mardi 21 janvier 2014

Algérie : 3000 hommes pour rétablir l'ordre à Ghardaïa - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

Algérie : 3000 hommes pour rétablir l’ordre à Ghardaïa



Le gouvernement algérien a envoyé 3000 policiers et gendarmes pour rétablir l’ordre à Ghardaïa, localité du sud d’Alger frappée par des violences intercommunautaires.



Les violences intercommunautaires dans la localité de Ghardaïa, à 600 km au sud d’Alger, ont repris vendredi. Afin de rétablir l’ordre, les autorités algériennes ont envoyé près de 3 000 policiers et gendarmes pour rétablir l’ordre.

Selon une source sécurité algérienne, ces violences ont fait un mort et au moins 50 blessés, rapporte Xinhua. Les hommes envoyés pas Alger font partie des forces spécialisées dans la lutte antiémeutes. Ils ont été transportés dans la nuit de dimanche depuis l’aéroport militaire de Boufarik, à une trentaine de km au sud-ouest d’Alger.

Pour rappel, ces affrontements avaient débuté il y a plus d’un mois dans plusieurs quartiers de la ville ainsi que dans d’autres localités limitrophes. Une trêve initiée par le Président Abdelaziz Bouteflika avait pourtant permis un bref retour au calme.

Les raisons ayant déclenchées ces violences sont encore floues. Certains soupçonnent des mains étrangères d’avoir provoqué un conflit dans la région, bien qu’aucune preuve « tangible » n’ait été présentée. Une commission d’enquête chargée d’élaborer un compte-rendu sur les tenants et aboutissants de cette affaire a été dépêchée par les autorités. Elle devra confirmée s’il existe une implication étrangère derrières ces évènements.

La tension a Ghardaïa, peuplé d’environ 200 000 habitants, a toujours été palpable. Plusieurs scènes de violences y ont été enregistrées ces dernières années.

Selon le ministre algérien de l’Intérieur, Tayeb Belaïz, a affirmé lundi matin que « la situation (à Ghardaïa) est plutôt calme, mais plusieurs commerces restent encore fermés ».

Ghardaïa : le gouvernement en panne de solutions Reprise des affrontements - Liberté Algérie , Quotidien national d'information

Reprise des affrontements

Ghardaïa : le gouvernement en panne de solutions

Par : Karim Kebir

Quelle solution pour Ghardaïa ? Près d’un mois après l’éclatement des violences entre les deux communautés ibadite et malékite, la situation ne semble guère s’améliorer.

