vendredi 28 mars 2014

CHERIF KHEDDAM en duo avec sa fille SANA "Kra id yetsnulfun"

Une baleine s'échoue sur les côtes d'Azeffun | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Tizi Wezzu






Les services de la marine,
accompagnés par des éléments de la protection civile s’affairent, en
cette matinée de vendredi, à extraire le corps de cette baleine, pour
ensuite le confier aux services de la commune d’Azeffoun afin de
l’enterrer. Et ainsi, éviter tout éventuel danger de maladie après la
décomposition de ce corps.


28/03/2014 - 13:24 mis a jour le 28/03/2014 - 13:32 par

Amenay A

Une baleine de près de 10 mètres de long s’est échouée, dans la nuit
de jeudi à vendredi, sur une plage de la ville d’Azeffoun, à 60 km au
nord est de Tizi Wezzu. Le corps sans vie de ce mammifère, qui pèse 7
tonnes à été retrouvé sur une plage rocheuse, au lieu-dit Amarigh, non
loin de la ville d’Azeffoun.


Les services de la marine, accompagnés par des éléments de la
protection civile s’affairent, en cette matinée de vendredi, à extraire
le corps de cette baleine, pour ensuite le confier aux services de la
commune d’Azeffoun afin de l’enterrer. Et ainsi, éviter tout éventuel
danger de maladie après la décomposition de ce corps.


Il est à rappeler que, plusieurs cas similaires ont été signalés ces dernières années sur les côtes du Pays kabyle.
Le
dernier en date est celui qu’une autre baleine retrouvée dans le même
état l’année dernière dans la localité de Tigzirt. Aucune étude
scientifique n’est menée pour déterminer les causes exactes de la mort
mystérieuse de ces baleines.

Ce qui n’est pas évident, quand on sais
que l’état dictatorial d’Alger, ne se souci même pas de la mort de
ses citoyens, alors que dire des mammifères marins.


Amenay A



«Pourquoi j'ai cessé de porter le hijab» - Poste de veille

27/03/2014





«Pourquoi j'ai cessé de porter le hijab»










Enfin libérée de son tissu de charia!

Screen shot 2014-03-27 at 3.26.45 PM

 Marwa Berro, libérée du hijab



Voici un
extrait du témoignage, aussi essentiel que magnifique, de Marwa Berro
(un nom de plume), une Américaine d'origine libanaise ayant commencé à
porter le hijab à 8 ans au Liban Sud, et qui a pu  - enfin! - s'en
débarrasser après avoir atterri en Amérique du Nord, loin de l'emprise
du Hezbollah, ce groupe terroriste qui la maintenait virtuellement
captive, et qui impose le port de ce tissu de charia.

Alors
qu'ici, nos "féministes islamiques" (par ailleurs souvent sympathiques
au Hezbollah, telles que les Batris Elsy Fneiche et Rima Demanins
Joboury) essaient de nous vendre le hijab comme un rempart contre l'objectivation du corps de la femme, Marwa le vivait plutôt comme hypersexualisant
...





(Away Point)
J’ai commencé à porter le hijab à 8 ans et je l’ai porté pendant 15
ans. J'ai grandi dans une famille chiite très conservatrice qui croit
qu'il est fardh (obligatoire) pour les jeunes filles de
commencer à porter le hijab à 9 ans (lunaires), et j’ai commencé à le
porter l’été précédant cet anniversaire pour éviter de faire la
transition pendant l’année scolaire.

Quand j'étais enfant, il m’apparaissait
juste et naturel de porter le hijab, à l’instar de ma mère et de toutes
ses amies, que je considérais comme des tantes, et quand on m’a demandé
si je voulais le porter, j’ai répondu «oui», comme si un enfant était en
mesure de comprendre les implications d’une telle décision. Les
arguments en faveur du hijab étaient simples et attrayants pour un
enfant : le hijab offre une protection, comme l’huitre protège la perle,
en préservant et sauvegardant ce qu’il y a de plus précieux. C'était
une question de dignité, de fierté, de joie. C’est le système de valeurs
normalisé dans lequel j’étais plongée.

