jeudi 24 avril 2014

La Kabylie seule face au régime - rezki.net : actualité kabyle et amazighe

La Kabylie seule face au régimeLa Kabylie seule face au régime

jeudi 24 avril 2014par Nadia Mechiche
A chaque fois que la Kabylie s’embrase c’est toujours l’échec. Pour produire un changement politique, un mouvement doit s’inscrire dans la durée.
Le mouvement ne s’inscrit pas dans la durée. Depuis des décennies les forces de l’ordre algériennes sont habituées à manier la provocation ou la violence. Ces agressions ont provoqué des émeutes en 1980, en 1981, en 1998, en 2001-2002 et en 2014. L’émeute est une réaction normale quand une population est en colère, mais à long terme que reste-t-il ? Depuis plus de trente ans toutes les révoltes kabyles se sont terminées par des échecs, faute d’un processus politique. Quand une population se retrouve avec des blessés lourds, des morts, des dégâts on peut parler d’une situation d’échec. En 2001, la coordination des Archs [1] a encadré les manifestations et proposé une plateforme, une partie des représentants de ce mouvements sont ensuite allés négocier avec le gouvernement pour ne rien obtenir. Pour qu’une protestation de rue aboutisse à un changement politique, il faut que les acteurs soient en mesure de se mettre d’accord avant ou pendant la crise politique, pour que la révolte s’inscrive dans la durée et mette l’Etat en échec.
Le régime algérien a massacré les élites. Des milliers de militants, d’intellectuels, d’artistes kabyles ont été assassinés depuis l’indépendance de l’Algérie, privant la Kabylie de ses têtes pensantes. L’Etat a aussi acheté des complices pour encadrer la population dans tous les domaines, on les appelle les Kabyles de service. Les intellectuels qui n’ont pas été tués ou achetés ont fini par prendre leurs distances avec la politique. C’est dans les moments de crise que l’on constate à quel point la Kabylie manque d’une autorité morale, c’est à dire une ou plusieurs personnalités capables de rassembler l’opinion, faire des propositions et amener les autres à discuter.
Une société fragmentée. L’Etat a introduit l’islamisme jusque dans les villages les plus reculés pour créer une rupture entre les génération les plus anciennes (plus tolérantes) et une minorité d’arabisants fanatisés par l’endoctrinement religieux. Les partis politiques kabyles tels que le FFS [2] et le RCD [3], ils ont été laminés par l’absence de propositions aux problèmes de la Kabylie dont qu’ils sont censés représenter.
Les Kabyles rêvent de l’Algérie. Ce constat n’est ni une provocation ni un sentiment sectaire. La Kabylie a joué un rôle de premier plan pendant la guerre d’Algérie, mais elle s’est retrouvée dans une République algérienne qui ne reconnaît ni sa langue ni son droit coutumier, ni son modèle de société. La population s’est soulevée lors du Printemps berbère en 1980, elle a boycotté l’école algérienne en 1994-1995 pour dénoncer l’arabisation, les révoltes de 1998 et 2001 ont été réprimées dans le sang et dans la quasi-indifférence du reste de l’Algérie. On peut se demander jusqu’où ira le dévouement des Kabyles pour un pays qui n’adhère ni à sa colère ni à ses idées. Depuis la dernière décesse, les idées autonomiste et indépendantiste ont commencé à progresser dans l’opinion kabyle.
Dans notre prochain article nous parlerons justement des différentes options possibles concernant le statut de la Kabylie.