Hier encore, des scènes d’affrontements entre groupes de jeunes des deux comunautés ont touché des quartiers auparavant épargnés par ces évènements, tels que Bouchène, Beni Izguene, El-Chaâba, Touzzouz, Ben Smara, Sidi-Abbaz et les quartiers situés sur les hauteurs de Ghardaïa (Bouhraoua). Une trentaine de locaux commerciaux et d’habitations, ainsi que des palmeraies et jardins ont été saccagés et pillés avant d’être incendiés par les antagonistes durant les journées de dimanche et d’hier, selon l’APS.
Les émeutiers ont dressé des barricades dans différents quartiers de la ville en utilisant des pneus, de grosses pierres et autres objets, empêchant ainsi le trafic routier, particulièrement les transports urbains et le transport scolaire et universitaire, selon la même source.
La ville, elle, est paralysée : l’ensemble des commerces, des établissements scolaires et des administrations sont fermés dans les quartiers de la ville, théâtre des violences, et les rues désertées sont devenues de véritables dépotoirs, en l’absence des services de collecte des déchets ménagers. Dimanche, de nombreux quartiers ont été touchés par les violences. Plusieurs maisons et magasins ont été incendiés et saccagés.
À Touzzouz, à la frontière entre la daïra de Ghardaïa et la commune de Dhaia Ben Dahoua, un jeune mozabite de 39 ans a été tué, tandis que plusieurs blessés ont été enregistrés. Plusieurs véhicules ont été également brûlés. En marge des travaux hier du Sénat, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, a confirmé la mort d’un jeune mozabite de 39 ans. Le ministre a fait savoir que “10 personnes, dont 3 policiers”, ont été blessées, soulignant que “les échauffourées ont cessé rapidement grâce à l’intervention des services de sécurité”. Pourtant, selon des sources locales, ce sont les services de sécurité, notamment la police, qui sont accusés de laxisme, voire de complicité, face à cette exacerbation de violence. “La police n’est pas la solution, il faut le déploiement de la gendarmerie. Dimanche, lorsque celle-ci est intervenue dans un quartier, elle a vite rétabli le calme sans recourir à l’usage des bombes lacrymogènes”, soutient Hammou Mosbah, responsable fédéral du FFS. Mais dans certains quartiers, la gendarmerie n’est pas encore déployée car “n’ayant pas reçu d’ordre pour intervenir”, croit savoir ce responsable. Même les policiers dépêchés des autres wilayas “sont mal orientés”, accuse encore ce responsable. Mais cette flambée de violence signe, en tout cas, l’échec de la stratégie du gouvernement pour trouver une solution définitive à la crise.
Ni les mesures décidées au cours de la rencontre entre des représentants des deux communautés, organisée par le Premier ministre à Alger, ni la mission de bons offices initiée par le HCI, encore moins les prières de Sellal et les tentatives de conciliation du wali local n’ont réussi à éteindre le brasier. D’ailleurs, au lendemain même de la visite de Sellal, des échauffourées ont éclaté entre des jeunes des deux communautés. Pour Tayeb Belaïz, l’initiative de Sellal n’a pas échoué. “Bien au contraire, nous avons réussi à mettre en place un pacte accepté par les deux parties.” Mais la piste de la main étrangère, souvent brandie par certains, comme Louisa Hanoune, est battue en brèche par le ministre. “Il n’y a aucune preuve qui confirme l’implication d’une main étrangère dans le conflit à Ghardaïa. Au contraire, tout porte à croire que cette crise est l’œuvre de parties internes”, dit-il. “Il y a un agenda politique au sommet qui est appliqué ici sur le terrain”, accuse, de son côté, le fédéral du FFS. “Il n’y a pas d’initiatives pour régler en profondeur le problème”, soutient-il.

Approche pluridisciplinaire
Face aux risques de dégradation de la situation, dans un contexte régional explosif, on croit savoir qu’une réunion au sommet a regroupé, dimanche, le chef d’état-major de l’armée, Gaïd Salah, le patron de la gendarmerie, le DGSN, le général Abdelghani Hamel et le ministre de l’Intérieur. Résultat : la gendarmerie va déployer 3 000 éléments, comme le réclament nombre de Mozabites. Mais, il est hors de question que l’armée intervienne, comme l’ont souhaité certains notables, selon nos sources. “Les notables ne représentent qu’eux-mêmes”, accuse Hammou Mosbah. Mais l’approche sécuritaire demeure insuffisante si le traitement de la question ne prend pas en ligne de compte tous les paramètres de la crise.
Car le problème dans la vallée du M’zab, cyclique depuis les années 1970, appelle un traitement pluridisciplinaire. Au-delà de la nécessité de protéger une minorité aux spécificités culturelles et religieuses connues, il convient de se pencher sur les questions sociologiques, anthropologiques, de gouvernance, de la politique de la ville, de l’accès au pouvoir local, de la démocratie de proximité et l’implication de l’école et de la mosquée dans la culture de la tolérance, etc. Bref, un grand chantier, en somme.
Peut-être que la commission d’enquête parlementaire réclamée par le FFS, si elle venait à être mise en place, lèvera un coin du voile sur les tenants et les aboutissants de cette crise qui n’a pas cessé de semer les germes de la division, d’entretenir la tension en permanence, d’endeuiller des familles et de porter préjudice à l’économie et à la stabilité de la région. Et au-delà, celle du pays.
K. K

Les Kurdes syriens déclarent leur autonomie à la veille de Genève 2

Les Kurdes syriens déclarent leur autonomie à la veille de Genève 2

22/01/2014 - 02:34


GENEVE (SIWEL) — Les Kurdes syriens ont déclaré mardi un gouvernement provincial autonome dans le nord du territoire syrien, annonce faite la veille des pourparlers de paix à Genève, où ils n'auront pas de représentation directe.


