jeudi 7 novembre 2013

Boudiaf était avec l’armée marocaine ! | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Eternel Conflit algéro-marocain
La faute incombe aux militaires algériens qui alimentent une tension pour aucune raison apparente. C’est une réalité qu’il faut dire mais aussi admettre. Que gagnera l’Algérie dans ces conflits ? Le sud marocain sera toujours marocain. Que pèsera le pays de Bouteflika devant les puissances mondiales qui se sont toutes alignées sur les thèses marocaines ? Les Algériens qui n’arrivent même pas à sauvegarder leur souveraineté aérienne de leur propre pays, comme l’atteste l’utilisation de l’armée Française de l’espace aérien algérien au début de cette année lors de l’attaque de l’Azawad, peuvent-ils libérer une partie de la nation marocaine ? Impossible. Et ces algériens le savent pertinemment.
07/11/2013 - 11:06 mis a jour le 07/11/2013 - 13:48 par Farid M.

Le litige entre l’Algérie et le Maroc n’a aucune raison d’exister. Même si au début, le Maroc n’a consenti aucun effort pour améliorer les relations entre les deux pays, ces derniers temps, il suffit que l’Algérie se retirait du conflit Saharaoui pour que tout revienne dans l’ordre et en finir avec cette guerre froide qui pénalise tous les peuples de l’Afrique du nord.
La faute incombe aux militaires algériens qui alimentent une tension pour aucune raison apparente. C’est une réalité qu’il faut dire mais aussi admettre. Que gagnera l’Algérie dans ces conflits ? Le sud marocain sera toujours marocain. Que pèsera le pays de Bouteflika devant les puissances mondiales qui se sont toutes alignées sur les thèses marocaines ? Les Algériens qui n’arrivent même pas à sauvegarder leur souveraineté aérienne de leur propre pays, comme l’atteste l’utilisation de l’armée Française de l’espace aérien algérien au début de cette année lors de l’attaque de l’Azawad, peuvent-ils libérer une partie de la nation marocaine ? Impossible. Et les algériens le savent pertinemment.
Pour l’histoire, les hommes qui ont libéré l’Algérie du joug colonial sont tous du côté marocain. Ils sont restés toute leur vie reconnaissants envers ce pays frère et voisin qui a joué un rôle prépondérant dans la l’indépendance de l’Algérie. Krim Belkacem, Aït Ahmed, Ferhat Abbas, Khider, pour ne citer que cela, ont tous dénoncé l’attitude des décideurs algériens qui ont pris le pouvoir après 1962. C’est grâce au Maroc que l’Algérie avait pris part au congrès de Ben Doug en 1956. C’était la première victoire diplomatique de l’Algérie durant la guerre de libération nationale. Durant la guerre, alors que la Tunisie prenait un quota de 10% de toutes les armes achetées par le FLN et qui transitaient par ce pays, le Maroc n’a jamais pris aucune cartouche. Ce ne sont pas les exemples qui manquent pour démontrer l’aide précieuse que le Maroc avait apporté pour le peuple Algérien. La liste est très longue. Inutile de rappeler que le Maroc était le premier pays au monde à reconnaître officiellement le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne, GPRA, lors de sa création. Pour l’histoire, lors de conflits de 1976 à Tindouf entre l’armée algérienne et Marocaine, le père du FLN (le vrai FLN !), Mohamed Boudiaf, était dans les rangs de l’Armée marocaine ! Une anecdote que sûrement beaucoup d’Algériens ignorent. Boudiaf, qui était reconnaissant envers le Maroc s’est soulevé contre le dictateur Boumedienne qui était, avec son comparse Ben Bella, derrière ce conflit. Il est absurde de comparer le patriotisme de Boudiaf avec le tyran Boumedienne !
