitution démocratique dans la forme et l’esprit, une constitution qui reconnaît l’amazighité du Maroc comme Etat fédéral et laïc, et faisant des Droits de l’Homme et des traditions amazighes positives les unes des sources de sa législation ;

-le soutien et la solidarité avec l’action légitime des mouvements de contestation au Maroc (20 Février, Imider, Targuist, mouvements des chômeurs, les victimes des expropriations et du pillage des richesses, coordination de la société civile du Sous Massa Draâ, Aguelmim, Smara, organisation Izerfane, Tadouarte, etc…), sans oublier les organisations interdites ou sous blocus ;
-l’entière solidarité avec les détenus du Mouvement Amazigh (Mastapha Oussaya, Hamid Aâttouch, Mastapha Bouhenni, Mastapha Ouchtobane) et la demande de leur libération immédiate et sans conditions ;
-le soutien au combat du peuple amazigh sur tout le territoire de Tamazgha (Libye, Tunisie, Algérie, Egypte, Iles Canaries, Azawad…) ;
-la demande de revalorisation des véritables martyrs du peuple marocain, et en premier les martyrs de la résistance armée (Moulay Mohand, Moha Ouhammou Azayi, Aâddi Oubihi, Abdallah Azakour, Ahmed Koukliz, etc…), ainsi que les martyrs de l’Armée de Libération avec à leur tête Abbas Alamssaâdi ; enfin la demande de faire la lumière sur la disparition de Boujemaâ Elhabbaz et Haddou Ouqchich.

-la réaffirmation des participants de leur détermination à s’opposer à toute tentative d’atteinte à la légitimité de la cause amazighe ainsi que leur volonté de soutenir tout mouvement amazigh dans son action contre toute forme d’exclusion et de marginalisation dont souffrent tous les imazighen du Maroc ;

Enfin, les participants à cette rencontre Nationale du Mouvement Amazigh renouvellent leur appel à toutes les militantes et militants du Mouvement Amazigh, à toutes les organisations et associations amazighes, à adhérer à cette coordination nationale dans la perspective d’élaborer une stratégie d’action amazighe commune à l’avenir.

dm
SIWEL 13 1155 NOV 13