mardi 26 novembre 2013

Libye : Tamazight sera enseignée officiellement dans les écoles de la région amazighe seulement selon le Ministère de l'Education Libyen

Libye : Tamazight sera enseignée officiellement dans les écoles de la région amazighe seulement selon le Ministère de l'Education Libyen

27/11/2013 - 08:32

TRIPOLI (SIWEL) - La langue amazighe ou le Tamazight , va être enseignée comme une matière officielle dans les écoles des régions amazighes à partir de Janvier 2014, a déclaré au journal anglophone Libya Herald Mustafa Ajala , chef du cabinet du ministre de l'Éducation Mohammed Hassan Abubaker.


Libye : Tamazight sera enseignée officiellement  dans les écoles de la région amazighe seulement selon le Ministère de l'Education Libyen
Le ministre, dit-il, avait donné des instructions pour commencer les cours dans cette langue à partir du deuxième semestre de l'année scolaire en cours. Les cours seront donnés aux élèves du primaire de 1ère à la 4ème année. Il sera enseigné trois fois par semaine à la 4e année.

L’enseignement de Tamazight sera obligatoire et non pas facultative comme c’est le cas en Algérie depuis 1994. En effet, et selon Mustafa Ajala: " Tamazight sera une matière de base obligatoire dans toutes les écoles des régions amazighes et elle disposera d'un espace privilégié dans les rapports et les bulletins des élèves ». "

Il convient de noter que le ministère a déjà donné le 25 Septembre des instructions pour lancer l'impression des livres dans la langue de Said Mahroug Sifaw, Mouloud Mammeri et Mohamed Chafik.

Des enseignants amazighophones, qui instruisent déjà d’autres matières sont, pour ceux qui l’ont souhaités, déjà formés pour prendre des cours de la langue Amazighe, a précisé Mustafa Ajala. Ceci qui veut dire que Tamazight est déjà enseignée dans plusieurs écoles des régions amazighes , mais sur une base non officielle.

Toutefois il n'existe, pour le moment, aucun plan pour les écoles pour enseigner toutes les matières, telles que les mathématiques, les sciences, la technologie, la physique ou la chimie en Tamazight. Mais c’est une question de temps une fois que l’enseignement des sujets de base de Tamazight, comme la grammaire, la conjugaison, l’orthographe, etc. seront enseignés obligatoirement et pris en charge par l’état officiellement.

Enfin sur le plan strictement politique, le statut de la langue Amazighe continue toujours à être une source de discorde au parlement Libyen le Congrès National General. Le dimanche 24 Novembre, malgré que la majorité des membres de ce Congrès ont montré leur accord verbal pour en faire de Tamazight une langue officielle, mais lorsque c’est arrivé au vote seulement 108 sur 121 votes nécessaires pour l'approuver, ont voté pour. Ce qui a irrité le Haut Conseil des Amazighs de Libye, qui est en train de se réunir en ce moment pour envisager d’autres solutions politiques qui vont protéger le Tamazight. Un des membres de cet organisme dit : «Bien que la plupart des Libyens semblent indifférents si la langue soit reconnue ou non comme langue officielle, il y a un petit groupe anti- amazigh au sein du Congrès qui est déterminé à voir l'arabe comme seule langue officielle de la Libye». Ce petit groupe est, selon Aner Ali, un militant Amazigh de Nalut dans l’Adrar Neffusa, est télécommandé par certains pays et nous avons des preuves, que nous dévoileront un jour.

