vendredi 21 février 2014

Réunion extraordinaire des révolutionnaires des villes et régions Amazighs à Zwara le jour du vote | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Libye :
Il est à rappeler que ce boycott a grandement fait chuter le nombre d’inscrits à 1.7 millions par rapport aux 2.8 millions d’inscrits au vote de Juillet 2012 pour élire l’assemblée parlementaire appelé congres général national (CGN).
21/02/2014 - 13:57 mis a jour le 21/02/2014 - 13:57 parRacid At Ali Uqasi
Le même jour du vote d’hier les révolutionnaires Amazighs de Libye se sont réunis au Hall du Martyr Ferhat Alep se trouvant au chef-lieu des At Willul à Zwara, nord-est de Libye (Voir les photos ci-dessous). L’objectif de cette longue réunion était pour discuter les conséquences de l’élection de la commission constitutionnelle de 54 membres, en l’absence totale des amazighs de la Libye.
Toutes les interventions se sont canalisées pour la plupart sur le rejet total de ces élections et de ne pas les reconnaitre. A la fin du forum les révolutionnaires Amazighs ont publié une déclaration dont voici le teneur :
Déclaration des révolutionnaires des villes et régions parlant Tamazight
Azul fell-awen,
Nous, les révolutionnaires des villes et régions parlant Tamazight, marquons et soulignons, dans ces moments difficiles et sensibles quant au sort de notre nation, toute notre amertume et notre déception de la nouvelle situation caractérisée une nouvelle fois par l’oppression et de l’exclusion.
Nous nous réunissons aujourd’hui pour réaffirmer la poursuite du boycott de la Commission des 54 membres, pour dire que nous ne croyons pas aux solutions empreintes de ruses ainsi que des tentatives de dribble et de fuite vers l’avant, et que nous n’accepterons aucune constitution qui ne croit pas en pluralisme et écrite en tenant compte du consensus entre tous et du principe d’une Libye pour tous et par tous. Donc, nous soulignons ce qui suit :
1. Nous affirmons notre adhésion à la déclaration finale du forum sur le droit constitutionnel des Amazighs de Libye qui s’est tenu à Tripoli le 01/12/2013.
2. Nous réaffirmons notre attachement à ce qui est sort du Conseil Suprême des Amazighs de Libye, et notre soutien sans limite à sa déclaration du 19/02/2014 (voir l’article d’hier).
Nous déclarons ce qui suit :
1. La constitution de la coordination des révolutionnaires des villes parlant Tamazight, qui sera considéré comme une structure qui permet d’activer la communication entre les révolutionnaires afin de respecter les aspirations et les désirs d’une génération de jeunes gens qui veulent garantir leurs droits.
2. que le droit constitutionnel est un droit inéluctable
3. le droit à l’autodétermination est une option posée par les révolutionnaires comme une option pour une solution à des tentatives d’ignorer et d’exclusion par nos partenaires dans la patrie.
En conclusion nous soulignons la justesse de notre mission et la crédibilité de notre action quant à la construction de notre avenir sur la base de la citoyenneté et de l’égalité en droits et en devoirs entre tous.
Fait dans la ville Zwara le 20/02/2014(NOTE : Traduction de l’arabe est de Racid At Ali Uqasi).
A la fin de la réunion, les révolutionnaires Amazighs sont sortis pour une grande marche à laquelle toute la population de Zwara s’est jointe (Voir les photos ci-dessous). L’impressionnante marche, ayant comme slogan AZRF (Droit) visible sur de nombreuses pancartes et banderoles, est encadrée par la police Amazighe de Zwara. Elle est caractérisée par des centaines de drapeaux Amazighs fièrement exhibés par la population (Femmes, Hommes, Filles, Garçons, Vieux, Vieilles, …).
Racid At Ali Uqasi

Bouaziz Aït-Chebib met au point les mécanismes préparatifs du 20 avril et de contre campagne présidentielle | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Michelet :
Il va sans dire que le président du MAK n’a pas raté l’occasion de signaler ce que l’on peut désormais appeler à présent le « syndrome Louisa Hannoune ». Cette femme, connue pour son mercenariat politique et du verbe insultant a, encore une fois, jugé « bon » de servir le plat « MAK » pour plaire à ses patrons. « Louisa Hannoune, a déclaré Bouaziz Aït-Chebib, est une antikabyle de première heure.
22/02/2014 - 00:05 mis a jour le 21/02/2014 - 22:11 parSaïd Tissegouine
Alors que la guerre fait plus que jamais rage au sommet de l’Etat algérien quant à la succession du vieil cacochyme qui a pour nom, Abdelaziz Bouteflika, le président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK),Bouaziz Ait Chebib, a choisi de se rendre aujourd’hui à Michelet où il a rencontré les cadres et militants locaux pour discuter et débattre des mécanismes préparatifs de la commémoration du 20 avril et de contre campagne présidentielle en ce qui concerne le pays kabyle.
