mercredi 20 novembre 2013

Après avoir marché à Tuviret et à Boumerdès : Les anciens rappelés du Service national ont marché à Tizi Wezu

Après avoir marché à Tuviret et à Boumerdès : Les anciens rappelés du Service national ont marché à Tizi Wezu

20/11/2013 - 14:38

TIZI-WEZU (SIWEL) — Plusieurs centaines d’anciens rappelés du Service national sont sortis, ce matin, dans la rue à la ville de Tizi Wezu.
Ils ont tenu d’abord un rassemblement à la place de l’Olivier. Une prise de parole des initiateurs de ce mouvement et de délégués venus de plusieurs régions d’Algérie a eu lieu aussi.


Plus de 80 % des rapellés sont des jeunes kabyles. PH/Siwel
Plus de 80 % des rapellés sont des jeunes kabyles. PH/Siwel
Les anciens rappelés ne veulent pas baisser les bras. Ils comptent mener leur combat avec la même détermination lorsqu’ils ont été appelés par l’armée pour combattre les groupes armés. Par la suite, les anciens rappelés qui étaient présents hier à la capitale du Djurdjura ont sillonné l’artère principale de la ville, en brondissant des banderoles qui dénonçaient la défaillance voir la trahison d l’Etat.

La pluie et le froid glacial qui ont sévit ce matin n’ont pas empêchés les protestataires à mener leur action. C’est la troisième fois en espace d’une semaine que ces protestataires, qui ont entamé leur combat depuis trois ans, manifestent. Ils ont d’abord marché à Tuviret au début de la semaine, avant-hier à Boumedès et aujourd’hui à la ville de Tizi Wezu. Les villes de la Kabylie sont le bastion de la protestation. Normale, lorsqu’on sait qu’entre 1994 et 1998, sur les 250 000 jeunes rappelés par les autorités militaires plus de 200 000 sont des Kabyles. Bref, les anciens rappelés réclament un statut, des postes de travail, des logements, droit aux soins au niveau des structures hospitalières militaires, etc.

En 1999, jute après son arrivée, Bouteflika a tourné le dos aux jeunes rappelés qu’il a complètement ignoré et a ouvert ses bras aux terroristes qui sont considérés comme des « héros ». Les terroristes bénéficient des privilèges au même titre que les anciens combattants de la guerre de libération nationale de 1954 et 1962.

fm
SIWEL 19 1438 NOV 13

Le pouvoir algérien fidèle à lui-même : Les engagements pris avec les victimes du Printemps noir non-respectés

Le pouvoir algérien fidèle à lui-même : Les engagements pris avec les victimes du Printemps noir non-respectés

20/11/2013 - 13:01

LARBAÂ-NAT-YIRATEN (SIWEL) — Depuis 1962, le pouvoir algérien n’arrête pas de réprimer et d’opprimer la Kabylie. Le printemps noir reste gravé dans la mémoire collective du Peuple kabyle avec ses 127 martyrs et ses milliers de blessés. Au jour d'aujourd'hui, des victimes réclament leur droit, mais le pouvoir reste figer dans son mutisme criminel.


Le pouvoir algérien est l'unique coupable et commanditaire des assassinats de jeunes kabyles. PH/DR
Le pouvoir algérien est l'unique coupable et commanditaire des assassinats de jeunes kabyles. PH/DR
Suite aux négociations entre le régime algérien et une aile du mouvement des archs, le pouvoir s’est engagé à indemniser les victimes et assurer les soins aux blessés.
A ce jour, des victimes de ces événements tragiques et meurtriers restent ignorées et non reconnues par le pouvoir, au moment où des gens qui n’ont rien à voir avec le Printemps noir se sont faits indemnisés.

Beneddine Youcef ,Ghebraoui Amar, Bournani Djillali, trois victimes des événements tragiques sont à la recherche d’une reconnaissance. Ils étaient blessés par balles à Larbaâ Nat Yiraten, le 28 avril 2001, ensuite elles ont été transférés en France pour des soins vu la gravité de leur blessure. A ce jour, leurs dossiers restent sans suite malgré l’engagement du médiateur du wali en 2010 quant à la résolution de leur problème.
Selon notre source, d’autres blessés lésés dans leurs droits, ont eu gain de cause en 2009, par voix de justice à l’image de Moder Kamel d’Azazga et Sedouki Mohammed des Ouassif.

Notre source ajoute aussi qu’un fonctionnaire au niveau du service des victimes à la wilaya de Tizi Ouzou s’est fait passer pour un blessé du Printemps noir et il a été indemnisé alors que de vrais blessés continuent à subir le déni des autorités algériennes.

aai
SIWEL 19 1301 NOV 13