jeudi 6 mars 2014

« A quand la fin du cinéma ? » | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Nacer Boudiaf à propos du quatrième mandat du Bouteflika :

« A quand la fin du cinéma ? »

Saïd F. pour Tamurt.info
« Un système qui dirige un pays en entamant la vie post-indépendance d’un peuple avec une Constitution élaborée dans un cinéma, est un système condamné à finir dans un cirque. C’est le cirque en Algérie, non pas parce que untel ou un autre s’est présenté aux élections, mais à cause de la pitié et de la risée que constitue, dans les circonstances actuelles, notre beau et grand pays dans le concert des Nations », déclara avec amertume Nacer Boudiaf.
07/03/2014 - 00:05 mis a jour le 06/03/2014 - 23:12 par Saïd F.
Le fils de Mohamed Boudiaf n’a pas caché sa consternation de voir l’Algérie dirigé encore par une caste de dictateurs. Censuré par la presse Algérienne Nacer Boudiaf ne rate aucune occasion pour s’exprimer, notamment sur les réseaux sociaux.
« Un système qui dirige un pays en entamant la vie post-indépendance d’un peuple avec une Constitution élaborée dans un cinéma, est un système condamné à finir dans un cirque. C’est le cirque en Algérie, non pas parce que untel ou un autre s’est présenté aux élections, mais à cause de la pitié et de la risée que constitue, dans les circonstances actuelles, notre beau et grand pays dans le concert des Nations », déclara avec amertume Nacer Boudiaf.
« Un pays qui, après avoir combattu une puissance membre de l’OTAN, s’offre le risque d’assassiner l’architecte et le père de la Révolution, pour placer à la tête de l’État un homme, qui veut prendre, dès 1962, les nantis au "hammam" pour les dégraisser et laisser les pauvres sous la coupe d’un socialisme mené par des hommes sans scrupule, est un pays qui doit maintenant se dire " TROP C’EST TROP". "Cinquante ans barakat" doit être le mot d’ordre de toute la population qui éprouve encore un tant soit de dignité », lâcha sans ambages Nacer Boudiaf. Il a chargé le système et les décideurs qui pris en otage l’avenir de tout le peuple Algérien.
« Un système qui a dépensé plus de sept cents milliards de dollars en quinze ans, en tenant compte de la parité du dollar en Algérie, est assurément un système qui n’éprouve aucune peur de Dieu ni des jugements de l’histoire. C’est au peuple de prendre conscience de ses responsabilités, car c’est à lui et à lui seul, rendu complice par son silence, que les futures générations lui demanderont des comptes », avertira le fils de l’ancien président assassiné devant les caméras de monde entier par la sécurité militaire.
« Un homme qui dit les intérêts de mon clan avant tout, et un homme qui dit "L’ALGÉRIE AVANT TOUT", sont deux hommes diamétralement opposés, aux visions opposées. Lequel des deux hommes, le peuple en a besoin ? C’est au peuple de répondre en ne participant pas au cinéma et au cirque qui caractérisent le système imposé au pays par son ennemi d’hier », ajouta Nacer Boudiaf qui ne perd pas espoir de voir un jour le peuple Algérien libéré une fois pour toute.
Saïd F.

Karim OSM 2014 "D kenwi" Vous les assassins !

eric zemmour,Une armée doit servir à faire la guerre, pas la police



Publiée le 28 févr. 2014
eric zemmour,Une armée doit servir à faire la guerre, pas la police
eric zemmour ,
eric
zemmour eric

KABYLIE 2014//GALA YENNAYER//MADANI ADJAOUT //AYEMMA 3ZIZEN/ ath hamdoune



Publiée le 5 mars 2014
Gala organisé par l'Association Socio Culturelle "TAGMATT" Ath Hamdoune
Ayemma 3zizen / paroles et music/ Madan
i Adjaout
http://www.facebook.com/athhamdoune.fr

Ali AMRAN - A Houria.



Publiée le 5 déc. 2012
Ali AMRAN
Dans une belle chanson A Houria

Près d'une centaine de personnes interpellées à Alger le 6 mars



Publiée le 6 mars 2014
Lors de la manifestation contre le 4e mandat organisée à l'initiative du collectif Barakat! , une centaine de personnes ont été interpellées selon nos journalistes. Certains policiers s'en sont pris verbalement aux passants.