"Ce régime est d'essence fasciste" | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Nafa Kireche à Tamurt.info :
Nafa Kireche, ministre de l'Anavad
Nafa Kireche, ministre de l’Anavad
"Nous sommes solidaires des autres peuples amazighs, nous souhaitons qu’ils suivent le même chemin que la Kabylie. Mais pour nous, la Kabylie algérienne c’est déjà de l’histoire ancienne. La Kabylie sera kabyle ou ne sera pas."
24/04/2014 - 13:37 mis a jour le 24/04/2014 - 15:56 par Nafa Kireche, Ministre du GPK
M. Kirèche, vous êtes Ministre au sein du Gouvernement provisoire kabyle, vous avez participé au rassemblement qui a eu lieu au Trocadero pour la commémoration de la date du 20 avril. Qu’en retenez vous ?
La formidable mobilisation ! Les kabyles de France ont répondu présent, poussés par leur attachement à l’identité kabyle mais également par la colère de la mascarade présidentielle et la répression des marches en Kabylie. Les kabyles, qui ont été tentés par la résignation, supportent de moins en moins cette situation. Ferhat Mehenni a rappelé l’importance de la date du 20 avril, un repère essentiel. Mais nous avons aussi insisté sur la solidarité avec les autres peuples amazighes d’Algérie et d’ailleurs. La présence des leaders mozabite et chaoui vient montrer qu’un nouveau chemin, celui de la liberté des peuples, vient de s’ouvrir.
Justement, la marche de Tizi-Ouzou a été interdite et violemment réprimée par la police algérienne...
Les images qui circulent concernant l’attitude des forces de sécurité algériennes contre le peuple kabyle sont terrifiantes et révoltantes. Qui peut aujourd’hui douter qu’on est, en Kabylie, en présence d’une force ennemie d’occupation, d’un régime colonial ? Plus personne. Ce pouvoir est d’essence fasciste. Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir !
Je pense même que les Kabyles qui défendent encore l’option "algérianiste" se refusent à regarder ces images d’un autre âge afin de ne pas voir leur "fierté d’Algérien" en prendre pour son grade. Ce qui s’est passé est un tournant dans l’histoire de la Kabylie.
A ce titre, je dénonce avec vigueur l’infâme communiqué du FFS, qui n’a condamné les agissements de la police que parce que "cela faisait le jeu d’extrémistes en tout genre !". C’est terrible ! Cela veut dire que pour eux ce n’est pas le régime qui est extrémiste mais ses opposants et en particuliers les patriotes kabyles ! C’est à vomir ! Les seuls interlocuteurs que le FFS considère comme raisonnables sont les islamistes et le pouvoir lui-même ! C’est à dire les massacreurs de femmes et d’enfants et d’ignobles corrompus qui sont prêts à tuer leurs parents pour garder le pouvoir et l’argent !
D’anciens animateurs du printemps berbère d’avril 1980 et du MCB avaient également appelé à une marche, en même temps que celle du MAK. Cela augure-t-il d’une future unité du mouvement kabyle ?
Notre seule aspiration et notre seul mot d’ordre sont l’autodétermination de la Kabylie. Toute organisation qui s’oppose à cela n’a rien à faire aux côtés du MAK. L’officialisation de tamazight par le régime algérien, c’est le dernier de nos soucis, et le dernier des soucis du peuple kabyle. Nous avons répété maintes fois que jamais plus nous ne quémanderons quoi que ce soit à un régime illégitime et fasciste. A fortiori le droit d’être nous-mêmes. La seule négociation que nous mènerons sera celle qui définira les conditions de l’accession de la Kabylie à son autodétermination. Nous sommes solidaires des autres peuples amazighs, nous souhaitons qu’ils suivent le même chemin que la Kabylie. Mais pour nous, la Kabylie algérienne c’est déjà de l’histoire ancienne. La Kabylie sera kabyle ou ne sera pas.
Nous ne partageons pas les options de certains anciens militants de la cause amazighe, du RCD et du FFS. Ils ont des points communs entre eux mais aucun avec nous. Libre à eux de défendre leurs options. Pour ma part, désormais, je suis un étranger quand je suis en Algérie.
En tout état de cause, ces sigles n’ont appelé du bout des lèvres à la marche du 20 avril que pour mieux servir de prête-noms à une marche à laquelle la Kabylie n’aurait jamais adhéré de manière aussi massive s’il n’y avait pas derrière elle l’appel du MAK et celui du Gouvernement Provisoire Kabyle.
Le MAK, par la voix de son président Bouaziz Ait-Chebib, a décidé de riposter par une marche contre la répression le 27 avril 2014 à Tizi-Ouzou. Est-ce la réponse appropriée ?
C’est une excellente réponse, cet épisode ne peut rester sans suite. Nous interdire de marcher chez nous, c’est attenter à notre liberté, c’est une insupportable provocation. La Kabylie en a assez de se faire dicter ce qu’elle doit faire par les voyous qui sont au pouvoir. Il faut faire comprendre aux gens qui gouvernent, ainsi qu’à leurs agents de répression, que la Kabylie, ce n’est pas n’importe où. Ils n’y sont pas chez eux. La Kabylie appartient au peuple kabyle et à personne d’autre.
J’appelle tous les Kabyles à aller marcher à Tizi-ouzou ce dimanche 27 avril. Cette date est déjà inscrite en lettres de sang dans notre histoire. En effet, après l’assassinat de Guermah Massinissa le 18 avril 2001, c’est le 27 avril que l’ordre de tirer sur nos enfants fut donné. Nous en connaissons le macabre bilan. C’est cette même date qui, étrangement vient d’être choisi par le plus grand ennemi de la Kabylie pour se faire ré-introniser comme président de l’Algérie. Il veut souiller le sang de nos héros. La Kabylie lui montrera ainsi qu’il peut présider le monde entier, mais jamais la Kabylie.
Paris, le 24 avril 2014, Tamurt.info