Des membres des unités de la protection du peuple kurde (YPG), province de Qamshli (PH/DR)
Des membres des unités de la protection du peuple kurde (YPG), province de Qamshli (PH/DR)
L'annonce a été faite après une réunion de l'Assemblée législative du gouvernement autonome démocratique du Kurdistan occidental ", en présence de tous les membres de l'Assemblée composée de 52 partis, des organisations de la société civile, des jeunes et des mouvements de femmes et 15 personnalités indépendantes, a rapporté l'agence Firat. 

Le parti politique dominant en Syrie kurde, le Parti de l'Union démocratique ( PYD), a accusé les puissances régionales comme l'Arabie saoudite et la Turquie, ainsi que les États-Unis, de bloquer ses tentatives de prendre part à la convention qui vise à lisser les tensions entre les factions qui se battent dans le pays. 

Le PYD, allié du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a critiqué les pourparlers de paix en les qualifiant de choix entre deux maux pour les Kurdes. 

« Alors que toutes les parties sont invitées à prendre part à la conférence, la demande des Kurdes pour la participation a été négligée », a indiqué le PKK dans une récente déclaration. 

« L'attitude de l'opposition syrienne n'est pas différente de celle du régime Baath (du président Assad). Ils ne prennent pas au sérieux les demandes du peuple kurde, exactement comme l'attitude de la Turquie »

Le PKK a comparé la conférence de Genève 2 au Traité de Lausanne en 1923, responsable des frontières entre l’Iran, la Turquie, l'Irak et la Syrie modernes, laissant la patrie ethnique des Kurdes éclatée entre les quatre pays. 

Les Kurdes ont « vécu un siècle en subissant les résultats de Lausanne » a indiqué le communiqué. « Par conséquent, ils ne permettront pas à Genève 2 d’être un autre Lausanne pour eux. » 

wbw 
SIWEL 220234 JAN 14

Représailles de la police contre les mozabites à Melika



Publiée le 20 janv. 2014
Vallée du Mzab, localité de Melika (Aît Mlichet) près de Ghardaia | 17 janvier 2014 | Opérations de représailles de la police algérienne contre les populations civiles mozabites dans le quartier Hajj Messaoud: incendies volontaires, destruction et complicité de destruction biens privés commises en bande organisée par agents dépositaire de l'autorité publique, agressions physiques, arrestations arbitraires, vols et complicité de vols.

Ghardaia / le président de l'Anavad, Ferhat Mehenni, interpelle Ban Ki-moon pour une intervention rapide auprès des mozabites

Ghardaia / le président de l'Anavad, Ferhat Mehenni, interpelle Ban Ki-moon pour une intervention rapide auprès des mozabites

21/01/2014 - 19:07


PARIS (SIWEL) — Dans un courrier adressé aujourd'hui, le président de l'Anavad, Ferhat Mehenni, demande au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, de saisir le Conseil de sécurité de l'ONU sur "la situation dramatique que vit le peuple mozabite et la nécessité de sa protection par des Casques Bleus". Hier et aujourd'hui encore, le déploiement des forces dites de sécurités ont été amplifiés à Ghardaia. Il y a pas moins de 3 000 membres de "forces de l'ordre", une véritable armée... Sachant la partialité des "forces de l'ordre" algérienne et leur net penchants en faveur des agresseurs Châambas, il est fort à craindre que les mozabites ne subissent de sérieuses représailles de la part de l'Etat algérien pour les punir d'avoir notamment "ébruité" les crimes dont ils sont victimes. Nous publions ci-après la lettre envoyée aujourd'hui aux instances de l'ONU.