Images : El Watan 2014

Afrique - Vidéo de Bouteflika : des médias algériens dénoncent un montage - France 24

Vidéo de Bouteflika : des médias algériens dénoncent un montage

© AFP
Texte par FRANCE 24 
Dernière modification : 05/03/2014

Dans un reportage de la télévision algérienne, le président Abdelaziz Bouteflika est apparu lundi en personne pour déposer sa candidature à l'élection présidentielle. Des médias accusent toutefois cette vidéo de n'être qu'un montage.

La télévision nationale algérienne (ENTV) est sous le feu des critiques depuis la diffusion, lundi 3 mars, des images du dépôt par Abdelaziz Bouteflika de sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Le chef d'Etat y apparaît très brièvement, tandis que sa voix est à peine audible. Comme l'affirme le site d'informations Algérie Focus, cette vidéo n'est ni plus ni moins qu'un montage.
"Abdelaziz Bouteflika a parlé publiquement, à la télévision, dans un bureau du Conseil constitutionnel. Beaucoup d’efforts pour le président dit “muet” ou “caché”. Le président de la République est prêt pour un quatrième mandat et doit faire preuve de bonne volonté, même s’il s’agit d’à peine 15 secondes d’images filmées et montées", peut-on lire dans un article.
Selon Algérie Focus, le montage a été modifié pour "améliorer l'intervention du président de la République", âgé de 77 ans, qui souffre de graves problèmes de santé. Il s'agit en effet de ses premiers propos publics après son AVC du 27 avril 2013 qui l'a maintenu hospitalisé à Paris durant 80 jours, ce qui a suscité des interrogations sur sa capacité à continuer à diriger le pays. Le chef de l'État ne s'était pas exprimé depuis son discours de Setif en mai 2012. Il s'était contenté ensuite de faire quelques apparitions publiques.
UNE VIDÉO CRITIQUANT LE MONTAGE QUI CIRCULE SUR INTERNET
Relayée par la page Facebook de Radio Trottoir, un média satirique algérien, une vidéo déconstruit également plan par plan le reportage de la télévision nationale. D'après elle, la manipulation est évidente en raison d'une légère coupure du son lorsque Abdelaziz Bouteflika s'adresse à Mourad Medelci, le président du Conseil constitutionnel. Elle note également un changement de lumière selon les séquences.
Dans les commentaires de cette vidéo, les internautes sont partagés par rapport à ces soupçons de montage. Certains y voient clairement une manipulation : "Un geste répétitif sous plusieurs angles pour donner l'impression que la momie est active" ou encore "le montage y est. Si c'était le contraire, on aurait convié les autres médias et la presse à l'intérieur du Conseil constitutionnel ou au moins, Bouteflika se serait adressé aux médias à la sortie, comme les autres candidats". D'autres sont en revanche plus sceptiques. "L'éclairage, ça ne prouve rien. Quand le caméraman filme d'un autre angle, l'éclairage change et c'est tout à fait normal", note l'un d'entre eux. "Il est gravement malade. Il ne peut pas gérer notre Algérie, on le voit bien. Mais ce n'est pas un montage", affirme un autre lecteur sur la page de Radio Trottoir.

Maatkas's Blog

Algérie : Les Réseaux Sociaux, Laboratoire De La Protestation Contre Bouteflika

 
Photos d’une campagne lancée sur Facebook : elle incite à porter un ruban vert autour du bras pour protester contre la candidature de Bouteflika.
 
Alors que les manifestations contre le président Abdelaziz Bouteflika se multiplient en Algérie, les opposants à un quatrième mandat de l’actuel chef de l’Etat investissent en nombre les réseaux sociaux. Un moyen d’exprimer sa colère mais aussi d’organiser la mobilisation.
 
Depuis l’annonce de la candidature de Bouteflika, les initiatives se multiplient sur les réseaux sociaux pour dire "non" à un quatrième mandat. Signe que les réseaux sociaux sont en train de s’imposer comme le vecteur essentiel de mobilisation contre le chef de l’État, le mouvement "Barakat" ("ça suffit"), qui réclame l’instauration d’une "véritable démocratie", a récolté plus de 9000 de likes sur sa page Facebook, pourtant crée il y a trois jours seulement. 

