samedi 1 février 2014
Les Amazighs marocains apportent leur soutien aux Mozabites | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie
Les Amazighs marocains apportent leur soutien aux Mozabites
R. Moussaoui pour Tamurt.info
Les Marocains ont manifesté leur solidarité et leur soutien au peuple Amazigh Mozabite de Ghardaïa qui subit les pires atrocités du régime raciste d’Alger et des persécutions des extrémistes arabophones de la même région.
01/02/2014 - 14:51 mis a jour le 01/02/2014 - 18:18 par R. Moussaoui
Plusieurs rassemblements ont été organisés à travers plusieurs villes Marocaines ce week-end par la population Amazighophone. Des rassemblements ont été observés notamment sur plusieurs passages de la frontière terrestre. Les Marocains ont manifesté leur solidarité et leur soutien au peuple Amazigh Mozabite de Ghardaïa qui subit les pires atrocités du régime raciste d’Alger et des persécutions des extrémistes arabophones de la même région.
« Mozabite, Kabyles, Chaoui, Chenoui , Targui, nous sommes tous un seul peuple. Ni les frontières ni les deux régimes racistes qui gèrent l’Algérie et le Maroc ne peuvent nous séparer. Nous sommes solidaires avec nos frères Mozabites qui subissent ce que nos frères Kabyles ont subi en 2001. Chaque goutte de sang qui coule nous plonge, nous les Amazighes du Maroc dans la tristesse. Nous appelons au calme et à la retenue et on espère de tout cœur qu’il n’y aura plus de victimes », nous a déclaré Mustapha, un militant de la cause Amazighe de l’Atlas qui ne cesse de sensibiliser les Amazighes du Maroc sur ce qui se passe au pays des Mozabites.
Le mouvement associatif s’est indigné du comportement des policiers qui commettent des crimes contre les pauvres citoyens Mozabites. « Maintenant on sait pourquoi le régime algérien maintient la fermeture des frontières terrestres. Il veut par tous les moyens isoler la population Marocaine et Algérienne, surtout les Amazighs. On doit casser les barrières, on est un seul peuple », crie, Djamila une militante associative de la région d’Agadir qui a informé Tamurt-info que des actions en faveur du peuple Mozabite sont prévues dans la région.
R.Moussaoui
Maatkas's Blog
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02/02/2014 – 03:31 par SIWEL – Agence kabyle d’information |
MARRAKECH (SIWEL) — Deux personnalités importantes du MNLA ont été reçues par le roi Mohamed VI, Bilal Ag Acherif et Mossa Ag Attaher, respectivement Secrétaire général et Porte-parole du Mouvement touareg. Les deux responsables du MNLA ont été reçus au palais de Marrakech en présence du ministre des affaires étrangères, Salahedine Mezouar, et du directeur de la (DGED), les services secrets extérieurs du royaume du Maroc. Selon un communiqué du Cabinet Royal, cette rencontre s’inscrit dans le cadre "des efforts soutenus et permanents du Roi, en vue d’instaurer durablement la paix et la stabilité au Mali et de contribuer à un règlement de la crise malienne, et ce depuis son déclenchement, en janvier 2012"…c’est la première fois que le MNLA est reçu officiellement par un chef d’Etat en exercice, c’est déjà une victoire en soi, tant il est vrai que tout a été fait, par tous les Etats impliqué, pour marginaliser le MNLA, mais il reste à savoir en quoi cette rencontre sera utile aux touaregs Le roi du Maroc, Mohamed VI a reçu en audience les deux responsables du MNLA, Mossa Ag Attaher et Bilal Ag Acherif. Le communiqué du Cabinet Royal précise qu’au cours de cet entretien, "Mohamed VI a réitéré le souci constant du Royaume du Maroc de préserver l’unité territoriale et la stabilité de la République du Mali" ainsi que sa volonté de "contribuer à une solution et à un compromis qui permettraient de lutter contre les mouvements intégristes et terroristes qui menacent aussi bien les pays du Maghreb que la région du Sahel et du Sahara". Le Secrétaire général du MNLA, Bilal AG Cherif, avait de son coté exposé au roi du Maroc sur le développement de la situation dans l’Azawad. Bila Ag Acherif a pris acte et n’a pas manqué de remercier Mohamed VI pour son engagement dans la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, deux fléaux qui menacent la région du Sahel et du Sahara et tout particulièrement