Bouaziz Aït-Chebib installe la coordination d’Alma n Silla (Michelet)
15/12/2013 - 12:39
ALMA N SILA ( SIWEL) - Le premier responsable du MAK souligne : « En Algérie, sous la pression du Printemps Noir et le MAK, le pouvoir a consacré Tamazight comme langue nationale afin de bénéficier de la caution de la Kabylie en prévision des élections locales de 2002. En 2013, ce même pouvoir, pris de panique suite à l’évolution du MAK de l’autonomie à l’autodétermination, tente de duper la Kabylie en ouvrant un simulacre de débat sur l’autonomie et l’officialisation de Tamazight". Bouaziz Aït-Chebib affirme que ce simulacre de débat n’a en réalité qu’un seul objectif : faire participer la Kabylie aux élections présidentielles d’avril 20I4. « Aussi, poursuit le président du MAK, je lance dès aujourd’hui et à partir d’Alma N’silla à l’endroit des deux partis politiques kabyles, en l’occurrence le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie et le Front des Forces Socialistes à emboîter le pas au MAK : rejeter ces élections d’avril 2014 ».
Agissant dans le cadre du renouvellement des structures du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) de celles touchées par l’expiration de mandat d’exercice, Bouaziz Aït-Chebib, accompagné de Mohamed Chabane, était en déplacement hier dans la région de Michelet où il a procédé justement au renouvellement de la structure d’Alma-N’silla. Et conformément aux statuts et règlements du MAK où la démocratie est maîtresse, la nouvelle composante humaine de la coordination MAK du pays de mat de cocagne a obéi au choix sélectif. En effet, après la sanction par le vote, le nouveau bureau est dégagé. Le voici : Président : Saïd Kaci-Ouali, vice-président : Mohand Ath-Aïssi, Secrétaire à l’organique : H’cène Kaci et Trésorier : Boudjemaâ Ath-H’cène.
Par ailleurs, le président du MAK a mis à profit cette rencontre pour rappeler à l’assistance les grands rendez-vous que doit honorer la famille militante et patriotique du MAK et passer en revue les sujets d’actualité où la Kabylie constitue le principal élément de l’équation.
C’est ainsi effectivement que Bouaziz Aït-Chebib a réitéré à l’intention des cadres et militants d’Alma N’silla que la date du 3 janvier 20I4 sera consacrée à l’étude et l’adoption de l’avant-projet pour un Etat kabyle , prévues à Béjaia. Tout en insistant sur l’importance que revêt ce document d’où l’implication de tout un chacun est indispensable, le premier responsable du MAK a également mis l’action fêtarde de Yennayer. « Celle-ci, a indiqué le premier responsable du MAK, sera traduite par une marche à Tizi-Ouzou ».
Le second volet de l’intervention de Bouaziz Aït-Chebib a porté naturellement sur les élections présidentielles algériennes d’avril 20I4. Et fidèlement à sa légendaire capacité oratoire, Le n°1 du MAK a commencé par indiquer que « le peuple kabyle, encore une fois, ne sent pas concerné par cette élection présidentielle et dès lors, l’homme qui occupera ou réoccupera le fauteuil d’El Mouradia ne sera toujours pas reconnu par la Kabylie comme son président ». « D’ailleurs, Abdelaziz Bouteflika, ajoute Bouaziz Aït-Chebib, n’est pas notre président de la république ». S’agissant de la question de « Tamazight » où certains appareils satellitaires du pouvoir commencent à s’agiter en évoquant son officialisation comme s’ils prétendent à sa paternité alors que dans le passé, toute expression amazighe leur causait une allergie, le premier responsable du MAK souligne : « En Algérie, sous la pression du Printemps Noir et le MAK, le pouvoir a consacré Tamazight comme langue nationale afin de bénéficier de la caution de la Kabylie en prévision des élections locales de 2002. En 2013, ce même pouvoir, pris de panique suite à l’évolution du MAK de l’autonomie à l’autodétermination, tente de duper la Kabylie en ouvrant un simulacre de débat sur l’autonomie et l’officialisation de Tamazight". Bouaziz Aït-Chebib affirme que ce simulacre de débat n’a en réalité qu’un seul objectif : faire participer la Kabylie aux élections présidentielles d’avril 20I4. « Aussi, poursuit le président du MAK, je lance dès aujourd’hui et à partir d’Alma N’silla à l’endroit des deux partis politiques kabyles, en l’occurrence le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie et le Front des Forces Socialistes à emboîter le pas au MAK : rejeter ces élections d’avril 2014 ».