"Le Mouvement Associatif Est, Lui, Devenu Totalement Amorphe"

Karim Zakaria a organisé un sit-in à Constantine, lundi 1er mars.
 
Avec un groupe d’amis, nous avons vu la veille l’appel à manifester lancé par Amira Bouraoui [une des figures de la contestation algérienne], et nous nous sommes dit pourquoi ne pas organiser un sit-in ici à Constantine. Nous avons donc posté un appel, notamment, sur la page DZ Wall et celle de Renvoyés Sans Frontières. Munies de pancartes, presque une trentaine de personnes nous ont rejoint au square Bennasser (centre-ville), le lendemain, pour demander le départ de Bouteflika. Trente personnes, cela peut paraître peu, mais dans le contexte algérien actuel, cela étonne. Les gens ont d’habitude peur de parler et de manifester à cause des intimidations policières. Le mouvement associatif est, lui, devenu totalement amorphe car, depuis des années, quand une ONG ose critiquer le pouvoir, elle est privée de subventions.
 
 
 
Photo postée, mardi, sur la page Facebook  DZ Wall.
 
 Lors de ce sit-in, nous avons aussi eu l’idée, avec un ami militant, Mehdi Loucif, de lancer une initiative appelant ceux qui sont contre un quatrième mandat de Bouteflika de se prendre en photo avec un ruban vert autour du bras. Nous avons donc posté un message hier. Et jusqu’à aujourd’hui, nous avons reçu une dizaine de photos que nous avons postées sur Facebook.
 
 
 
 
Nous avons choisi le vert, parce que cette couleur représente la paix. C’est pour insister sur le fait que nos actions sont pacifiques.
Si l’idée des rubans verts commence à faire son chemin, un autre mode de protestation pourrait aussi voir le jour d’ici peu. Un autre militant, Kader Fares, a demandé aux internautes de griffonner des messages sur les billets de banque, une méthode utilisée par les Tunisiens contre Ennahda fin 2013.
 
Écrire sur tous nos billets de banque, au stylo et en petit: "Non au 4ème mandat BARAKAT [ça suffit]". Les billets de banque, ça voyage d’une wilaya [département] à une autre, on peut même signer de l’autre coté par un prénom, l’âge et la Wilaya…
 
 
Le blogueur et activiste algérien Baki 7our Mansour a, de son côté, appelé les opposants à Bouteflika à ajouter la lettre لا (non) à leur photo de profil sur Facebook et Twitter. Et bon nombre de Twittos l’ont suivi…

Maatkas's Blog

Préservons la Kabylie !
 
jeudi 6 mars 2014
par Masin
 
 

Les Luttes Intestines Des Clans Du Pouvoir Algérien Ne Concernent Que Le Régime Lui-Même, Ses Supplétifs Locaux Et Ses Soutiens Internationaux

Manifestation à Paris, Printemps 2002
En avril prochain, le régime algérien organise une nouvelle "élection" présidentielle. Le suspense est poignant. Non pas sur l’issue du "scrutin", ni qui sera le prochain président car le résultat est désormais scellé. Mais par les dégâts collatéraux habituels à ces occasions : c’est que la reconduite récurrente d’un régime anti-amazigh et égocentrique est inhérente aux coups tordus !
Les supplétifs et les renégats se mobilisent. Les Berbères (particulièrement les Kabyles) ne doivent ni s’immiscer ni être partie prenante de ces luttes claniques. Les mandats ne changent pas la nature du pouvoir !
Il est inutile de faire le bilan de ce régime tant il est calamiteux. Citons quelques points caractéristiques tout de même :
- Fuite à l’étranger de tous ceux qui l’ont pu : hommes, femmes, cadres et capitaux !
- Répression récurrente : politique, cultuelle, linguistique… Économique aussi : l’état de la Kabylie est éloquent à ce propos ;
- Instrumentalisation de la Kabylie, puis récemment du Mzab ;
- Aucun projet de développement durable, et ce malgré un excèdent faramineux des finances (200 milliards de dollars) ;
- Corruption érigée en système de gouvernance (l’État algérien obtient la note de 2,6/10, il est classé 88ème sur 133 pays au classement deTransparency International de 2013) ;
- Le régime s’enfonce dans l’arabisation et l’islamisation totales : c’est notamment là l’explication de la répression du Mzab ;
- Le régime s’avère plus ploutocratique que jamais. Il est seul, esseulé en interne et livré aux luttes intestines ;
- L’Amazighité souveraine et démocratique note bien ce que ce régime nous inflige. Voici quelques méfaits récents qui lui sont dus : l’Azawad torpillé, le Mzab instrumentalisé, Adrar n Infousen [1] saboté !
Le constat est éloquent. Le régime algérien exporte ses méthodes aux alentours. Mais en interne la dualité reste frappante.
En effet, le clan de Bouteflika est à l’ouvrage de sa survie dynastique alors que le clan du DRS [2] est à l’œuvre occulte ! 

