dimanche 24 novembre 2013

Le DRS confie la surveillance des militants du MAK aux RG | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Selon un journal arabophone
Toutefois, les décideurs algériens, accablés de partout, essayent, tant bien que mal, de soigner leur image pour l’opinion internationale. Personne ne peut croire qu’un jour le DRS s’éloigne du contrôle de la société et des partis politiques en Algérie. Les services du DRS comptent au moins 2 millions d’indicateurs en Algérie. Une bonne partie de ces indicateurs ne savent même pas qu’ils travaillent pour le DRS.
25/11/2013 - 00:05 mis a jour le 25/11/2013 - 06:39 par Farid M.
Un journal arabophone a rapporté dans son édition du 23 novembre dernier que le DRS ne surveille plus les militants du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (Mak).« La tâche est confiée aux services des Renseignements Généraux de la police », ajoute l’auteur de l’article, en parlant de sources fiables. Difficile de croire à ces allégations.
Le DRS veille sur la société Kabyle comme on surveille le lait sur le feu. Le pouvoir veut faire croire que le DRS ne s’occupe plus de la vie politique et plus particulièrement du MAK, seul mouvement d’opposition pour le moment. Un autre journal électronique francophone algérien a relayé cette même information. « Les services du DRS ont été instruits par le MDN de ne plus s’occuper des enquêtes sur les activités des partis politiques, de la surveillance des rassemblements et des meetings politiques ainsi que des membres du MAK dans les villes et villages de Kabylie », source sécuritaire, précise le journaliste. « Le MDN a également instruit la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA) qui dépendait du DRS avant de la rattacher à l’état-major de l’armée de s’occuper uniquement de la lutte antiterroriste, de la protection des casernes et des enquêtes sur les cadres de l’armée », ajoute le même site d’information, connu pour sa crédibilité, faut-il le signaler.
Toutefois, les décideurs algériens, accablés de partout, essayent, tant bien que mal, de soigner leur image pour l’opinion internationale. Personne ne peut croire qu’un jour le DRS s’éloigne du contrôle de la société et des partis politiques en Algérie. Les services du DRS comptent au moins 2 millions d’indicateurs en Algérie. Une bonne partie de ces indicateurs ne savent même pas qu’ils travaillent pour le DRS.
Ce qu’il y a à relever dans les deux articles publiés par la presse algérienne, c’est que les militants du MAK sont les plus surveillés. Le moindre mouvement de ses militants est signalé aux plus hautes autorités militaires.
Farid M.

L’Angola ferme toutes les mosquées du pays | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Afin d’éviter le terrorisme
« En ce qui concerne l’Islam, dont le processus de légalisation n’a pas été approuvé par le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, leurs mosquées seraient fermées jusqu’à nouvel ordre », a déclaré Rosa Cruze Silva, la ministre de la Culture. Certaines mosquées ont même été détruites dans ce pays. En Angola, 90% de la population est de confessions chrétienne. Les 5% restants de la population pratiquent diverses religions.
25/11/2013 - 00:10 mis a jour le 24/11/2013 - 22:24 par Moussaoui R.
Les autorités angolaises viennent d’annoncer officiellement que tous les lieux cultuels musulmans sont strictement interdits sur son territoire. Les rares mosquées qui sont disponibles seront fermées. C’est la ministre Angolaise de la culture qui a annoncé cette nouvelle décision le 19 novembre dernier, afin de parer à toute activité terroriste sur son territoire et de ne pas sombrer dans le terrorisme comme le Nigeria par exemple.
« En ce qui concerne l’Islam, dont le processus de légalisation n’a pas été approuvé par le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, leurs mosquées seraient fermées jusqu’à nouvel ordre », a déclaré Rosa Cruze Silva, la ministre de la Culture. Certaines mosquées ont même été détruites dans ce pays. En Angola, 90% de la population est de confessions chrétienne. Les 5% restants de la population pratiquent diverses religions.
Ce n’est pas le premier pays Africain à interdire la pratique de la religion musulmane collectivement. Le Luanda a décidé aussi de fermer les mosquées. Toutefois, la pratique individuelle de la religion musulmane n’est pas interdite dans ces deux pays cités. Interdire une religion ou fermer un lieu cultuel est une forme de persécution mais face à l’intégrisme islamique, ils n’ont pas trouvé d’autres solutions.
R.Moussaoui