Ferhat Mehenni, président de l'Anavad, demande au SG de l'ONU, Ban Ki-moon l'envoi de casques bleus dans le Mzab (PH/DR)
Ferhat Mehenni, président de l'Anavad, demande au SG de l'ONU, Ban Ki-moon l'envoi de casques bleus dans le Mzab (PH/DR)
A Son Excellence Monsieur Ban Ki Moon, Secrétaire Général des Nations Unies 


Excellence, 

Depuis l’indépendance formelle de l’Algérie, le pouvoir algérien mène une politique génocidaire contre les peuples amazighs. En plus d’une politique linguistique et identitaire visant à les dépersonnaliser par l’arabo-islamisme, il mène des guerres sporadiques contre des peuples pacifiques et désarmés. 

Ainsi, la Kabylie (aujourd’hui comptant plus de 10.000.000 d’habitants) fut le théâtre de massacres en 1963-65, en 1980 et en 2001-2003. Les Aurès du peuple chawi (300 km au Sud-Est d’Alger) ont été endeuillés par une répression à Tkout en 2003-2004. Les Touaregs sont régulièrement rudoyés et réprimés. 

L’autre peuple amazigh d’Algérie qui est soumis au feu du régime est le peuple mozabite (800.000 habitants et établi à 800 km au Sud d’Alger). Vivant sur un territoire désertique mais au sous-sol particulièrement riche en gaz, il est, depuis 1975, victime d’agressions physiques visant son expropriation et son extinction. Les violences auxquelles il est soumis surtout depuis 2008 ne cessent de provoquer des morts parmi ses enfants. Depuis quinze jours, la violence est montée d’un cran. Ses mausolées classés au patrimoine de l’humanité et ses tombes ont été détruits, ses biens saccagés. 

Profondément pacifique et pieux, mais démuni et bâillonné, le peuple mozabite est soumis officiellement à des violences « interethniques » dans lesquelles les forces de police ont un parti-pris flagrant contre lui. De nombreuses vidéos sur le net montrent à plusieurs reprises des forces de police prêtant main-forte aux agresseurs contre les Mozabites. 

Excellence, Monsieur Ban Ki Moon, 

Je vous demanderais, au nom de l’Anavad, de bien vouloir saisir le Conseil de Sécurité de l’ONU sur : 

1) La situation dramatique que vit le peuple mozabite et la nécessité de sa protection par des Casques Bleus afin d’arrêter les violences qui l’endeuillent et le terrorisent. 

2) Le régime algérien qui soumet les peuples amazighs au déni d’existence, au racisme et à une politique délibérément génocidaire. 

Dans l’attente d’une intervention rapide de votre part, veuillez Excellence recevoir nos salutations empreintes de respect et d’espoir. 

Fait à Paris, le 20/01/2014 

M. Ferhat Mehenni, président du Gouvernement Provisoire Kabyle
 

SIWEL 211907 JAN 14

Droits de l’Homme: l’Algérie épinglée par Human Rights Watch (HRW)

Droits de l’Homme: l’Algérie épinglée par Human Rights Watch (HRW)

21/01/2014 - 18:47


ALGER (SIWEL) — Dans son rapport mondial 2014 (Algérie), l’ONG Human Rights Watch (HRW) émet de fortes critiques à l’encontre de l’Algérie. Rendu public ce mardi 21 janvier, le rapport épingle notamment l’Etat algérien sur le respect des droits de l’Homme, les libertés de réunion et d’association et le monopole et l’orientation de l’information. L’ONG a également dénoncé la « charte pour la paix et la réconciliation» comme un texte qui « fournit un cadre juridique pour l'impunité des auteurs». En effet, les terroristes « repentis » sont les chouchous de la nation algérienne, tandis que les militants pacifistes sont frappés d’interdit, de persécution et de répression. La dernière répression de la marche pacifique du MAK et la cabale montée contre le militant mozabite des droits de l’homme, Kameleddine Fekhar, en sont les toutes dernières illustrations...