CRI DE DÉTRESSE À TOUS LES KABYLES DU MONDE !



Publiée le 23 avr. 2014
Cri de détresse en Kabylie ! Kabyles du monde entier, vos frères de kabylie ont besoin de vous, de nous pour les soutenir !!! Ils nous appellent à les soutenir !!!

Répression de la Marche du 20 avril 2014 à (...) - Kabyles.Net

Marche du 20 avril 2014 à Tizi-Ouzou

Répression de la Marche du 20 avril 2014 à Tizi-Ouzou

lundi 21 avril 2014par Allas Di Tlelli 34  commentaires
La marche du 15 avril n’a pas été empêchée pour la simple raison qu’elle arrangeait la mise-en-scène de la mascarade du 17 avril et pour cause, les communiquants du pouvoir n’ont pas hésité à présenter, sur les plateaux de chaînes de télévisions occidentales, cette marche comme la preuve de son ouverture démocratique comme ce fut d’ailleurs le cas de « Sant’Egidio bis » de la salle Harcha. En même temps, le RCD a appelé à marcher uniquement en Kabylie pour s’opposer au 4ème mandat, ce qui est en soi et au minimum une débilité politique mais tant que cela arrangeait les affaires du même régime qui a démontré par là, que la contestation de Bouteflika est circonscrite en Kabylie, anyway.
Or, la marche du 20 avril est foncièrement différente et n’arrangeait en aucune façon le système en place puisqu’il est question de rupture totale et brutale avec le pouvoir en place dans sa globalité et de l’affirmation d’une Kabylie majeure qui n’aura plus besoin de tuteur arabo-islamiste.
Ainsi donc,quatre jours seulement après avoir toléré la marche du 15 avril dernier, le pouvoir algérien empêche violemment la marche traditionnelle du 20 avril d’avoir lieu…
Le film des événements :
La marche à laquelle ont appelé le MAK et les signataires de l’appel de Tighremt (Vgayet) du 11-04-2014, a drainé une foule impressionnante qui s’est formée dès les premières heures de la matinée devant l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. La célébration traditionnelle des printemps 1980 et noir (2001) qui coïncide chaque année le 20 avril, s’est voulue pacifique comme toutes celles qui l’ont précédée et pour cause ; on a remarqué la présence des familles, des enfants et même quelques handicapés moteurs. Les milliers de personnes scandant des slogans anti-pouvoir et pour l’indépendance de la Kabylie, pensaient battre les artères principales de la ville pour marquer l’événement et réaffirmer leur attachement aux symboles que représentent les deux printemps ainsi que leur fidélité au combat des victimes de la lutte de la Kabylie. Le drapeau amazigh est le seul emblème présent en force à côté des portraits de Matoub Lounès et des pancartes et autres tee-shirts frappés du logo du MAK.
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10 h : La montée de l’université est bourrée de monde. Il y a très longtemps que Tizi-Ouzou n’a pas connu pareille effervescence populaire. La marche annonçait une journée commémorative à la hauteur de l’événement, mais c’était compter sans le machiavélisme du pouvoir algérien qui, dès les premières heures de la matinée, a assiégé la ville par des barrages de CRS, coupant plusieurs fois l’itinéraire prévu pour la marche.
La présence de Zedek Mouloud, venu, comme d’habitude, participer à cette manifestation du 20 avril n’est pas passée inaperçue puisque une nuée de fans s’est ruée sur lui pour le remercier d’être là et pour se faire photographier avec lui, histoire d’immortaliser l’événement. Tenna est l’autre artiste qui a tenu à marquer de sa présence cette marche traditionnelle de la Kabylie à laquelle se sont joints des étudiants et même un représentant du peuple Mozabite.
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11 h : Des dizaines d’éléments de la machine anti-émeute se dressent devant le peloton de tête conduit par le président du MAK tandis que les représentants de l’appel de Tighremt, entourés d’une centaine de personnes, sont positionnés loin derrière, à proximité d’une dizaine de membres du RCD regroupés sur le trottoir, au bas du portail de l’université. Barricadant le passage, les policiers armés comme il se doit pour affronter une émeute des grands jours que personne n’avait prévu, semblent décidés à empêcher, pour la première fois, la marche du 20 avril. La provocation était trop grave pour être tolérée par les marcheurs et c’est déjà les insultes qui fusent de part et d’autres. Les marcheurs tentent de parlementer avec les officiers, en leur expliquant que la marche était pacifique, il n’y avait donc pas lieu de l’empêcher sauf s’ils ont reçu des ordres pour transformer une action pacifique en un bain de sang. Les officiers, dans un arabe imperceptible, répondent par la même ritournelle : « la marche n’est pas autorisée et elle n’aura pas lieu ».
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11 h 30 un premier carré a réussi à passer entre les mailles de ce premier blocage pour être arrêté net au niveau du stade du 1er novembre où un autre barrage impressionnant de CRS était placé, produisant ainsi et déjà, deux foyers de tension qui montaient en puissance. Celui-ci éclate après que les policiers aient chargé les premiers marcheurs et c’est la confusion partout. Des projectiles hétéroclites sont échangés entre les 02 camps.