Pendant les 15 années où j’ai porté le
hijab, j’ai traversé plusieurs étapes dans la compréhension de sa
signification, particulièrement après avoir pris conscience que le
merveilleux concept que j’avais apprécié dans mon enfance, était basé
sur une analogie déficiente et déshumanisante entre la femme et des
objets tels que les perles ou les bonbons enveloppés, et surtout en
prenant conscience de la notion de sexualité et de son rapport direct et
irréversible avec le hijab. En bref, le hijab a signifié beaucoup de
choses différentes pour moi à différentes étapes de ma vie, et son
abandon a été un long parcours d’exploration, de questionnement et
d’introspection.

J’ai arrêté de le porter parce que
j’avais de graves problèmes avec l’idéologie qui le sous-tend. Au début,
je voyais le hijab comme une chose humanisante, une protection
empêchant d’être traitée comme un objet sexuel, qui sauvegarde et
préserve. Plus tard, j’ai réalisé que c’était tout le contraire. 

Enfant, le hijab hypersexualisait mon
corps, et je l'ai compris par la façon dont mon corps était considéré
plutôt qu’avec des concepts clairement formulés : je n'avais pas encore
développé de poitrine, or mes bras, mes cheveux et mes jambes devaient
être recouverts de tissu au cas où ils pourraient être vus comme
séduisants ou tentants. Si un bout de tissu était mal ajusté, la
réaction d’urgence et de colère que cela suscitait était révélatrice. Je
ressentais profondément les restrictions concernant mon corps, et les
comportements qui l’accompagnaient : un manque complet de vie privée, la
fouille régulière de mes possessions, l’écoute des conversations
téléphoniques avec mes copines, des questions fréquentes qui tournaient
parfois en interrogatoires. Ces restrictions n’étaient pas indépendantes
du hijab : elles faisaient partie du même système de valeurs de
protection et de sauvegarde, qui revient à limiter vos interactions et
votre corps pour éviter qu’il ne devienne une source de tentation et de
péché.

Source : Unveiled. Three Former Muslim Women Look Back on the Hijab. Part 2: Marwa Berro, Away Point, 18 mars 2014. Extrait traduit par Poste de veille

Un combattant touareg : « C’est l’Azawad ou la mort » | Azawad | Rue89 Les blogs

Un combattant touareg : « C’est l’Azawad ou la mort »



Publié le 17/01/2014 à 17h31


Omeyyata à Tamanrasset, en Algérie (Alissa Descotes-Toyosaki/Rue89)

Omeyyata Ag Ambery, un jeune combattant du MNLA, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad qui se bat pour l’indépendance de ce territoire, rencontré à Tamanrasset, nous a livré quelques tranches de sa vie.


Il a 25 ans, a fait des études d’architecture puis est entré dans
le « mouvement » aux côtés du plus irréductible des chefs touaregs, Ibrahim Ag Bahanga. A Kidal, il a été témoin de l’enlèvement des deux journalistes de RFI avant qu’ils ne soient assassinés.



Il a grandi dans le milieu de la rébellion. Toute sa famille était dans le maquis. Il raconte :


« Au début, ça me plaisait juste d’avoir une arme. C’est après que j’ai compris la cause. »



Omeyyata allume une cigarette. Il montre sa photo en tenue de combat,
le regard grave, le drapeau de l’Azawad perché sur son arme a servi
maintes fois d’effigie au MNLA depuis 2012. Pourtant, rien en lui
n’inspire la violence.



« Automatiquement, tu deviens rebelle »


Né à Kidal, capitale du Nord-Mali, dans une famille d’intellectuels,
il est comme ces milliers de jeunes « diplômés chômeurs », qui rêvaient
de faire quelque chose pour leur communauté.



Quand la rébellion éclate en 2006, il était en train de faire des
études d’architecture à Bamako. Là, il ne se sentait pas considéré :



« On te traite de rebelle même quand tu n’as rien fait. Automatiquement, tu deviens rebelle. »



Le non-respect des accords d’Alger
signés en juillet 2006, et qui promettaient le développement de la
région du Nord-Mali, débouche sur une autre insurrection, en 2007. Il
participe alors au mouvement, sous le commandement d’Ibrahim Ag Bahanga.