Qu’est-Ce Qui Se Trame ?

Les luttes intestines s’exacerbent au sein du cercle des maîtres de l’Algérie (principalement le clan Bouteflika et le clan DRS). Elles s’enflamment et risquent de prendre un nouveau visage.
Deux titans s’affrontent pour une mainmise totale. Leur conflit n’est pas économique car ils contrôlent la rente pétrolière et dirigent l’économie parallèle. Il n’est pas idéologique non plus car ils font feu de tout bois. La seule chose qui les hante, l’un comme l’autre, est le pouvoir absolu.
Ils en ont l’outil : la violence.
Du premier clan : on y retrouve celui du "président" actuel qui brigue un quatrième mandat. S’il le termine (ce dont nous doutons au vu de sa décomposition physique et mentale), on se le sera coltiné pendant vingt ans. Toute une génération ! Sa mayonnaise englobe le FLN [3] et une partie importante des généraux. On peut ajouter, pour rappel, quelques satellites oppositionnels : renégats de tout bord et supplétifs, kabyles ou chaouis pour la plupart.
Le deuxième clan est constitué du DRS. Centre névralgique, il veut lui aussi tout le pouvoir. Il a à sa solde les journaux francophones "oppositionnels et se revendiquant très indépendants". Il est illusoire pour tous de rappeler que ce clan fait preuve d’une grande capacité de nuisance et de manipulation.
Les exemples sont nombreux : Printemps Noir de Kabylie en 2001, événements récents de Tagherdayt (Ghardaïa) ou encore ceux d’In-Ideq (Borj Baji Mokhtar), le scandale Khalifa Banque qui impliqua les proches de Bouteflika, l’affaire Chakib Khellil, ex-ministre et grand ami du Sultan d’Alger, que la Constitution du régime appelle "Le président"…
Mais le clan du "président" n’est pas en reste sur les coups tordus. Les assassinats de Matoub Lounès, Boudiaf, les moines de Tibhirine ont été clairement attribués par lui au DRS.
Responsables et coupables, conjointement à vrai dire.
Maintenant des luttes à couteaux tirés s’annoncent de nouveau…
Le DRS sait que la Kabylie rejette profondément le régime en place. Et que ses jeunes sont sujets aux réactions. Le sous-développement dans lequel est volontairement maintenu la Kabylie – ainsi que d’autres régions amazighiphones – mène inexorablement à ce désir de s’extraire au fatras algérien.
Ce temps viendra inéluctablement. Mais en attendant…

Quels Sont Les Enjeux ?

Deux clans mafieux au sommet s’apprêtent à en découdre. Celui du "président" bénéficie notamment du soutien (honteux du reste) de la France. La cause semble entendue, mais en interne les choses ne sont pas tout à fait jouées. Les récentes manifestations "anti-quatrième mandat" en sont la preuve. De nouveau nous reviennent ces vieilles images des "supplétifs"…
L’affrontement qui s’annonce et les heurts qui vont en découler doivent rester à l’intérieur de la sphère du régime. 
La Kabylie, toujours prompte aux réactions, doit comprendre que cet enjeu n’est pas le sien. Pour une fois elle pourra compter les points… si elle reste vigilante et hors des conflagrations claniques qui s’annoncent.
Une Kabylie orchestrée n’en sortira que meurtrie de nouveau. L’histoire regorge de tant d’exemples ! Le pouvoir entretient un contentieux vieux de plusieurs décennies avec la Kabylie, et celle-ci ne doit pas oublier que ce dernier œuvre pour annihiler son identité, sa langue, sa culture et son économie.
Par ailleurs, sa construction ou reconstruction n’émanera que d’elle-même et uniquement de sa propre ressource interne !
Au-delà de la Kabylie, ce jeu clanique ne concerne pas les Amazighs non plus. Il peut certes comme auparavant essayer de pervertir des éléments sincères. Mais, ces derniers sont à l’évidence avertis : ils ne sauraient goûter plusieurs fois le même plat empoisonné.
Que les "loups d’Alger" entre-tuent autour du mandat présidentiel ou du pouvoir !
Cela ne nous concerne pas !
Tamazgha, 
Paris, le 5 mars 2014

