jeudi 3 septembre 2015

Une journée de joie et de communion à « Ilyiten, Tuvirett »

UNE JOURNÉE DE JOIE ET DE COMMUNION À « ILYITEN, TUVIRETT »

03/09/2015 - 08:57


ILYITEN (SIWEL) - C’est dans un moment très convivial et de retrouvailles que « la fête du village » a eu lieu. Cet événement organisé par le collectif de jeunes du village « Ilyiten » à tuvirett, rentre dans le cadre de la remise des prix aux lauréats de différents niveaux scolaires ( 5 ème, Bem, Bac ) et de rendre hommage aux femmes du village. 
Cette fête est également une occasion pour les jeunes talentueux du village de présenter leur travail artistique. Le public a bien apprécié leur talent qui augure de meilleurs lendemains pour la culture kabyle. 


Une journée de joie et de communion à  « Ilyiten, Tuvirett »
La fête s’est déroulée a l’école primaire du village, sous l’emblème Amazigh, accueilli chaleureusement par les habitant du village qui ont ovationné les filles qui l’ont arboré avec fierté pour donner le coup d’envoie de la cérémonie. 

« Nous tenons a remercier toute personne ayant participé de près ou de loin à la réussite de cet événement qui est devenu la grande fête habituelle qui se tient tous les ans. Nous sommes déterminés à perpétuer cette fête qui a pour but d’honorer les lauréats, d’encourager les prochains candidats à faire des efforts pour réussir, et surtout, de réunir et de maintenir la cohésion du village conformément à la tradition kabyle qui incarne la fraternité et la solidarité.», nous a déclaré un des organisateurs. 

Pour rappel, les jeunes du village d’Ilyiten dans la commune de Saharij se sont opposés à la construction d’une école coranique qui n’a d’autre objectif que d’arabiser, de salafiser et donc dékabyliser leur localité. 

cdb, 
SIWEL 030900 SEP 15 

TIBAN: Rassemblement contre l'arabisation de l'environnement

TIBAN: Rassemblement contre l'arabisation de l'environnement



TIBAN: RASSEMBLEMENT CONTRE L'ARABISATION DE L'ENVIRONNEMENT

03/09/2015 - 08:52


L’administration coloniale algérienne ne lésine pas sur les moyens pour concrétiser son projet de dépersonnalisation de la Kabylie. Même si certaines APC y sont complices, les populations à l’instar des habitants de Tiban, s’y opposent avec détermination et abnégation.


TIBAN: Rassemblement contre l'arabisation de l'environnement
Pour contrecarrer cette entreprise diabolique mise en œuvre par leur APC qui a décoré le chef-lieu de dizaines de fanions multicolores et bariolés en langue arabe ; les habitants de la commune de Tiban dans le Arch des At Waghlis ont organisé hier matin un rassemblement devant le siège de la mairie pour dénoncer l’arabisation de leur environnement. 

Ainsi, l’esprit de résistance se généralise et le peuple Kabyle est déterminé à préserver son identité et aller dans le sens de sa libération. 

Halte à la pollution linguistique et culturelle!! 


cdb, 

SIWEL 030856 SEP 15

mercredi 2 septembre 2015

Vous avez dit "d'origine kabyle" ?! - Tamurt

Vous avez dit « d’origine kabyle » ?!

Vous avez dit « d’origine kabyle » ?!
Contribution d’Azwaw Aqvayli   ( Tamurt ) – Pour ma part, le sort des généraux « d’origine kabyle » m’importe peu et j’espère même que tous les Kabyles de service subiront le même sort que ce général pour que cela serve de leçon aux kabyles qui seraient tentés de trahir les leurs. Le général Hassan, tout comme Djebbar et bien d’autre ont fait les frais de la lutte des clans au sommet de l’Etat algérien et « malheur aux vaincus »…c’est bien connu ! 

Mais nous en tant que kabyles en quoi sommes-nous concernés par cette lutte clanique au somment de l’Etat colonial algérien ? Que peut bien tirer comme profit la Kabylie si l’un des deux clans l’emporte sur l’autre ? Quel que soit le vainqueur, il ne fait aucun doute que le perdant sera comme d’habitude la Kabylie. On sait par expérience que ces clans algériens s’affrontent pour détenir l’accès à la manne financière mais que ces derniers retrouvent systématiquement leur cohésion contre la Kabylie. 
Le général major Hassan du DRS a été arrêté avant d’être relâché 4 jours plus tard. Très vite, des voix se sont élevées pour dire que le général Hassan, de son vrai nom Aït Ouarab, serait victime de ses origines…kabyles ! Mais quand ce général était en liberté et en plein exercice de ses activités au sein du DRS, c’est à juste titre que personne n’ait jamais songé à évoquer la kabylité de ce général qui n’a rien de kabyle, excepté une « origine » qu’il a allègrement sacrifiée sur l’autel d’une carrière militaire algérienne au profit d’un Etat arabe et islamique qui œuvre depuis son existence à l’anéantissement pure et simple de la Kabylie. 