L’ONU a élu, le 12 novembre 2013, l'Algérie comme membre du Conseil des droits de l'homme des Nations unies ». Comme quoi… (PH/ HRW)
L’ONU a élu, le 12 novembre 2013, l'Algérie comme membre du Conseil des droits de l'homme des Nations unies ». Comme quoi… (PH/ HRW)
L’ONG de défense des droits humains, Human Rights Watch (HRW) a émis un rapport très critique sur la situation des Droits de l’homme en Algérie et pointe notamment « l’adoption de techniques préventives pour restreindre la liberté de réunion », dont celle du « blocage de l'accès aux sites de manifestations prévues » ; une pratique que vont vite connaitre les militants du MAK qui trouvent régulièrement leur site de rassemblement ou de manifestation « occupés » par les forces dites de sécurité. HRW mentionne également comme autre technique « l’arrestation des organisateurs à l'avance pour empêcher les manifestations publiques ». 

Par ailleurs, HRW a épinglée l’Algérie sur le monopole qu’elle exerce sur l’information et l’accuse de gérer « toutes les stations de télévision et de radio », à travers lesquelles elle « diffuse la ligne officielle », notamment sur les « questions clés, telles que la sécurité et la politique étrangère et économique ». L’ONG, affirme, à juste titre que les autorités algériennes « ne tolèrent pas de commentaires dissidents ou de reportages critiques », et encore, elle ne s’est visiblement pas attardée sur les propagandes d’Etat concernant la culture et l’identité, notamment sur les chaines dites amazighe qui opèrent un véritable ethnocide linguistique, culturel et identitaire. Evoquant le dernier texte de loi sur l’information, HRW a critiqué le fait que le dit texte ait « élargi les restrictions imposées aux journalistes en les obligeant à respecter des concepts formulés en termes vagues, tels que l'unité et l’identité nationales »…on devine de suite ce qui est visé. La langue arabe et l’islam étant sacralisés, tout le monde aura compris la cible privilégiée de ce texte de loi. 

HRW rapporte d’autres « délits » figurant dans le Code pénal algérien comme par exemple la possibilité d’écoper jusqu'à « trois ans de prison pour tracts, bulletins ou dépliants »…« de nature à nuire à l'intérêt national » ; Là encore, faut-il se demander quelle catégorie ‘’d’Algériens’’ sont visés par ses textes de lois ? Le code pénal algérien prévoit également « jusqu'à un an pour diffamation ou injure à l’encontre du président de la République, du Parlement, de l’armée ou d’institutions publiques »… La loi algérienne prévoit toute sorte de sanction pour quiconque critique ou dénonce les institutions algériennes par la parole et le combat pacifique ; en revanche, elle accorde l’impunité la plus absolue contre les groupes terroristes qui ont liquidé quelques 250 000victimes dans les conditions horribles prêchée par leur doctrine sanguinaire. 


D’ailleurs, concernant l’impunité accordée aux terroristes, Human Rights Watch (HRW) n’a pas manqué de pointer l’anomalie de la fameuse « charte pour la paix et la réconciliation nationale » comme un texte qui « fournit un cadre juridique pour l'impunité des auteurs d'atrocités pendant la guerre civile » tout en relevant le « harcèlement » pratiqué par les autorités algériennes sur les « associations de familles de disparus ». 

Human Rights Watch (HRW) est également revenue sur le fiasco de l’intervention algérienne consécutive à l’attaque terroriste du site gazier de Tiguentourine, « Les forces spéciales algériennes ont attaqué le site dans le but de libérer les otages » rapporte l’ONG et au final c’est « au moins 37 otages étrangers et 29 membres du groupe armé » qui ont été tués. 

Curieusement, cet épisode a « renforcé » l’Algérie dans son rôle « d’acteur régional dans la lutte contre le terrorisme »… un comble ! Surtout quand on sait qu’il est désormais de notoriété publique que les passerelles entre l’Aqmi et l’Etat algérien sont bel et bien existants. Quoi qu’il en soit, l’ONG note néanmoins que, malgré l’épisode pour le moins étrange de l’attaque de Tiguentourine, l’Algérie « a continué à participer au Forum mondial de lutte antiterroriste…» 


Avec cela, sans compter tout ce qui n’est pas mentionné dans ce rapport, « en juillet 2013, le gouvernement (algérien) a postulé pour une candidature au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies pour la période de 2014 à 2016 », et « malgré les engagements pris avec la Haute Commissaire des Nations Unies pour les droits de l'homme », le gouvernement algérien « continue de s’opposer à des visites du Rapporteur spécial des Nations unies sur la torture et autres peines ou traitements inhumains ou dégradants, des Groupes de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires et sur la détention arbitraire, ainsi que du Rapporteur spécial sur les exécutions sommaires, arbitraires ou extrajudiciaires »... 