La foule retenue au niveau du campus Hasnaoua bouillonnait devant des éléments antiémeutes qui font des gestes obscènes à des jeunes qui sont, quasi face-à-face avec eux et scandant des slogans anti-pouvoir (« pouvoir assassin », « achetez des couches à Bouteflika », « nous ne sommes pas des Arabes », « Bouteflika-Ouyehia, pouvoir terroriste »…) pour tenter de se frayer un passage afin de tenir leur marche. Soudain, une pierre est lancée dans la direction des marcheurs par un jeune qui était avec les policiers et c’est la provocation de trop qui a mis le feu aux poudres. Des centaines de manifestants, notamment des étudiantes, des femmes et des enfants ont trouvé refuge dans l’enceinte du campus, tandis que des pierres de toute dimension traversaient le ciel dans les deux directions. Les échauffourées ont éclatées à différents endroits de l’itinéraire prévu pour la marche, mais le foyer principal s’est installé devant le campus de l’université, point de départ de la marche avortée.
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Les provocations se multiplient de la part des policiers : gestes obscènes, insultes, jets de pierres… Avec quelques marcheurs, on a tenté d’approcher une autre fois les officiers en leur disant qu’ils n’auraient pas dû empêcher une marche pacifique et surtout celle du 20 avril mais en même temps, il suffisait qu’ils disparaissent du champ de vision des marcheurs pour que le calme revienne et la marche puisse avoir lieu dans le calme. Un officier kabyle nous lance : « nous ne sommes que des instruments ».
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Il est 13 h, le soleil mâchonne les esprits, les projectiles se sont diversifiés et les premiers blessés tombent. On évoque déjà des arrestations et plus d’une dizaine de blessés dont un cas grave, tous admis au niveau des urgences du CHU de Tizi-Ouzou. L’arène des hostilités s’est déplacée plus bas, au niveau du carrefour du 20 avril et les bombes lacrymogènes font leur apparition. Les signataires de l’appel de Tighremt ainsi que la dizaine d’éléments du RCD ont abandonné les lieux, juste après les premières assauts tandis que Bouaziz Ait-Chebib et d’autres adultes tentaient vainement de canaliser la furie d’une jeunesse décidée d’en découdre avec les forces répressives qui ont commis l’affront d’interdire une marche, un 20 avril et, s’il vous plait, à Tizi-Ouzou !
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14 h : Les hostilités ont atteint leur paroxysme et les camions antiémeutes, dépêchés en renfort devant la détermination des manifestants, n’ont fait qu’exacerber l’excitation et la colère de ces derniers. Repoussés sur le boulevard Amyoud menant vers Ihesnawen et l’université de Bastos, les manifestants se dispersent en groupent compacts à travers les rues adjacentes, essaimant les quartiers de la nouvelle ville et empêchant les éléments de la police de progresser car ne sachant plus quel groupe devraient-ils charger. Cernés de part et d’autre, les policiers se sont cantonnés au niveau du rez-de-chaussée de la Tour de la nouvelle ville et du pont qui surplombe le carrefour où ils subissent la pluie de cailloux et de bouteilles de verre qui leur tombent du ciel.
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C’est pendant ce moment crucial des affrontements que le jeune Gacem Rafik, touché à la tête, est transporté par ses amis au niveau de la clinique privée El Djouher où il est admis à 14 h 37 mn. Une heure plus tard, c’est autour du jeune Lounis Barki, touché gravement à l’œil droit par une cartouche à blanc tirée à bout portant selon ses amis qui l’ont transporté à la même clinique avant d’être évacué vers le CHU. A 16 h, ce sont trois autres blessés qui y sont admis.
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Dans un climat de guérilla urbaine, il est quasi impossible de se déplacer d’un endroit à l’autre et donc, de pouvoir recenser le nombre de blessés, estimé à une trentaine, dont deux policiers, qui se trouvent aussi bien au CHU qu’au niveau des cliniques privées de la ville de Tizi-Ouzou.
Scènes insupportables :
Fin de la journée, 17 h 30 environs : on parle de 60 cas d’arrestations qui seraient libérés et c’est à ce moment précis que les échauffourées ont cessé avec l’odeur des gaz lacrymogènes qui empeste encore l’axe jonché de barricades de fortune et de cailloux, allant de l’hôpital jusqu’au bout du boulevard Amyoud. La tension est encore perceptible et c’est le round d’observation entre des policiers qui restent postés dans différents endroits et des groupes de jeunes épuisés qui rassemblent des galets, caillasses et autres objets durs pour parer à toute éventualité.
Tard dans la soirée, les émeutes continuent au niveau du boulevard Krim Belkacem. La manipulation tendant à monter les habitants de la ville de Tizi-Ouzou contre les mouvements kabyles et les provocations des "CRS" se poursuivent en nocturne, l’exaspération et la colère des résidents de ces quartiers se font sentir...
Cette répression et ses travers, marquent-ils la fin de nos "illusions algériennes" ? Le temps nous le dira.
Allas DI TLELLI

