lundi 28 avril 2014

Le MAK rend visite à un blessé

Le MAK rend visite à un blessé

28/04/2014 - 21:53


LAAZIV (SIWEL) - Dans l'après midi, le président du MAK, à la tête d'une délégation, s'est déplace à Laâziv (ex Naciria) dans le département de Boumerdes, pour rendre visite à un blessé nommé Kamal Belkacemi. Celui-ci souffre d’un traumatisme cérébral à la suite de coups que les policiers lui ont infligé le 20 avril dernier à la tête. Dès le lendemain, ont témoigné son père et ses amis, Kamel Belkacemi fut sujet à de terribles hallucinations.


Le MAK rend visite à un blessé
« Il croit, témoigne son père, qu’une bombe est collée à son ventre et prête à exploser sur lui ». Selon son paternel et ses amis, les signes du début de la crise se manifestent ainsi : la victime se bouche les oreilles d’abor avant de pousser un râle indiquant la « bombe prête à exploser sur lui. La crise frappe la victime à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit, avons-nous appris auprès de nos interlocuteurs. Bouaziz Aït-Chebib, après avoir reçu toutes les explications dont il avait besoin a rassuré aussi bien la victime que son paternel qu’ils jouiront de toute l’aide nécessaire de la part du MAK. Le premier responsable du MAK leur a même déclaré la disponibilité du MAK à leur indiquer une compétence psychiatrique pour assurer le suivi médical. Notons enfin que la victime, âgée de 24 ans, était en 4ème année à la faculté de psychologie de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. 

cdb 

SIWEL 282058 042014

27 avril 2014 : La Kabylie plébiscite le MAK et désavoue publiquement le mensonge, la manipulation et l’usurpation

28/04/2014 - 20:13 par SIWEL - Agence kabyle d'information
TIZI-OUZOU (SIWEL) — Malgré le black-out médiatique, le sabotage, la désinformation, la récupération et les manipulations en tous genres, le MAK a réussi le formidable pari de s’imposer à tous ses ennemis et détracteurs, malgré l’unanimité des médias qui s’étaient évertués à nier son importance au sein du peuple Kabyle en publiant des articles purement mensonger sur la paternité des 3 marches de Kabylie le 20 avril. A l’inverse de tous ceux qui prétendaient récolter le fruit de son investissement, de sa loyauté et de son engagement exclusif envers la Kabylie et peuple kabyle, le MAK a définitivement démontré qu’il était, et de très loin, la seule force politique en laquelle le peuple kabyle avait placé sa confiance : une confiance acquise par 10 années de dur labeur dans des conditions déplorables avec à ses trousses un régime pervers et criminel.
 27 avril 2014:  La  Kabylie plébiscite le MAK et  désavoue publiquement le mensonge, la manipulation et l'usurpation
Les médias algériens et même l’inénarrable AFP, ont cette fois, bien été obligés de reconnaitre la force de présence du MAK sur le terrain. Ainsi, la théorie qui voulait que les 3marches auxquelles avaient appelées le MAK soient attribuée à une poignée d’anciens animateurs d’un mouvement mort depuis 20 ans et à des formations politiques qui, soit n’avaient même pas appelé à célébrer le 20 avril, soit qui l’avaient déjà célébré quelques jours avant, a fait un tonitruant ...FLOP !

La presse algérienne, secondée par l‘AFP ont eu beau publier des articles réducteurs et mensongers pour déposséder le MAK du fruit son dur labeur, le mensonge, la manipulation et le hold-up médiatique ont été vertement désavoué par le peuple Kabyle lui-même. 

D’autre part, malgré les dates contradictoires diffusées par certains journaux pour semer la confusion, les uns donnant la date du 29 avril ou du 5 mai, pendant que d’autres affirmaient que malgré « l’interdiction », la marche était quand même maintenue et que d’autres encore, dans les campus universitaires, faisaient courir le bruit de « l’annulation » pure et simple de la riposte du MAK, la marche du 27 a été un franc succès, une victoire éclatante sur la répression, le mensonge et la manipulation. 