C’est sur cet appel solennel aux deux formations politiques du seul pays appelé « la Kabylie » que Bouaziz Aït-Chebib a mis fin à son intervention. Nous devons également signaler qu’après cette rencontre dédiée à feu Antonio Cubillo, leader indépendantiste canarien, décédé, rappelons-le, le 10 décembre 20I2, Bouaziz Aït-Chebib et son compagnon, Mohamed Chabane, ont été invités par les cadres et militants d’Alma N’silla à une petite randonnée « touristique ». A pied et en voiture, les yeux ont découvert la grande beauté de Tizi-l’Djamaâ, le col de Tirourda, la Grotte du Macchabée et tant d’autres lieu tout aussi prestigieux.
De Tizi-Ouzou, Saïd Tissegouine
Siwel avec Tamurt
Par ailleurs, le président du MAK a mis à profit cette rencontre pour rappeler à l’assistance les grands rendez-vous que doit honorer la famille militante et patriotique du MAK et passer en revue les sujets d’actualité où la Kabylie constitue le principal élément de l’équation.
C’est ainsi effectivement que Bouaziz Aït-Chebib a réitéré à l’intention des cadres et militants d’Alma N’silla que la date du 3 janvier 20I4 sera consacrée à l’étude et l’adoption de l’avant-projet pour un Etat kabyle , prévues à Béjaia. Tout en insistant sur l’importance que revêt ce document d’où l’implication de tout un chacun est indispensable, le premier responsable du MAK a également mis l’action fêtarde de Yennayer. « Celle-ci, a indiqué le premier responsable du MAK, sera traduite par une marche à Tizi-Ouzou ».
Le second volet de l’intervention de Bouaziz Aït-Chebib a porté naturellement sur les élections présidentielles algériennes d’avril 20I4. Et fidèlement à sa légendaire capacité oratoire, Le n°1 du MAK a commencé par indiquer que « le peuple kabyle, encore une fois, ne sent pas concerné par cette élection présidentielle et dès lors, l’homme qui occupera ou réoccupera le fauteuil d’El Mouradia ne sera toujours pas reconnu par la Kabylie comme son président ». « D’ailleurs, Abdelaziz Bouteflika, ajoute Bouaziz Aït-Chebib, n’est pas notre président de la république ». S’agissant de la question de « Tamazight » où certains appareils satellitaires du pouvoir commencent à s’agiter en évoquant son officialisation comme s’ils prétendent à sa paternité alors que dans le passé, toute expression amazighe leur causait une allergie, le premier responsable du MAK souligne : « En Algérie, sous la pression du Printemps Noir et le MAK, le pouvoir a consacré Tamazight comme langue nationale afin de bénéficier de la caution de la Kabylie en prévision des élections locales de 2002. En 2013, ce même pouvoir, pris de panique suite à l’évolution du MAK de l’autonomie à l’autodétermination, tente de duper la Kabylie en ouvrant un simulacre de débat sur l’autonomie et l’officialisation de Tamazight". Bouaziz Aït-Chebib affirme que ce simulacre de débat n’a en réalité qu’un seul objectif : faire participer la Kabylie aux élections présidentielles d’avril 20I4. « Aussi, poursuit le président du MAK, je lance dès aujourd’hui et à partir d’Alma N’silla à l’endroit des deux partis politiques kabyles, en l’occurrence le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie et le Front des Forces Socialistes à emboîter le pas au MAK : rejeter ces élections d’avril 2014 ».
C’est sur cet appel solennel aux deux formations politiques du seul pays appelé « la Kabylie » que Bouaziz Aït-Chebib a mis fin à son intervention. Nous devons également signaler qu’après cette rencontre dédiée à feu Antonio Cubillo, leader indépendantiste canarien, décédé, rappelons-le, le 10 décembre 20I2, Bouaziz Aït-Chebib et son compagnon, Mohamed Chabane, ont été invités par les cadres et militants d’Alma N’silla à une petite randonnée « touristique ». A pied et en voiture, les yeux ont découvert la grande beauté de Tizi-l’Djamaâ, le col de Tirourda, la Grotte du Macchabée et tant d’autres lieu tout aussi prestigieux.
De Tizi-Ouzou, Saïd Tissegouine
Siwel avec Tamurt