dans l’Azawad, otage de la nébuleuse terroriste. Pour le MNLA, selon un communiqué rendu public le 31 janvier, "cette audience s’inscrit dans le cadre des efforts soutenus et permanents du MNLA à transmettre le message du peuple de l’Azawad et solliciter l’accompagnement de toutes les bonnes volontés pour l’aboutissement des aspirations légitimes du peuple de l’Azawad en vue d’instaurer durablement la paix et la stabilité au Mali en général et dans l’Azawad en particulier". Le MNLA a également affirmé être "décidé à engager une diplomatie active auprès de tous les Etats soucieux de la paix et de la stabilité dans la région en vue de dépasser les blocages et l’impasse dans lesquels le gouvernement du Mali est entrain de mettre dangereusement le processus politique en cours." C’est la première fois que le MNLA est reçu à titre officiel par un chef d’Etat en exercice. Il est à noter que le roi du Maroc a encouragé le MNLA à poursuivre ses efforts dans la ligne du dialogue et des négociations et à s’inscrire dans le cadre d’une dynamique régionale, telle qu’elle a été initiée par l’ONU et la CEDEAO. Il a fortement encouragé le MNLA à opter pour une approche réaliste, à même de parvenir à une solution définitive et durable à la crise actuelle. Il est rappeler que depuis les accords de Ouagadougou, les négociations sont bloquées par le Mali depuis l’élection d’Ibrahim Boubakar Keita, pourtant élu à la faveur de ces mêmes accords. Depuis, le Mali n’a respecté aucun de ses engagements et n’a cessé de tergiverser pour éviter toute négociation avec les touaregs, violant ainsi, dans la forme et dans le fond, quasiment tous les termes de l’accord. L’ONU et la France, qui sont les principaux artisans de cet accord, commencent à perdre patience. Le 23 janvier, le Conseil de sécurité de l’ONU a invité le gouvernement malien à accélérer la réconciliation politique avec les groupes touareg et arabes du nord du pays. Dans une déclaration unanime du Conseil de sécurité, ce dernier a réitéré son "appel en faveur d’un processus de négociations crédible et sans exclusion ouvert à toutes les communautés du nord du Mali, avec pour objectif d’assurer une solution politique durable à la crise". Par ailleurs, profitant de la mise en "stand-by" volontaire des accords de Ouagadougou par le Mali, Alger tente de se réintroduire dans le conflit qui oppose l’Azawad au Mali pour se positionner à nouveau comme partenaire incontournable dans la résolution du dit conflits, sauf que les précédents accords négociés sous la main de l’Algérie se sont tous soldés par des échecs cuisants pour les azawadiens. Ces derniers ont d’ailleurs ouvertement manifesté leur désaccord pour une médiation de l’Algérie, d’une part par le retrait des touaregs comme des arabes du MNLA et du MAA lors de la dernière rencontre à Alger, et d’autre part, la médiation algérienne a également été désavouée par des manifestations populaire à Kidal et dans les camps de réfugié de Mauritanie et du Brukina où des pancartes sur lesquelles étaient inscrit " Non à la médiation de l’Algérie" étaient brandies. Certes, le moins que l’on puisse dire c’est que le royaume du Maroc est un Etat hostile aux Amazighs, mais il est certain que cette rencontre officielle demeure une belle diplomatique du MNLA, en espérant qu’elle sera "concrètement" utile pour les Touaregs, , sachant que le Makhzen marocain pratique une politique anti-amazighe. zp, SIWEL |
Un coup de la gendarmerie ? | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie
Affaire de l’assassinat de Mebrek Amirouche
Un coup de la gendarmerie ?
Saïd F. pour Tamurt.info
Tout le monde sait que les habitants d’Ath Zmenzer était, dans un passé récent, contre l’installation d’une brigade de gendarmerie au niveau de leur localité. Les élus locaux ont même saisi officiellement le wali à ce sujet et ont souhaité de ne pas ouvrir une brigade au niveau d’Ath Zmenzer.
01/02/2014 - 16:01 mis a jour le 01/02/2014 - 17:55 par Saïd F.
La population d’Ath Douala et d’Ath Zmenzer, région du jeune Mebrek Amirouche enlevé et exécuté la semaine dernière par un groupe d’individus armés, près de Tizi Wezzu, pointe son doigt accusateur vers les gendarmes dans cette affaire.