Dépêches de SIWEL - Agence kabyle d'information : La France serait en train de finaliser la création d’un poste de vice-président en Algérie.

24/04/2014 - 00:52 par SIWEL - Agence kabyle d'information
LONDRES (SIWEL) — Selon le quotidien londonien Al Quds Al Arabi, citant une source diplomatique française, le gouvernement français, aurait notifié au président "réélu", Abdelaziz Bouteflika, le devoir de mettre rapidement en procédure, la création du poste de vice-président, qui devra se charger des missions courantes, pendant que le président se consacre à ses soins.
La France serait en train de finaliser la création d’un poste de vice-président en Algérie.
Selon la même source, Paris aurait désigné pour ce poste, Abdelmalek Sellal, qui a été le porte-voix du président malade, durant la "campagne électorale".

Le journal londonien a avancé également que la France craignant une chute du pouvoir en Algérie en cas de vacance subite du poste de président, vu l’état de santé très dégradé de Bouteflika, "voudrait s’assurer une relève de forme", qui éviterait l’effilochement du pays, lequel donne des signes de fragilité, vu qu’il est proie à des conflits ethniques sanglants dans son sud et en Kabylie, ce qui reviendrait à "embraser toute la région ouest-méditerranéenne et à perturber les ravitaillement en gaz naturel de l’Europe". 

SIWEL 232306 AVR 14 

Rassemblement du GPK au Trocadéro 20 / 04 / 2014



POUR QUE LA KABYLIE ETERNELLE VIVE LIBRE, ELLE DOIT-ÊTRE LIBRE INDEPENDANTE.
POUR LE 27 AVRIL MANIFESTEZ PACIFIQUEMEMENT EN PAIX, MAIS JAMAIS A GENOU SUIVEZ LES CONSIGNES DE MAS BOUAZIZ .
TANNEMIRT N WEN ET VIVE LA KABYLIE LIBRE INDEPENDANTE.

Rassemblement du GPK au Trocadéro 20 / 04 / 2014



POUR QUE LA KABYLIE ETERNELLE VIVE LIBRE, ELLE DOIT-ÊTRE LIBRE INDEPENDANTE.
POUR LE 27 AVRIL MANIFESTEZ PACIFIQUEMEMENT EN PAIX, MAIS JAMAIS A GENOU SUIVEZ LES CONSIGNES DE MAS BOUAZIZ .
TANNEMIRT N WEN ET VIVE LA KABYLIE LIBRE INDEPENDANTE.