Et voilà que par un coup de théâtre dont on visualise mal les tenants et les aboutissants, des voix s’élèvent pour dénoncer le complot qui aurait visé ce général du DRS et nous rappellent même qu’il « est » kabyle…Le général Hassan est présenté comme un « véritable » adversaire du clan Bouteflika, un opposant acharné de la politique de réconciliation nationale et en même temps un des proches du général Toufik, le tout puissant chef du RDS algérien. Heureusement que nous ne sommes pas tous amnésiques car personne n’ignore que c’est bien Toufik et ses compagnons qui ont ramené Bouteflika pour justement concrétiser les accords de l’Armée algérienne avec l’Armée islamique du Salut (AIS), à sa tête Madani Mezrag, terroriste notoire et « repenti » élevé au rang de personnalité politique algérienne. 

Par conséquent, l’arrestation de ce général « d’origine kabyle », serviteur zélé d’un Etat fondamentalement anti-kabyle n’a rien à voir ni avec les choix politiques de Bouteflika, ni encore moins avec ses « origines » Kabyles . Nul ne connait les véritables raisons de son arrestation, excepté quelques fuites venues d’une autre apparatchik du pouvoir algérien, Louisa Hanoune en l’occurrence, mais une chose est certaine c’est qu’un kabyle de service, dès qu’il n’est plus rentable, soit on le tue comme ce fut le cas de Kasdi Merbah, soit ou on le jette à la poubelle de l’histoire comme c’est le cas de ce général Hassan et de quelques autres spécimens du même genre, qui servent l’ennemi dans les rangs du DRS, dans les cortèges ministériels algériens ou dans toute autre structure de l’Etat arabo-islamique algérien. 

Ce qui m’écœure dans cette affaire, ce n’est certainement pas le sort réservé par sa « hiérarchie » au général Hassan, ce qui m’écœure ce sont ces voix qui tentent honteusement de nous réinventer «Tirrugza» pour sauver l’honneur d’un général du DRS qui n’a jamais été rien d’autre qu’un outil entre les mains des ennemis de la Kabylie. Lui, comme l’ensemble des kabyles de services (KDS), sont jetés, comme de vieilles chaussettes après usage, tel a toujours été le sort de ceux qui servent les intérêts des autres peuples au détriment du leur. Toufik, Djebar et consorts ne font que payer aujourd’hui leur trahison ; et encore, eu regard au préjudice causé à la Kabylie, ce n’est franchement pas cher : « Lasel-ik izegl-ik, win tebɣiḍ yugi-k, eml-iyi-d wi k-ilan ? » chantait… Lewnis Ait Menguellet ! 

Alors, ce général dont on nous dit aujourd’hui qu’il est Kabyle, où était-il quand en 2001 son ami d’hier faisait assassiner à l’arme de guerre 128 jeunes kabyles désarmés? La réponse est toute simple : il était avec son ennemi d’aujourd’hui… 

Ce général en disgrâce (?) nous rappelle un cas similaire au Maroc : Il s’agit du fameux général Oufkir, père spirituel du DRS de Toufik, qui a inlassablement terrorisé ses frères amazighs pour le compte du roi du Maroc. Oufkir s’est rappelé de ses « origines » Amazighes quand il a estimé en avoir besoin pour se prémunir contre d’éventuelles exactions après avoir été « répudié » par Hassan Il. Sa fin fut des plus tragiques : lui-même a été assassiné et sa famille a été jetée en prison par le maître qu’il servait avec zèle. 

Pour ma part, le sort des généraux « d’origine kabyle » m’importe peu et j’espère même que tous les kabyles de service subiront le même sort que ce général pour que ça serve de leçon aux kabyles qui seraient tentés de trahir les leurs. Le général Hassan, tout comme Djebbar et bien d’autre ont fait les frais de la lutte des clans au sommet de l’Etat algérien et « malheur aux vaincus »…c’est bien connu ! 

Mais nous en tant que kabyles en quoi sommes-nous concernés par cette lutte clanique au somment de l’Etat colonial algérien ? Que peut bien tirer comme profit la Kabylie si l’un des deux clans l’emporte sur l’autre ? Quel que soit le vainqueur, il ne fait aucun doute que le perdant sera comme d’habitude la Kabylie. On sait par expérience que ces clans algériens s’affrontent pour détenir l’accès à la manne financière mais que ces derniers retrouvent systématiquement leur cohésion contre la Kabylie. 