Et comme le meilleur est toujours pour la fin, malgré le fait que « les autorités algériennes n’ont mis en œuvre aucune des recommandations préconisées par le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies », et bien « Le 12 novembre 2013, l'Assemblée générale de l'ONU a élu l'Algérie comme membre du Conseil des droits de l'homme». Comme quoi… 

zp, 
SIWEL 211847 JAN 14 

L'intégralité du Rapport mondial 2014 : Algérie, de Human Rights watch

Ghardaia: les arabes tuent et on accuse les Kabyles





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ANAVAD
Demande D’envoi Des Casques Bleus Au Mzab‏
Ferhat Mehenni, Président du Gouvernement Provisoire Kabyle


"Profondément pacifique et pieux, mais démuni et bâillonné, le peuple mozabite est soumis officiellement à des violences « interethniques » dans lesquelles les forces de police ont un parti-pris flagrant contre lui".

21/01/2014 – 11:15 mis a jour le 21/01/2014 – 16:39 par Ferhat Mehenni, Président du Gouvernement Provisoire Kabyle

A Son Excellence Monsieur Ban Ki Moon, Secrétaire Général Des Nations Unies

Excellence,

Depuis l’indépendance formelle de l’Algérie, le pouvoir algérien mène une politique génocidaire contre les peuples amazighs. En plus d’une politique linguistique et identitaire visant à les dépersonnaliser par l’arabo-islamisme, il mène des guerres sporadiques contre des peuples pacifiques et désarmés.

Ainsi, la Kabylie (aujourd’hui comptant plus de 10.000.000 d’habitants) fut le théâtre de massacres en 1963-65, en 1980 et en 2001-2003. Les Aurès du peuple chawi (300 km au Sud-Est d’Alger) ont été endeuillés par une répression à Tkout en 2003-2004. Les Touaregs sont régulièrement rudoyés et réprimés.

L’autre peuple amazigh d’Algérie qui est soumis au feu du régime est le peuple mozabite (800.000 habitants et établi à 800 km au Sud d’Alger). Vivant sur un territoire désertique mais au sous-sol particulièrement riche en gaz, il est, depuis 1975, victime d’agressions physiques visant son expropriation et son extinction. Les violences auxquelles il est soumis surtout depuis 2008 ne cessent de provoquer des morts parmi ses enfants. Depuis quinze jours, la violence est montée d’un cran. Ses mausolées classés au patrimoine de l’humanité et ses tombes ont été détruits, ses biens saccagés.

Profondément pacifique et pieux, mais démuni et bâillonné, le peuple mozabite est soumis officiellement à des violences « interethniques » dans lesquelles les forces de police ont un parti-pris flagrant contre lui. De nombreuses vidéos sur le net montrent à plusieurs reprises des forces de police prêtant main-forte aux agresseurs contre les Mozabites.

Excellence, Monsieur Ban Ki Moon,

Je vous demanderais, au nom de l’Anavad, de bien vouloir saisir le Conseil de Sécurité de l’ONU sur :

1) La situation dramatique que vit le peuple mozabite et la nécessité de sa protection par des Casques Bleus afin d’arrêter les violences qui l’endeuillent et le terrorisent.

2) Le régime algérien qui soumet les peuples amazighs au déni d’existence, au racisme et à une politique délibérément génocidaire.

Dans l’attente d’une intervention rapide de votre part, veuillez Excellence recevoir nos salutations empreintes de respect et d’espoir.

Fait à Paris, le 20/01/2014

Signé : M. Ferhat Mehenni, président du Gouvernement Provisoire Kabyle