Plusieurs zones d’ombre persistent et ne sont pas clarifiées pour le moment. Une ambigüité qui a suscité un doute de l’implication des gendarmes dans ce crime. Un doute qui se confirme de jour en jour.
Tout le monde sait que les habitants d’Ath Zmenzer était, dans un passé récent, contre l’installation d’une brigade de gendarmerie au niveau de leur localité. Les élus locaux ont même saisi officiellement le wali à ce sujet et ont souhaité de ne pas ouvrir une brigade au niveau d’Ath Zmenzer.
L’affaire de l’assassinat d’Amirouche n’est-elle pas une façon de manipuler la population locale et de faire changer les habitants d’avis vis-à-vis de leur refus des hommes en tenues vertes, synonyme de terreur en Kabylie ? Tout porte à le croire.
Le fait que les gendarmes reconnaissent qu’ils ont identifiés les auteurs du crime et ont été localisés, mais n’ont rien fait pour sauver la victime laisse plané le doute. « Ce n’est pas normal qu’un groupe armé enlève un simple citoyen pour demander une forte rançon, puis l’exécuter pour des raisons que l’on ignore. L’odeur de la manipulation est très forte. Les services de sécurité veulent pousser les villageois à réclamer eux même les gendarmes. C’est leur stratégie », laisse entendre un jeune d’Oumaden, village d’Amirouche Mebrek.
Un avis partagé par de nombreux habitants de la région.
Le fait que les gendarmes reconnaissent qu’ils ont identifiés les auteurs du crime et ont été localisés, mais n’ont rien fait pour sauver la victime laisse plané le doute. « Ce n’est pas normal qu’un groupe armé enlève un simple citoyen pour demander une forte rançon, puis l’exécuter pour des raisons que l’on ignore. L’odeur de la manipulation est très forte. Les services de sécurité veulent pousser les villageois à réclamer eux même les gendarmes. C’est leur stratégie », laisse entendre un jeune d’Oumaden, village d’Amirouche Mebrek.
Un avis partagé par de nombreux habitants de la région.
L’annonce du colonel de la gendarmerie à Tizi Wezzu de doter toutes les 67 communes de Tizi Wezzu en brigades de gendarmerie, pendant même la séquestration du jeune Amirouche Mebrek, confirme aussi le plan des services de sécurité.
A Ath Zmenzer, la non-assistance de la gendarmerie aux villageois ne fait qu’amplifier leur haine envers ce corps qui voue une haine sans égale aux Kabyles et ce n’est guère la peine de rappeler le nombre de crimes commis par ce corps contre la population civile dans la région. Les gendarmes ont tué plus de civils que de terroristes en Kabylie !
Saïd F. pour Tamurt.info
Dépêches de SIWEL - Agence kabyle d'information : AZAWD / MALI : Lettre ouverte aux Membres du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies
AZAWD / MALI : Lettre ouverte aux Membres du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies
01/02/2014 - 17:28 par SIWEL - Agence kabyle d'information
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NOUAKCHOTT " (SIWEL) — Pour la première fois dans l’histoire de ce conflit, qui fait date, depuis l’accession du soudan français à l’indépendance, le Conseil de sécurité a pris la mesure effective de l’ampleur de cette crise et par conséquent, ainsi qu’il est d’usage, les mesures idoines, au travers de nombreuses résolutions, notamment, la 2100" ... " Malheureusement, cet accord est presque caduc parce qu’une des parties, en l’occurrence, l’Etat Malien, ne semble pas y tenir et s’emploie à le rendre obsolète sans en mesurer les conséquences que cette attitude pourrait impliquer. "
Coordination des cadres de l’Azawad (CCA)
30 janvier 2014 Lettre ouverte aux Membres du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies Mesdames, Messieurs, La récente crise malienne et le récurrent conflit Azawad Mali font l’objet depuis 9 mois d’une spéculation silencieuse dont les populations tant maliennes qu’azawadiennes en subissent les conséquences les plus affreuses, en termes de non-respect de la dignité humaine, de droits de l’Homme, d’insécurité, en particulier, celles refugiées et celles déplacées tant à l’intérieur de l’Azawad que dans le sud du Mali. Pour la première fois dans l’histoire de ce conflit, qui fait date, depuis l’accession du soudan français à l’indépendance, le Conseil de sécurité a pris la mesure effective de l’ampleur de cette crise et par conséquent, ainsi qu’il est d’usage, les mesures idoines, au travers de nombreuses résolutions, notamment, la 2100. Le Conseil de Sécurité a mis en place, à cet effet, une mission de