Cette lutte de clans me semble d’ailleurs plus fictive que réelle et correspond de mon point de vue à une façon d’amuser la galerie et de duper les peuples d’Algérie afin de les détourner de la réalité de leur propre situation qui n’est en rien comparable à celle des généraux du DRS ! La Kabylie et le Mzab en savent quelque chose. D’ailleurs quelle ne fut pas ma surprise en découvrant que certains kabyles dont d’anciens députés, se sont « émus » de l’arrestation de ce général alors que l’arrestation et la détention illégale et inhumaine de Kameleddine Fekhar et de ses compagnons ne semble pas avoir perturbé outre mesure la bien-pensance algérianiste. Du reste, que ces « défenseurs des droits de l’homme » se rassurent, le général Hassan a été libéré et aucune charge réelle ou fictive n’a été retenue contre lui. En revanche, Kameleddine Fekhar et ses compagnons croupissent en prison, toutes les charges retenues contre eux sont fictives mais la bien-pensance algérianiste garde un silence tout aussi honteux que le zèle dont elle fait preuve pour aller défendre un général du DRS «d’origine kabyle» 


Mais dans l’hypothèse où je me trompe, espérons que ce conflit inter clanique conjugué à la chute du prix du pétrole entraînera la fin de cette création coloniale qui a pris le nom de « Algérie », que cela facilitera la réelle libération des peuples qui la composent et l’émergence de nouveaux Etats, notamment en Kabylie pour enfin espérer entrevoir un avenir de liberté et de dignité.

Un imam salafiste refuse de lire la fatiha à cause d’un portrait de Matoub Lounes et Zinedine Zidane - Tamurt

Un imam salafiste refuse de lire la fatiha à cause d’un portrait de Matoub Lounes et Zinedine Zidane

Un imam salafiste refuse de lire la fatiha à cause d’un portrait de Matoub Lounes et Zinedine Zidane
BGAYET (Tamurt) – L’idéologie salafiste laquelle est tirée et nourrie du courant politique wahabiste est connue comme étant destructrice de tout mouvement rationnel, progressiste et moderniste. Ce qui n’est pas très bien connu en revanche, c’est le degré d’aliénation que peut atteindre le salafisme pourtant bien, hélas, en vogue en Algérie et même en Kabylie, patrie réputée laïque depuis plusieurs siècles avant que les Français aient enfin décidé à l’appliquer par la force de loi en 1905.
La dernière turpitude salafiste connue date du vendredi, 21 août 2015 et a eu pour théâtre le paisible village de L’ghava dans la commune de Smaoun (Bgayet). Voici l’histoire :
Un jeune homme et une jeune femme qui se sont connus ont constaté qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Alors, ils ont décidé de s’unir pour le meilleur et pour le pire. Et selon la tradition kabyle laquelle est bien ancestrale, il est question alors que les familles des futurs époux se connaissent et consentent à cette union pour la rendre légitime. Cette légitimité est consacrée d’abord par le droit musulman quand il s’agit de familles musulmanes, c’est-à-dire la lecture de la fatiha, mariage civil ensuite, c’est-à-dire l’inscription du mariage sur les registres d’état civil au niveau des services de l’APC territorialement compétents.
Voilà donc la famille du jeune homme qui se rend chez la famille de la jeune femme pour exécuter cette formalité, rappelons-le, bien ancestrale. L’imam choisi pour la lecture de la fatiha est un jeune homme que l’on croyait sorti de ces bonnes écoles coraniques où l’on enseignait aussi le droit musulman et les « bonnes vertus ».
Dans le grand salon où les hommes des deux familles se sont rencontrés, un portrait montrant feu Lounès Matoub aux côtés de l’ex-star de football, Zineddine Zidane, était accroché au mur. Ce simple portrait accroché au mur a suscité une offense chez le jeune imam salafiste, qui, sans prendre de gants, a déclaré que «  les lieux sont puants et pollués », et, par conséquent, sa foi lui prohibe de faire la lecture de la fatiha. A la surprise générale, le jeune imam salafiste, plus tenace que jamais dans sa croyance et sa position, a ajouté que « les deux hommes (feu Lounès Matoub et Zineddine Zidane sur la photo sont des kouffars ( mécréants) ».   Il renouvela aussitôt son refus de faire lecture de la fatiha en ces lieux où il y a la photo montrant des « kouffars ».
Devant cette situation désobligeante, un imam à la retraite répondant à l’appellation de Cheikh El-Hocine et qui figurait parmi les membres de la famille du jeune homme à marier se proposa de faire à la place du jeune Imam salfiste la lecture de la fatiha pour rendre licite le mariage. L’intervention de Cheikh El Hocine était loin de plaire au jeune salafiste écervelé qui ne manqua pas d’ailleurs de le faire remarquer au vieil imam. Celui-ci, soucieux d’éviter que l’événement tourne dans le mauvais côté, ne répondit pas au jeune salafiste. En effet, Cheikh El Hocine se contenta seulement de faire la lecture de la fatiha. Ainsi, on évita le pire.
Ce qui vient de se passer au village El Ghava n’est qu’un exemple parmi tant d’autres des aliénations salafistes. En revanche, cela doit interpeller toutes les femmes et tous les hommes kabyles à oser prendre le taureau par les cornes pour combattre sans pitié le salafisme et le wahabisme. Et pour dire vrai, c’est à nos intellectuels (elles) de se lancer les premiers (rières) dans la bataille en expliquant le wahabisme et les réels objectifs ciblés par le régime wahabite.

De Bgayet, Saïd Tissegouine