Le RCD Dénonce La Provocation En Kabylie

Le RCD Dénonce La Provocation En Kabylie

Karima Oufli pour Tamurt.info
 
 
 

« La Kabylie et l’Algérie démocratique ont souffert du système qui a nié la citoyenneté depuis 1962. Le choix et la stratégie qui doivent nous libérer de l’arbitraire ne sont pas dans l’alternance de clans mais dans le changement radical de l’ordre politique avec son pouvoir de l’ombre qui a privé les Algériens de leur dignité et de leur liberté depuis l’indépendance » rajoute le RCD qui réclame un changement radical du régime.
06/03/2014 – 00:10 mis a jour le 05/03/2014 – 22:23 par Karima Oufli
 

Le parti de Mohcine Bellabès n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour accuser les clans du pouvoir d’user de la manipulation en Kabylie pour des fins qui ne concernent pas cette région. Il rejoint donc le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) dans son analyse de la situation.
« Une fois de plus, des appels anonymes sont lancés un peu partout en Kabylie pour impliquer la région dans les affrontements qui opposent les clans du système. Implicitement ou explicitement, ces initiatives visent à conforter une secte contre une autre pour faire l’impasse sur le débat de fond qui est le changement du système politique en place. Le quatrième mandat, auquel va accéder l’actuel chef de l’Etat, n’est qu’un avatar de la gestion violente et opaque d’une oligarchie qui a mis ses propres intérêts au-dessus de ceux de la nation. En focalisant sur le quatrième mandat, les auteurs de ces manœuvres cherchent à tromper l’opinion pour aligner une opinion, réfractaire aux compétitions claniques, sur le candidat de rechange désigné par des officines » », peut-on lire dans une longue déclaration rendu publique aujourd’hui.
Le parti du RCD appelle à la vigilance afin de déjouer la manipulation du régime en place et fait la même lecture que le MAK concernant les manifestations . « Le RCD, à l’instar des patriotes qui se battent pour redonner aux Algériens la liberté de choisir leurs représentants, appellent à la vigilance la plus extrême. Ceux qui se mobilisent contre le quatrième mandat pour privilégier une autre candidature du système sont les mêmes qui, pour protéger leurs intérêts égoïstes, ont voté unanimement la levée de la limitation des mandats et cautionné les lois liberticides interdisant les manifestations publiques. En réduisant la régression algérienne aux quinze années, effectivement catastrophiques de l’actuel chef de l’Etat, les manipulateurs d’aujourd’hui veulent convaincre que l’Algérie vivait auparavant dans un Etat de droit et suggèrent que si le système pouvait imposer un autre de ses membres, la démocratie irait de soi », avertissent les militants du RCD en Kabylie.
« La Kabylie et l’Algérie démocratique ont souffert du système qui a nié la citoyenneté depuis 1962. Le choix et la stratégie qui doivent nous libérer de l’arbitraire ne sont pas dans l’alternance de clans mais dans le changement radical de l’ordre politique avec son pouvoir de l’ombre qui a privé les Algériens de leur dignité et de leur liberté depuis l’indépendance » rajoute le RCD qui réclame un changement radical du régime.
« Les bureaux régionaux du RCD deBéjaia, Bouira et Tizi-ouzou invitent les citoyens de Kabylie à se mobiliser pour déjouer les provocations, dénoncer les fausses solutions dans lesquelles les parrains veulent enfermer le débat et disqualifier l’ensemble du processus électoral en cours par toutes les actions pacifiques que les patriotes peuvent mener ensemble », ajoutent les militant du RCD.
Karima Oufli