« Dites à Boumedienne, que les Marocains aiment l’Algérie »
1976, l’Algérie avait mobilisé son armée à Tindouf de peur, soi-disant de voir le Maroc envahir l’Algérie. Des jeunes militaires de l’époque ont raconté comment ils ont vécu cette période. Une période que rares sont les algériens connaissent. « Sur le front et les postes avancés, tous les militaires étaient des Kabyles ce qui a suscité notre curiosité. Je me souviens de ces nuits cauchemardesques que nous avons passées à Tindouf. J’avais juste terminé mes études lorsque l’on m’a embarqué à Tindouf avec d’autres amis. Tous les jeunes mobilisés étaient instruits et gradés », témoigna Hocine, qui vit aujourd’hui en France.
« Il n’y avait pas d’affrontements armées. Les troupes marocaines étaient très loin. Nous avions même l’impression qu’ils avaient cédé leur territoire. Je vous raconte une anecdote qui va vous surprendre peut être. Après plus d’un mois au front et nous avions perçu aucune apparition de l’armée marocaine, nous circulions par fois sans armes sur les terroirs marocains. Y avait beaucoup de perdrix que nous aimions chasser. Un soir, une patrouille marocaine nous a surpris dans leur territoire. Nous avions très peur et nous avons cru que c’était notre fin. Les marocains nous ont capturés et arrêtés. Ils étaient des Berbères comme nous. Ils nous traité comme des frères. Ils ont pris nos armes et nous ont posé juste quelques questions. Moins de 4 heures après notre arrestation, la même patrouille nous a posé à l’endroit où ils nous ont arrêtés. les militaires marocains ont rendu nos armes et ont pris que les munitions par mesure de sécurité », raconta Hocine.
« Avant de nous relâcher, un militaire marocain, qui avait l’air d’être un haut gradé, nous a demandé de passer un chaleureux bonjour à tous les militaires algériens qui étaient au front. Il m’avait dit ceci : dites à vos amis de rentrer chez eux et ils n’ont rien à faire ici. Dites aussi à vos supérieurs que les marocains veilleront sur vos frontières et n’oubliez pas de dire à Boumedienne que les dirigeants Marocains aiment les Algériens plus que lui. Il le sait bien et ça sera juste un rappel pour lui », raconta avec des détails Hocine qui veut même publier tout un livre à ce sujet après sa retraite.
Hocine dit être étonné aujourd’hui de voir des Algériens prendre le conflit Saharoui comme une cause nationale. « Je me souviens comme si c’était hier du chanteur Kabyle Hamidouche qui était mobilisé avec nous. Il était très sensible. Il a passé des moments très durs. Il ne mangeait pas, ne dormait pas. Hamidouche était très choqué et n’arrivait pas à supporter le racisme de nos supérieurs arabes qui nous traitaient de poux ! Un jour, un de nos amis Kabyle a été tué froidement par un capitaine arabe pour une histoire banale. Hamidouche avait sombré dans la déprime. La victime était son ami intime. Quelques années après, le chanteur Hamidouche avait consacré des chansons tristes sur cette période qui l’a marqué à jamais. Je l’ai rencontré pour la dernière à Paris en 1989 », relata Hocine les larmes aux yeux. La vérité sur le conflit algéro marocain sera-t-il connu ? Boumediene a laissé un venin immortel à l’Afrique du nord.
Farid M.