At Bucnan

Conseil universitaire du MAK de Tizi Ouzou | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Conseil universitaire du MAK de Tizi Ouzou

Conseil universitaire du MAK de Tizi Ouzou

La Rédaction
Dans le cadre de la préparation de la conférence nationale des cadres du mouvement prévue pour le mois de décembre, plusieurs réunions ont été tenues pour débattre de la meilleure manière de préparer l’année 2014 qui sera selon les analystes une année charnière pour le combat de la Kabylie.
26/11/2013 – 18:46 mis a jour le 26/11/2013 – 18:46 par La Rédaction


Depuis son évolution de l’autonomie à l’autodétermination, l’activité organique du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) s’intensifie avec l’enregistrement de nouvelles adhésions et l’installation de nouvelles coordinations.
Dans le cadre de la préparation de la conférence nationale des cadres du mouvement prévue pour le mois de décembre, plusieurs réunions ont été tenues pour débattre de la meilleure manière de préparer l’année 2014 qui sera selon les analystes une année charnière pour le combat de la Kabylie.
Le 25 novembre, c’est au tour du conseil universitaire de Tizi Ouzou de se réunir à l’université Mouloud Mammeri sous la présidence de son président Mouloud Hamrani afin de faire le point sur la situation organique et préparer le programme d’action pour l’année 2013/2014.
Dans un débat démocratique fructueux, les présents ont mis l’accent sur la formation. Un programme a été élaboré afin d’armer les militants d’une culture politique de qualité leur permettant de défendre dignement le projet du mouvement. Ce programme qui s’étalera sur toute l’année universitaire en cours, s’articule autour de conférences et de débats entre étudiants sur des thèmes variés allant de la philosophie politique au comportement des militants et l’attitude à adopter face à la répression du régime raciste d’Alger.
La première conférence portera sur le thème de l’autodétermination. Sur le plan organique, le conseil universitaire se félicite des nouvelles adhésions venues renforcer ses rangs. Une vaste opération de restructuration sera entamée incessamment afin de permettre au conseil de bénéficier de nouvelles potentialités et élargir son assise en mettant sur pied des sections au niveau de chaque campus et chaque cité universitaire.
Le conseil universitaire MAK de l’université Mouloud Mammeri a apporté son soutien aux enseignants de Tamazight de Djâaf victimes du racisme de l’académie de Bordj Bouararidj.

Activités du MAK : Le conseil universitaire de Tizi-Wezu en réunion

Activités du MAK : Le conseil universitaire de Tizi-Wezu en réunion

26/11/2013 - 17:17

KABYLIE (SIWEL) — Depuis son évolution de l’autonomie à l’autodétermination, l’activité organique du MAK s’intensifie avec l’enregistrement de nouvelles adhésions et l’installation de nouvelles coordinations.


Une des activités du conseil universitaire du MAK à Tizi-Wezu. PH/Siwel
Une des activités du conseil universitaire du MAK à Tizi-Wezu. PH/Siwel
Dans le cadre de la préparation de la conférence nationale des cadres du mouvement prévue pour le mois de décembre, plusieurs réunions ont été tenues pour débattre de la meilleure manière de préparer l’année 2014 qui sera selon les analystes une année charnière pour le combat de la Kabylie.
Le 25 novembre, c’est autour du conseil universitaire de Tizi Ouzou de se réunir à l’université Mouloud Mammeri sous la présidence de son président Mouloud Hamrani afin de faire le point sur la situation organique et préparer le programme d’action pour l’année 2013/2014.
Dans un débat démocratique fructueux, les présents ont mis l’accent sur la formation. Un programme a été élaboré afin d’armer les militants d’une culture politique de qualité leur permettant de défendre dignement le projet du mouvement. Ce programme qui s’étalera sur toute l’année universitaire en cours, s’articule autour des conférences et des débats entre étudiants sur des thèmes variés allant de la philosophie politique au comportement des militants et l’attitude à adopter face à la répression du régime raciste d’Alger.
La première conférence portera sur le thème de l’autodétermination.

Sur le plan organique, le conseil universitaire se félicite des nouvelles adhésions venues renforcer ses rangs. Une vaste opération de restructuration sera entamée incessamment afin de permettre au conseil de bénéficier des nouvelles potentialités et élargir son assise en mettant sur pied des sections au niveau de chaque campus et chaque cité universitaire.