A Tizi-Ouzou, ce 27 avril, le peuple kabyle a apporté un démenti fracassant aux mensonges de la presse en reprenant à gorge déployés les slogans de l’autodétermination du peuple kabyle, un peuple qui, depuis des millénaires porte en lui ce formidable trésor qu’est la LIBERTÉ ! 

zp,
SIWEL 281902 AVR 14

Lyazid Abid, vice-président du GPK : " 70 % des effetifs de l'ALN étaient kabyles"

Lyazid Abid, vice-président du GPK : " 70 % des effetifs de l'ALN étaient kabyles"

28/04/2014 - 15:05


LAUSANNE (SIWEL) — Invité par la diaspora kabyle pour donner une conférence sur le 20 avril, M. Lyazid Abid, vice président du GPK, a fait le tour de la question kabyle depuis le mouvement national algérien. Il a révélé que 70 % des effectifs de l'Armée de libération nationale (ALN) étaient tous kabyles et venaient de la wilaya III historique.


"Si l’Algérie est indépendante, c’est essentiellement grâce à la Kabylie qui avait fourni à l’armé de libération national (ALN) plus de 70% de ses effectifs", a révélé M. Abid.

M. Abid, vice-président du GPK. PH/DR
M. Abid, vice-président du GPK. PH/DR
« Ce qui vient de se passer en Kabylie et en Algérie la semaine passée (répression des manifestants du 20 avril) suffit pour comprendre la tragédie du peuple kabyle et la déliquescence de l’Algérie post-coloniale », a dit le vice président de l’Anavad. "C'est un pouvoir qui a reconduit pour un 4e mandat, un président mort-vivant avec un score à la Brejnev, qui réprime violemment les marches pacifiques du 20 avril (printemps amazigh) en Kabylie", a-t-il relevé en ajoutant qu'un fait grave, le même pouvoir "précède cette répression de la Kabylie, le jour de la marche du 20 avril, par un acte “ terroriste“ le 19 avril, où des dizaines de militaires sont assassinés en haute Kabylie par des terroristes islamistes". "En Algérie ce genre d’actes terroristes à des lieux et dates précis sont planifiés et exécutés à partir des bureaux des services de renseignement installés à Alger", a dit M. Abid, en insistant que l'objectif est de montrer la Kabylie, aux yeux du monde, " comme région abritant Al-Qaida Maghreb", et ce dans le cas où il nous pourrons contenir la contestation kabyle. Selon lui, c'est l’engrenage mortel que réserve l’Algérie aux pays des Kabyles. 

abordant le printemps amazigh, le vice-président du GPK s'est interrogé si la révolte du printemps amazigh est l’acte de naissance de la nation kabyle ? " Il est un repère incontournable dans l’histoire de la Kabylie", a-t-il dit, avant de donner un aperçu historique sur les événements. "Tout a commencé, le 10 mars 1980, lorsque le pouvoir algérien interdit à l’illustre écrivain et anthropologue kabyle, Mouloud Mammeri, d’animer une conférence à l’université de Tizi Ouzou sur “La poésie kabyle ancienne“. Parler de la poésie kabyle, évoquer la force de la culture kabyle et amazighe avaient suffi pour ébranler les fondements de la nation algérienne. Cette “dangereuse“ conférence devait être interdite par tous les moyens. Quelques semaines plus tard, le 20 avril, toute la Kabylie se retrouva dans la rue pour revendiquer la reconnaissance de la culture amazighe et la démocratie pour toute l’Algérie. Depuis, chaque 20 avril, les Kabyles rappellent au pouvoir algérien par des marches pacifiques qu’ils ne renoncent pas à leur identité et à leur liberté", a-t-il relaté. 

A propos du Printemps noir, le conférencier a souligné que le 20 avril 2001, " le pouvoir algérien commit l’irréparable. 128 jeunes manifestants ont été tués par les forces de gendarmerie et de police algériennes, qui ont utilisé des balles réelles". Il a rappelé qu'un ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères (A. Belkhadem), qui deviendra par la suite chef du Gouvernement, proposa, en plein conseil des ministres, un bombardement de la Kabylie. A ces massacres de jeunes kabyles et à ces appels au génocide, les Kabyles non compromis avec l’Etat algérien créèrent le Mouvement pour l’Autonomie pour la Kabylie qui deviendra en décembre 2011 le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie. Depuis, le MAK exige un Referendum sur l’autodétermination de la Kabylie. 

"Allant plus loin dans la recherche de sa souveraineté perdue en 1857 contre la France coloniale, la Kabylie se dote aussi d’un Gouvernement provisoire installé à Paris le 1 juin 2010 et présidé par Ferhat Mehenni", a-t-il ajouté. 