Violences sexuelles | Afrique du Sud : viole-moi si tu peux ! | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

07/11/2013 à 15:20
Diminuer la taille du texte Augmenter la taille du texte Imprimer Envoyer
L'oeil de Glez. L'oeil de Glez. © Glez
Les agressions sexuelles sont-elles en recrudescence en Afrique du Sud ou les tolère-t-on simplement moins ? De châtiments médiatisées en campagnes militantes, en passant par l’élaboration de nouvelles méthodes de prévention, le viol fait l’actualité…
Les abus sexuels font la une des gazettes sud-africaines. Le 1er novembre dernier, au parquet de Swellendam, un Sud-africain de 21 ans, Johannes Kana, écopait d’une double peine de réclusion à perpétuité pour avoir violé et éviscéré Anene Booysen, une jeune fille de 17 ans. Les adolescents sont de plus en plus menacés par toutes sortes d’actes sauvages à caractère sexuel. Et les langues tendent enfin à se délier. Au cours de cette même première semaine de novembre, trois lycéens sud-africains dénonçaient un enseignant qui les avait harcelés pour assister à la pose d’un piercing sur ses parties génitales.
Professeur d’anatomie ou de mécanique ?
S’il serait naïf de considérer que le viol est une nouveauté, il n’en demeure pas moins qu’un rapport de l’Institut d’étude de sécurité (ISS) estimait qu’en 2012, en Afrique du Sud, "la prévalence du viol, et plus particulièrement du viol en réunion était inhabituellement élevée". Si la police locale s’arc-boute sur les chiffres de la criminalité qui auraient globalement baissé, Médecins sans frontières estime qu’une femme est violée toutes les 26 secondes dans le pays. Une fréquence que l’on rencontre habituellement dans les contrées en guerre ou le viol est utilisé comme une arme. Un Sud-africain sur trois aurait déjà participé à un rapport sexuel forcé…
Médecins sans frontières estime qu’une femme est violée toutes les 26 secondes en Afrique du Sud.
En Afrique du Sud, comme ailleurs, les victimes d’infractions sexuelles ont traditionnellement des réticences à porter plainte. D’autant que certaines agressions semblent tolérées par la société, notamment les "viols correctifs" destinés à "guérir" les lesbiennes. D’autant qu’au cours de l’année 2012, au moins 12 membres des SAPS (South African Police Service) ont été arrêtés pour agression sexuelle…
Si la défiance envers la justice est toujours patente, certains décident de traiter le mal au pubis. En 2011, une doctoresse sud-africaine, Sonnet Ehlers -elle-même violée lorsqu’elle avait 20 ans-, présentait le Rape-aXe, un préservatif féminin équipé de dents. En cas d’intrusion non sollicitée dans l’appareil génital féminin, les petits crochets “mordent” le pénis du violeur. L’agresseur se retire avec la verge emprisonnée dans le dispositif. Cette semaine, deux jeunes New-Yorkaises qui se font appeler Ruth et Yuval présentaient une réincarnation de la ceinture de chasteté. Bientôt commercialisée sous le nom d'"Anti-Rape Wear", cette culotte indéchirable fait partie d’une ligne de "vêtements anti-viol" qui assurent une protection portable contre les agressions sexuelles. Le caleçon est muni d’un verrou sécurisé par un code à 4 chiffres. Le sous-vêtement est adapté aux situations considérées à risques : lorsqu’une jeune femme se rend à un premier rendez-vous, lorsqu’elle tarde en boîte de nuit ou lorsqu’elle traverse des zones potentiellement dangereuses.
En avril dernier, trois étudiants indiens de l'université de Chennai présentaient un soutien-gorge équipé d'un système capable de lancer des décharges électriques et même d'envoyer des SMS à la police. En 2003, c’est une veste créée dans le Massachusetts qui déclenchait des décharges électriques de 80 000 volts.
Ces parades techniquement sophistiquées complètent une gamme de stratégies plus traditionnelles et moins radicales, allant de la bombe lacrymogène poivrée au cours d'autodéfense. Et pour anticiper les agressions préméditées de ceux qui intoxiquent leur futur victime, des chercheurs de l'université de Tel-Aviv ont mis au point une sorte de détecteur de violeur : une paille qui se colore dès qu’elle est plongée dans un breuvage contenant du GHB, de la kétamine ou du rohypnol ; autrement dit les "drogues du Violeur", les agresseurs étant, eux aussi, de mieux en mieux équipés.

Exclusif: Décryptage d’une vidéo d’AQMI.

Exclusif: Décryptage d’une vidéo d’AQMI.