Omeyyata à Tamanrasset, en Algérie (Omeyyata Ag Ambery)

« Un soldat m’a juré qu’il allait déserter »


Ibrahim Ag Bahanga, « le plus radical des chefs touaregs », évoluait en marge des divers accords de paix, convaincu que le gouvernement malien ne respecterait jamais ses engagements.


Sous son commandement, Omeyyata entrevoit les vrais enjeux de la
cause touarègue. Un des épisodes les plus marquants est la prise en
otages de centaines de soldats maliens. Omeyyata est chargé de les
surveiller :



« Ibrahim les traitait de manière impeccable. Il y avait
des jeunes gens parmi nous qui étaient toujours furieux, prêts à tuer,
ils avaient perdu des frères, mais il y avait toujours ce leader qui les
empêchait de déraper.



C’était facile de tuer les otages, mais on pensait toujours au
lendemain : si nous sommes aussi faits prisonniers par l’armée malienne,
il faut qu’on traite bien nos otages pour qu’on puisse les échanger. »




Pendant leur captivité, les otages maliens sont entrés pour la
première fois en contact avec les Touaregs dans l’intimité du désert.
Certains ont commencé à douter de l’armée malienne qui les laissait pour
compte, et à se demander pourquoi ils combattaient :



« Je me rappelle d’un soldat qui m’a juré qu’il allait
déserter. On leur dit d’attaquer des bandits armés, des trafiquants de
drogue, mais quand ils viennent causer avec nous, et qu’on leur explique
tous nos problèmes et pourquoi on combat, ils comprennent facilement.
Nous avons une cause. Moi ce n’est pas vivre toute ma vie avec une
kalachnikov qui me plaît, je veux avoir un bon avenir, un futur
joyeux. »





Interview d’Omeyyata sur les otages maliens

Le glissement vers le terrorisme


Exilé en Libye, Bahanga meurt dans un accident de voiture en
2011 alors qu’il projette avec le MNLA de ramener des armes de Libye. L’attaque de janvier 2012
menée par les indépendantistes touaregs contre les bases maliennes sera
une victoire explosive. Mais entre-temps, les islamistes se sont déjà
propagés partout. Oumeyatta participe à l’offensive.



Il vit simultanément le plus beau jour de sa vie et son pire
cauchemar, avec la déclaration de l’indépendance de l’Azawad en avril
2012. Mais la trahison d’Iyad Ag Ghali, qui proclame en même temps un
Etat islamiste, plonge le MNLA dans le chaos. Le monde découvre alors
l’importance de l’islamisme dans cette région, avec la présence de
nombreux autres groupes. Pour Omeyyata, ce n’est pas nouveau :



« On a commencé à voir des véhicules d’Aqmi [Al Qaeda au
Maghreb islamique, ndlr] vers 2004. Au début, on ne savait pas d’où ils
venaient, mais après on a compris qu’ils venaient d’Algérie et
s’implantaient chez nous. »




Le recrutement se fait chez les nomades, qui connaissent mal l’arabe
et le Coran. Le chômage fait rage dans la région. Chaque nouvelle recrue
est rémunérée. Mais le pire est à venir avec la naissance du groupe
islamiste Ansar Dine en 2012, dirigé par Iyad Ag Ghali, héros de la rébellion touarègue.



« Iyad était un chef de la rébellion de 1990, de celle
de 2006, puis a été relegué au rang de simple soldat par Bahanga. C’est
pour handicaper le MNLA qu’il a créé Ansar Dine. Les combattants
indépendantistes fidèles à Iyad ont cru à une stratégie, ils n’ont pas
cru que ça irait si loin. Mais actuellement, Iyad les a menés au
terrorisme. »




Chez Ansar Dine, où il compte beaucoup d’amis, les gens ont été « piégés » :


« Tu ne peux pas déserter. Si tu désertes, tu dois trouver une protection auprès du MNLA. »




Interview d’Omeyatta sur l »enrolement

La Minusma ne boit que de l’eau minérale


Depuis l’application de l’accord-cadre de Ouagadougou en juillet 2013, l’armée malienne et les groupes armés touaregs sont cantonnés chacun dans leur caserne à Kidal.