Après un aperçu historique sur la dé"marche de la Kabylie au sein du Mouvement national, il a mis en avant les dissensions nées au sein du mouvement pour aboutir à la crise anti-berbéristes de 1949. "Les Kabyles posèrent clairement la question de l’identité culturelle de l’Algérie. C’est alors que débuta une chasse aux cadres du PPA/MTLD issus de la Kabylie. Beaucoup d’entre eux furent emprisonnés ou abattus. Des militants d’une très grande valeur comme Amar Ould Hammouda, Ouali Bennai et Embarkek Aït Menguellet ont été sacrifiés parce qu’ils n’acceptaient pas la confusion idéologique du mouvement national, qui niait l’existence même des Imazighen", a-t-il dit. 
Cette suspicion maladive à l’égard des Kabyles s’érigera en axe fondateur de l’Algérie arabo-musulmane autour duquel toutes les alliances anti-kabyles se construiront. 
La stigmatisation qu’allait vivre la Kabylie n’a pas d’égale. Même l’écrivain Mouloud Mammeri que nous avons cité plus haut sera traité de régionaliste et par conséquent de collaborateur après la publication de son roman la Colline oubliée, en 1952, sous prétexte que son livre ne parle pas de l’Algérie mais de Kabylie. 

Ensuite le conférencier a traité de l'Algérie indépendante où il a relevé l'antikabylisme de l'etat algérien, soutenu par les pays arabes, notamment l'Egypte. 

" En 1963, la Kabylie, sous la houlette de Hocine Ait Ahmed, se rebella contre la dictature de Ben Bella. Bilan 400 morts non reconnus à jour", a-t-il souligné, en ajoutant que "50 ans après l’indépendance, les même réflexes refont surface. La Kabylie est géographiquement inexistante et la reconnaissance de son identité n’est reconnue que pour mieux l’étouffer. Bien que meurtrie, stigmatisée et isolée, elle retrouve les ressorts qui forgent son identité millénaire et aspire aujourd’hui à sa liberté par l’organisation d’un referendum d’Autodétermination". 

" A l’image des Catalans, des Écossais et des Flamands, les Kabyles aspirent à leur souveraineté par des processus politiques démocratiques reconnus par l’Onu. La charte des Nations Unis souligne l’importance de cette démarche dans ses textes. Cette légitimité est d’abord affirmée par l’article 1 de la charte des Nations Unies qui consacre le principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes. En vertu de ce droit, les peuples déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel. En plus de ces principes qui fondent un État, à savoir, une population, un territoire et un gouvernement, nous avons aussi une histoire commune et une communauté de destin", a plaidé M. Abid, en précisant que la République kabyle sera démocratique et laïque. La Suisse, à qui la Kabylie ressemble beaucoup par son organisation politique traditionnelle, reconnaitra certainement en elle, un partenaire fiable et durable, du coté sud de la méditerranée". 

Il faut rappeler que M. Abid était en Afrique du sud, à Johannesburg où il avait plaidé la cause kabyle auprès de l'ANC du défunt Mandella. Cette action a permis la médiatisation de la question kabyle. 