Aqmi appelle à attaquer la France en toutes circonstances, y compris de viser les civils français.
Une nouvelle vidéo de la zone Grand Sahara d’al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) a été diffusée sur Internet à partir de la fin octobre. Son titre est "La France et la poursuite du mirage." Passée inaperçue des médias en raison de l’actualité fournie. D’abord la libération des quatre otages d’Arlit an Niger. Et ensuite l’assassinat tragique des journalistes Ghislaine Dupont et Claude Verlon près de Kidal au Mali.
Groupe La vidéo d’AQMI montre essentiellement des combattants étrangers. Ils s’expriment devant la caméra quelque part dans le Nord du Mali. Pas de scènes de combats. Quelques images de la vie courante avec l’immanquable thé du désert.
On y voit des jihadistes plaisanter et rire, s’y moquer du président François Hollande et de la France. Le film se termine même par une sorte de bêtisier. Un combattant se faisant peigner sa barbe avant d’être filmé. Un autre combattant portant un missile Sol-Air (voir Exclusif: Photo d’un tube missile Sol-Air aux mains d’AQMI) à qui on demande de sourire devant la caméra et qui ‘exécute. Dans une autre scène, on voit des jihadistes chanter sur un véhicule pickup qui file entre les dunes. Ou encore se moquer de la nourriture des soldats français -des "boites de conserve empoisonnées"- alors que leur plat du jour sera de la viande de gazelle.
Mais qu’on ne s’y trompe pas. Au delà du style convivial, le document porte deux messages jihadistes. Le premier est un appel à venir combattre les forces françaises au Mali. Les candidats au Jihad sont invités à les rejoindre. "Le Sahara est ouvert" diront plusieurs combattants pour inciter d’autres à prendre le chemin du champ malien.
Le second message, répété à plusieurs reprises par au moins trois des interviewés, est d’attaquer la France, dans ses intérêts, ses projets et ses ressortissants y compris civils. Habib el-Mauritani y dit "ils tuent des musulmans. Tuez les!", dans tous les lieux et toutes les circonstances, y compris "dans les écoles et les consulats." Le nom de Mohamed Merah étant même cité comme exemple à suivre.
KhaledelMauritani Légende: L’un des intervenants sur la vidéo, Khaled el-Mauritani.
La majorité des jihadistes s’exprimant sur le document sont des Marocains. Ils étaient au nombre de 5. En comparaison, il y avait 3 Mauritaniens, 2 Tunisiens, 2 Maliens, 1 Algérien, 1 Soudanais, 1 Égyptien. Le doute subsiste sur un Nigéri (le terme en arabe n’étant pas clair sur la nationalité), bien que son accent laisse à penser qu’il s’agit plutôt d’un Nigérian que d’un Nigérien.
Décryptage exclusif. Cette vidéo a été probablement tournée au sein de la Katiba al-Forqane. Celle qui a été longtemps dirigée par l’actuel émir du Grand Sahara d’AQMI, Yahya Abou el-Hammame. Il y est même montré de profil alors qu’un combattant lit un poème de guerre qui se termine dans un rire collectif.
AbouHammame2 Légende: au premier plan, Yahya Abou el-Hammame. Au second plan, un jihadiste Tunisien lit une poésie.
Par choix délibéré des chargés de la cellule d’information d’AQMI au Sahara, ce sont uniquement des combattants du deuxième rang qui ont été sollicités. Pas d’allocution d’un leader ou d’un Chef de Katiba. Un seul intervenant semble être un responsable en tant qu’imam du groupe. Son nom de guerre n’y est pas révélé.
D’après certains indices dont la végétation visible, le film a été principalement tourné à proximité de la boucle du fleuve Niger, plus précisément dans la région de Gao.
Le montage du film a été terminé après la mi-septembre. En effet, il est dédié aux combattants du jihad en général. Avec une mention particulière pour les "héros qui ont fait exploser le consulat français de Benghazi" en Libye. Mention directe à l’attentat à la bombe qui a visé un bâtiment relevant du ministère français des Affaires étrangères dans la ville libyenne le mercredi 11 septembre dernier.
Les principales allocutions de la vidéo semblent être datées entre la fin février et la fin avril. A un moment donné, Abou Abd el-Tounisi fait référence à la visite de Hollande à Tombouctou début février. Il va ensuite glorifier la prise d’otages d’une famille française au Cameroun. Propos qu’il n’aurait certainement pas tenu après leur libération le 19 avril 2013.
Fait inquiétant. Cette semble avoir été téléchargée sur Internet le jour même de la libération des quatre otages d’Arlit. Comme les appels aux meurtre y reviennent souvent, espérons que cela ne traduit pas un changement de comportement par rapport aux otages encore détenus par AQMI.
NB: La vidéo pouvant être interprétée au premier degré par certains spectateurs. Aucun lien pointant dessus ne sera inclus dans ce blog.
Baki @7our Mansour