Malgré la présence de la mission Serval et des forces onusiennes de
la Minusma, deux journalistes de RFI ont été assassinés à une dizaine de
kilomètres de la ville. Ils sortaient d’une interview avec Ambery Ag Rhissa, le père d’Omeyyata.



Interrogé par les services français, alors qu’il a poursuivi le véhicule avec les deux journalistes, il déclare :


« J’ai agi car cela s’est passé devant ma propre maison.
Si c’était au marché, je n’allais même pas bouger ! Si je n’avais pas
fait ça, la Minusma allait passer au moins deux jours dans le désert
avant de localiser les ravisseurs… Mais les Touaregs sont habitués : la
France n’est jamais reconnaissante ! »




Le MNLA a été mis en cause dans cette affaire choquante dont
l’enquête continue. Le propriétaire du véhicule était un touareg, mais
affilié à Aqmi.



« C’est facile d’accuser toujours le MNLA et
lesTouaregs, mais celle qui tient les check points à Kidal, c’est la
Minusma. Et qu’est-ce-qu’elle fait la Minusma à part boire de l’eau
minérale ? »




Une manifestation pacifiste
organisée à Kidal a tourné au bain de sang : l’armée malienne a tiré
sur la foule, blessant des enfants et tuant une femme. Omeyyata attend
le déroulement pour savoir s’il va retourner au front.



« C’est l’Azawad ou la mort. »


Le document accablant de l’Union européenne sur la situation en Algérie | TSA-Algérie

Le document accablant de l’Union européenne sur la situation en Algérie

europe



L’Union européenne a publié, ce jeudi 27 mars, un document au vitriol
sur la situation en Algérie. Cet acte diplomatique recense tous les
blocages de l’Algérie et les difficultés rencontrées dans la coopération
avec l’Union européenne (UE).


Les diplomates bruxellois rappellent d’abord que l’Algérie et l’UE
sont liées par un accord d’association signé en 2002, qui est entré en
vigueur en 2005. En décembre 2011, l’Algérie a officiellement indiqué sa
volonté d’élaborer un plan d’action pour mettre en place une nouvelle
politique européenne de voisinage. Ces discussions ont démarré en
octobre 2012 sur la base d’une proposition de l’Union européenne. Une
contre-proposition a été transmise par l’Algérie, le 30 juillet 2013, et
un premier round de négociation s’est tenu à Alger le 13 octobre 2013.
Mais depuis, aucun rapport d’étape n’a été élaboré en l’absence d’un
plan d’action, écrivent, ce jour, les diplomates de Bruxelles dans ce
mémo de l’Union européenne. Ce document dévoile la position de l’Union
européenne à l’égard de l’Algérie.



Lenteur des réformes politiques


Après avoir rappelé le remaniement gouvernemental de l’an dernier,
les diplomates bruxellois notent qu’en ce qui concerne « les réformes
politiques lancées depuis 2012 dans divers domaines, le processus de
mise en œuvre des lois fondamentales est resté lent. Certaines de ces
lois – comme la loi sur les associations – ont aussi des lacunes
évidentes par rapport aux normes et standards internationaux.
D’importants projets de loi sur la réforme du Code pénal et sur le
secteur de l’audio-visuel sont toujours pendantes », écrit l’Union
européenne.



En 2013, pour les diplomates de l’Union européenne, « il n’y a eu
aucun progrès visible dans la mise en œuvre des recommandations de la
mission d’observation électorale de l’UE « mai 2012″ des élections
législatives ». Cette semaine, l’Europe a refusé d’envoyer des
observateurs à l’occasion de l’élection présidentielle du 17 avril. On
comprend mieux pourquoi.



Droits de l’Homme


Bruxelles note également le mauvais comportement d’Alger en matière
de respect des libertés des ONG, « qui n’ont pas possibilité de
coopération internationale ». L’Union européenne note que plusieurs ONG
internationales se sont plaintes aux autorités de l’Union européenne que
leurs représentants ont été incapables, depuis plusieurs années,
d’obtenir un visa pour entrer en Algérie, ce qui entrave leur travail de
coopération avec les ONG locales ».