aai 
SIWEL 28 1405 AVR 14 

Halal/Haram : le binaire tragique du monde que je subis « tamoudre

Halal/Haram : le binaire tragique du monde que je subis

Kamel Daoud
Le chroniqueur l’avait déjà écrit un jour: les deux plus grands partis politiques dans le monde dit « arabe» sont le Halal et le Haram. Tout le reste est fiction, désormais. Deux colonnes, deux mondes, deux univers et de deux cosmos et rien de plus. Curieusement, la liste Halal focalise sur la nourriture : égorgée, assommée, mâchée, écrasée ou empoissonnée. Le centre du halal n’est pas le bonheur mais la viande. On y parle de ce qui entre dans l’estomac et pas de ce que fabrique la main. Le halal est gastronomique, alimentaire, du stade oral collectif. Il ne partage pas la nourriture entre ce qu’on produit et ce qu’on achète, mais entre ce qu’on égorge et ce qu’on assomme. Halal est une carte, un menu, un caprice, un repli, un tracé de frontière, une affirmation du rite, pas une mesure du poids.
En face le Haram. L’autre monde. Celui de l’empiétement, de la transgression et de l’Altérité refusée. Ceci en définition. La liste des Harams (interdits), dans le texte du Coran, est très courte. Mais la liste Haram, dans la bouche des « Arabes » désœuvrés, est infinie et s’allonge chaque jour, cheikh après cheikh : on y parle de vin, de sanglier mais aussi du corps, de la cuisse, du bonheur, de la danse, du rire, de la joie, de l’Autre. C’est une façon de refuser l’autre, ses rites, calendrier, manières de table, vêtement, fêtes et noces. Dans les faits, Halal/Haram est un tracé de frontière. Ce sont les deux pôles de la terre sacrée, plate mais arrondie. On parle de la viande halal en Occident et de Boko Haram au Nigeria. Au Nord on ne veut pas manger la viande assommée et au Sud on assomme la viande de l’Occidental. Le mouton n’est pas halal s’il n’est pas égorgé et l’Occidental n’est pas Haram à égorger. Tout est dans l’usage du corps, du cadavre, de la viande. La liste des produits halal s’allonge en Occident et la liste des produits haram s’allonge dans la planète d’Allah. Le halal est un fion commercial en Occident. Le haram est une intolérance, une différence, chez nous. Le halal est un investissement confessionnel chez les spécialistes du commerce.
Le haram est chez nous dicté par n’importe qui, enfant du temps que l’on perd, signe extérieur de repli intérieur, affirmation du refus par l’exclusion et l’amputation. La liste des produits, faits, gestes et mets haram est plus longue dans la bouche du musulman que dans la parole de Dieu qui s’est contenté de quelques produits sur l’étalage de la création.
En plus secret, Halal concerne l’alimentaire, comme dit plus haut. Et le Haram concerne en gros la joie, l’ivresse, le plaisir, le désir. L’un est à l’affût de la viande et l’autre de la chair. Le Halal est un commerce et le Haram un refus de commercer avec l’humanité et ses cultures. Les deux catégories marquent aujourd’hui les objets du monde, les nuances du plaisir, les produits, les tons et les arômes, les corps et les danses, les pays et les peuples. Tout le reste s’est effondré de ce que nous avons arraché à l’Occident comme modernité après ses douteuses décolonisations. Dans le vaste désert que l’on promène et que l’on propose, il n’y a rien que l’infini et le tracé d’une ligne unique entre deux mondes et deux façons. Le monde binaire des «Arabes» : Halal/Haram. Zéro et un. Au choix. Mais sans aboutissement, ni saut informatique.
Juste une binarisation, en attendant la fin du monde qui, en vérité, est déjà fini. Une longue conversation maladive entre un homme qui recule et un désert qui avance. Et qui aujourd’hui pénètre nos familles, nos jours, nos mets, nos gestes et nos vies avec son mauvais sable.

Rassemblement devant le Parlement canadien à Ottawa (photos+video)

Rassemblement devant le Parlement canadien à Ottawa (photos+video)

28/04/2014 - 05:14


OTTAWA (SIWEL) — Rassemblement à Ottawa, sur la colline du Parlement canadien, à l'appel du Comité d’Amérique du Nord pour le Soutien aux Amazighs de Kabylie (CANSAK), ce dimanche 27 avril à 15h00, pour dénoncer la violence et les intimidations dont sont victimes les Kabyles notamment lors de la répression sauvage de la marche du 20 avril à Tizi-Wezzu durant laquelle des jeunes manifestants kabyles avaient été lynchés par la police du pouvoir algérien.


wbw/Racid At Ali Uqasi 
SIWEL 280514 AVR 14

Rassemblement devant le Parlement canadien à Ottawa (photos+video)

Rassemblement devant le Parlement canadien à Ottawa (photos+video)

Rassemblement devant le Parlement canadien à Ottawa (photos+video)

Rassemblement devant le Parlement canadien à Ottawa (photos+video)

Rassemblement devant le Parlement canadien à Ottawa (photos+video)

Rassemblement devant le Parlement canadien à Ottawa (photos+video)

Rassemblement devant le Parlement canadien à Ottawa (photos+video)

Duduc



Publiée le 28 avr. 2014
Asmuḥyet n tezlit "Félicie aussi" -- Fernandel -

Sεid At Mεemmer (Essaid Ait Maamar)

La télévision Catalane parle du nouvel an Amazigh 2964 2014