stabilisation. La Minusma a réussi, très rapidement, avec l’appui de l’UA et de la médiation de la CEDEAO investie de la totale confiance des mouvements de l’Azawad, des organisations de la société civile et de la totalité des populations de l’Azawad ainsi que d’une écrasante majorité de la population malienne, à obtenir des parties en conflit, la signature d’un accord préliminaire, le 18 juin 2013 à Ouagadougou, en présence de la communauté Internationale L’accord préliminaire a eu le mérite de déboucher sur un cessez-le-feu, même s’il n’a pas été respecté par le Mali, favorisant ainsi, le déploiement des forces internationales sous la bannière de l’ONU, un relatif relèvement institutionnel de l’Etat, l’organisation d’élections et un timide retour de l’administration. Sa grande valeur ajoutée par rapport aux accords précédents, est qu’il offrait un espace de dialogue, un cadre de concertation qui devrait permettre aux parties de franchir les étapes nécessaires sur la voie d’un accord fiable, viable, global, inclusif et durable. Malheureusement, cet accord est presque caduc parce qu’une des parties, en l’occurrence, l’Etat Malien, ne semble pas y tenir et s’emploie à le rendre obsolète sans en mesurer les conséquences que cette attitude pourrait impliquer. Ce comportement ne dénote – t- il pas d’une pratique classique de la partie gouvernementale à vouloir revoir de façon unilatérale les termes de l’accord, comme s’il avait reçu des assurances extérieures qui lui permettent d’emprunter une voie bien différente de celle prescrite par les dispositions de l’accord de Ouagadougou. Votre déplacement, en ce début de février 2014, est perçu par tous comme la marque incontestable d’une attention singulière des Nations Unies et de la communauté internationale, pour la résolution d’une crise ouverte depuis fort longtemps au point d’induire une insécurité sans précédent pour toute la sous région et, in fine, pour le monde libre. C’est de toute évidence, qu’il nous laisse espérer que vous réussirez à convaincre le gouvernement malien à reconsidérer ses positions et volontairement s’engager dans l’application de l’Accord de Ouaga Pour être précis, nous considérons que rien ne peut expliquer et ne saurait justifier la non application de l’accord de Ouagadougou, tant il est vrai qu’il représente une bonne base de départ à la gestion du conflit, à laquelle restent attachés les mouvements signataires, la médiation de la CEDEAO ainsi que la communauté internationale. Le Président du Conseil, les membres du Conseil ainsi que le Secrétaire Général, avec l’appui de l’Union Africaine et de la CEDEAO, êtes capables d’un grand courage politique pour créer les conditions essentielles du retour de la paix et de la sécurité dans l’Azawad, au Mali et dans la sous région. Notre conviction repose sur le fait que toute autre attitude ne ferait qu’amplifier, voire compliquer davantage un conflit au demeurant facile à gérer et clore de façon définitive et durable, si tant est que la volonté des deux parties est réelle pour le faire, sous les auspices et la modération d’une communauté internationale neutre et équidistante. La communauté internationale, les membres du Conseil, sans aucun doute, privilégieront des options, des choix et des postures qui n’hypothèqueraient plus la dimension fondamentalement politique et socio-économique du conflit au détriment de la seule dimension sécuritaire dans la zone sahélo saharienne. La communauté internationale, le Conseil de Sécurité ainsi que Mr le Secrétaire Général, pourriez faire que ce conflit cesse et soit définitivement résolu d’une manière juste et durable. En revanche, il ne s’éteindra jamais si en lieu et place de solutions idoines, on continue de donner la préférence à des faux fuyants. Aussi, nous sollicitons des membres du Conseil ainsi que de Mr le Secrétaire Général d’user de tout leur poids pour une relance active et effective de l’accord de Ouagadougou ainsi que le respect et l’application de ses principales dispositions, et ce, dans les meilleurs délais afin d’aboutir à un accord global, définitif, donc durable du conflit. C’est la seule voie à emprunter afin de s’attaquer ensemble, en toute sérénité et efficacité au fléau de l’insécurité et du terrorisme dans la zone sahélo saharienne. Très Haute Considération Ansari Habaye Ag Mohamed Porte parole de la coordination des cadres de l’Azawad SIWEL 011532 FEV 14 |
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