Le conseil universitaire MAK de l’université Mouloud Mammeri a apporté son soutien aux enseignants de Tamazight de Djâafra victimes du racisme de l’académie Bordj Bou araridj.

dm
SIWEL 26 1717 NOV 13

Ghardaia : les affrontements entre Arabes et Mozabites à Guerrara font plusieurs blessés

Ghardaia : les affrontements entre Arabes et Mozabites à Guerrara font plusieurs blessés

26/11/2013 - 11:27

GUERRARA (SIWEL) — Les affrontements entre arabes et berbères à Ghardaia durent depuis des dizaines d’années. Ce dimanche 24 novembre, les affrontements ont repris très violement dans le quartier de Guerrara, faisant plusieurs blessés. Kamel Dine Fekhar, militant des droits de l’Homme, appartenant à la minorité Mozabite victime d’ethnocide, dénonce le laxisme des autorités algériennes et alerte : « Ce qui se passe à Ghardaïa n’est pas un fait divers, mais un ethnocide contre la minorité mozabite en Algérie » car « le pouvoir a les moyens de mettre fin à ces affrontements mais il ne veut pas » dénonce-t-il.


« Ce qui se passe à Ghardaïa n’est pas un fait divers, mais un ethnocide contre la minorité mozabite en Algérie» dénonce Kamel Dine Fekhar (PH/DR)
« Ce qui se passe à Ghardaïa n’est pas un fait divers, mais un ethnocide contre la minorité mozabite en Algérie» dénonce Kamel Dine Fekhar (PH/DR)
Selon Kamel Dine Fekhar, « Les escarmouches ont commencé le vendredi 22 novembre à la suite d’un match de football entre une équipe mozabite (amazighe) et une équipe chaambas (arabe) ». Les affrontements auraient commencé au moment où les jeunes des deux communautés ont voulu fêter la victoire de l’équipe algérienne face au Burkina Faso. Sans doute que la qualification de l’équipe algérienne, officiellement définie comme une équipe arabe, n’a pas été définie de la même manière par les jeunes arabes et les jeunes mozabites. Les jeunes arabes étant officiellement confortés dans leur identité arabe, tandis que les amazighs sont officiellement niés dans leur identité, sur leur propre territoire, par une par flagrante politique négationniste, raciste et discriminatoire.

Le militant Kamel Dine Fekhar dénonce le laxisme de l’Etat algérien quand des affrontements interviennent entre les deux communautés : « Tous les jeunes de Guerrara, Arabes et Mozabites, ont fêté la victoire de l’équipe nationale mais quand ça dégénère, les services d’ordre ne font pas leur travail ». Ces affrontements ont fait des dizaines de blessés dont quelques-uns sont dans un état grave. « Le pouvoir a les moyens de mettre fin à ces affrontements mais il ne veut pas » poursuit Kamel Dine Fekhar, qui s’est totalement investi dans la lutte pour les droits de l’Homme et la protection de la minorité Mozabite après avoir quitté le Front des Forces Socialistes (FFS).

Kamel Dine Fekhar, qui se présente désormais comme un activiste pour la défense des droits humains appartenant à la minorité Mozabite victime d’ethnocide, dénonce l’ethnocide de son peuple : « Ce qui se passe à Ghardaïa n’est pas un fait divers, mais un ethnocide contre la minorité mozabite en Algérie» dénonce-t-il sans détour en affirmant que « le vrai problème se pose entre le pouvoir et la société mozabite », accusant les forces de sécurité de « ne pas protéger la communauté berbère des mozabites ».

Le conflit identitaire entre arabes et mozabites à Ghardaia couve depuis l’indépendance de l’Algérie. Régulièrement, de manière quasi cyclique, des affrontements éclatent entre les deux communautés. Le racisme anti amazighe du régime algérien favorise ouvertement la communauté arabe au détriment des mozabites. Il est même arrivé que les forces de l’ordre prennent fait et cause pour les chaambas en organisant des expéditions punitives sur les populations mozabites.

zp,
SIWEL 261127 NOV 13