Concernant le volet des droits de l’Homme, « la situation générale
n’a pas changé de manière significative en 2013. Il y a une perception
d’un manque persistant d’indépendance judiciaire et la situation semble
s’être détériorée par rapport à la liberté d’association et de réunion
(y compris les obstacles pour des syndicats indépendants) ainsi que la
liberté d’expression (y compris pour les blogueurs) », notent les
diplomates européens.



Situation économique : ralentissement de la croissance


Sur l’analyse économique de l’Algérie, les prix des hydrocarbures ont
permis d’augmenter les dépenses publiques « visant à limiter le
mécontentement social dans un contexte régional instable », écrit
Bruxelles et « nécessitant un prix du baril de pétrole bien au-dessus de
100 dollars pour couvrir les dépenses prévues au budget 2014 et cela
pourrait créer des déséquilibres difficiles à réparer en cas de cycle
prolongé de baisse des prix pétroliers », écrivent les diplomates
européens.



L’Algérie occupe le 153e rang sur 189 économies selon le
rapport « Doing Business 2014 » de la Banque mondiale, cité par les
auteurs du document européen.



La croissance économique devrait ralentir, écrivent les experts de
Bruxelles, « passant de 3,3% en 2012 à moins de 3% en 2013. L’inflation
devrait se stabiliser à 5% en 2013 après avoir accéléré à 9% en 2012. Le
taux de chômage en 2013 est resté à des niveaux des années précédentes à
10 %. Le déficit budgétaire continue de baisser à 1,2 % du PIB en 2013
après avoir été de 2,7% en 2012. Le solde du compte courant est positif,
mais a diminué de 6 % du PIB en 2012 à 1% en 2013. Les réserves de
change de l’Algérie ont augmenté à 194 milliards de dollars à la fin
2012, soit l’équivalent de 3,3 années d’ importations, note Bruxelles
pour qui le pays continue d’être trop dépendant des hydrocarbures , qui
s’élèvent à 35% du PIB , plus de 95% des recettes d’exportation et plus
de deux tiers des recettes fiscales en 2012. Les investissements directs
étrangers sont limités, surtout en raison du contexte régional et des
limites à la propriété étrangère et au rapatriement des bénéfices ».

L’administration envoie des agents pour convaincre les citoyens de voter | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Tizi Wezzu




C’est la mobilisation générale
pour les agents administratifs. Des fonctionnaires administratifs des
daïras et mairies sont envoyés faire du porte à porte pour distribuer
des cartes de vote aux citoyens qui ne sont pas encore inscrits sur le
fichier électoral.


28/03/2014 - 00:05 mis a jour le 27/03/2014 - 23:04 par


R. Moussaoui

Le fort taux d’abstention qui s’annonce en Kabylie
n’est pas pour arranger les choses pour les décideurs. L’administration
est instruite afin de convaincre les citoyens d’aller aux urnes pour
leur éviter une douche froide le soir de 17 avril prochain.

C’est
la mobilisation générale pour les agents administratifs. Des
fonctionnaires administratifs des daïras et mairies sont envoyés faire
du porte à porte pour distribuer des cartes de vote aux citoyens qui ne
sont pas encore inscrits sur le fichier électoral.

C’est une première en Algérie.

« J’étais étonné de trouver devant ma porte des agents de
l’administration venus me remettre une carte de vote. J’ai refusé de la
prendre et j’ai demandé poliment aux trois fonctionnaires qui ont pointé
leur nez devant ma porte de ne plus revenir. A la mairie, ils nous
chassent comme des pestiférés lorsqu’il s’agit de nous délivrer un
extrait de naissance, et là ils viennent jusque chez nous pour nous
ramener des cartes de vote ! C’est incroyable », a laissé entendre une
habitante excédée de la ville de Tizi Wezzu.


Les fonctionnaires administratifs qui sont forcés d’effectuer cette
tâche ô combien délicate sont dans l’embarras. Ils sont dans
l’obligation de faire du porte à porte, mais aussi de faire face à la
colère des citoyens. « Rares sont les citoyens qui acceptent de prendre
les cartes de vote. « Les citoyens que nous avons sollicités nous
renvoient devant leurs portes. Certains nous ont même insultés. C’est
vraiment une tâche délicate et aucun fonctionnaire administratif ne veut
l’accomplir » », nous a fait savoir un employé de la mairie de Tizi
Wezzu.


R.Moussaoui