Bouaziz Aït-Chebib a également mis à profit sa présence dans cette région de Kabylie pour discuter et avertir les cadres du MAK des véritables enjeux existants à travers ce nouveau virage que s’apprêtent à prendre les maîtres auto-proclamés de l’Algérie. Sans prendre de gants, le numéro un du MAK a averti l’assistance que ces luttes au sommet, que d’aucuns n’ignorent à présent, ne sont motivées que par des intérêts personnels et bassement matériels. « Il faut soustraire la Kabylie à ses pseudo-luttes qui ne la concernent en rien » a-t-il ajouté.
Il va sans dire que le président du MAK n’a pas raté l’occasion de signaler ce que l’on peut désormais appeler à présent le « syndrome Louisa Hannoune ». Cette femme, connue pour son mercenariat politique et du verbe insultant a, encore une fois, jugé « bon » de servir le plat « MAK » pour plaire à ses patrons. « Louisa Hannoune, a déclaré Bouaziz Aït-Chebib, est une antikabyle de première heure. Déjà en 1985 quand des Kabyles pourtant l’ont appelée à assister aux réunions devant aboutir à la création à la première ligue des droits de l’homme, Louisa Hannoune a fait des mains et des pieds par la suite pour qu’un Kabyle ne fut pas élu à la tête de cette structure des droits de l’homme. Sa revendication de « tamazight, langue nationale » est aussi factice qu’hypocrite. Si vraiment Louisa Hannoune est pour que tamazight devienne langue officielle en Algérie, comment expliquer alors le fait qu’elle ne pipe mot de cette langue après 24 ans de sa revendication ? ».
Le président du MAK ne s’arrête pas là encore concernant l’examen de Louisa Hannoune qui ressemble beaucoup plus à une virago qu’à une « lady » et une véritable opportuniste qu’à une femme politique convaincue de ses idées. Pour cette preuve, Bouaziz Aït Chebib se réfère à l’histoire. « En 2009, dit-il, Louiza Hannoune s’est présentée comme candidate de son parti pour la course au fauteuil d’El Mouradia. Et lors de la campagne électorale, au lieu de présenter et défendre son propre programme, elle a tout simplement fait campagne pour Abdelaziz Bouteflika. Aujourd’hui encore, la dame Hannoune joue à l’émissaire entre les généraux Tewfik et Gaïd Salah ? Est-ce sa compétence d’assurer l’exécution d’une telle mission ? Non assurément ? ».
Bouaziz Aït-Chebib a réussi à enlever son masque à Louisa Hannoune qui, par des mensonges grossiers et successifs, tente de se faire passer – et médiocrement - pour « Olympe de Gouge » version algérienne. Et comme résultat, elle ne réussit qu’à se faire plus ridicule. Olympe de Gouge, sur l’échafaud et devant le bourreau, elle refusa de renier ses convictions. Elle resta féministe et démocrate jusqu’à la mort. Louisa Hannoune, pour une poignée d’euros et un séjour en Andalousie, elle fait dans la subornation, le faux éloge, la flagornerie, l’invective et tant d’autres spécialités relevant de la courtisanerie.
Toute honte bue, cette femme a cru bon de s’attaquer à la grande famille militante et patriotique du MAK en l’accusant de nuire à l’Algérie. Et d’un autre côté, elle « rassure » sa plèbe que ce « MAK » ne jouit d’aucune crédibilité. Si Esope était encore de bas monde, il se serait inspiré des contradictions de la Dame du PT. C’est en analysant les différentes déclarations de cette femme, communiste de la 25e heure, que nous comprenons le mieux cette maxime d’Esope : il souffle le chaud et le froid. Louisa Hannoune, aveuglée par sa faiblesse pour l’argent facile et sa haine pour tout ce qui symbolise le Kabyle, n’arrête pas de souffler le chaud et le froid.
Bouaziz Ait Chebib, a rappelé que Louiza hanoune, n’a jamais daigné condamner le pouvoir qui a réprimé la Kabylie dans le sang, durant les événements du printemps noir. Bien au contraire, elle a dénoncé ce pouvoir pour avoir pris langue avec les représentants des Archs, pour la simple raison qu’elle ne pouvait pas supporter l’émergence d’une entité politique kabyle.
Sur un autre registre, fidèle à son esprit de rassemblement, le président du MAK appelle les kabyles à la concertation afin de privilégier l’essentiel sur l’accessoire en évitant l’invective qui ne sert que le régime oppresseur du peuple.
Après avoir mis sur pied un programme d’action en vue de préparer le 20 avril et la campagne du rejet des élections présidentielles du pouvoir assassin, les cadres de la coordination MAK de Michelet ont mis l’accent sur la formation et plusieurs séminaires sont prévus à cet effet.
Avant de clore la séance, le président du MAK a remis aux responsable locaux du MAK, les nouvelles carte d’adhésion en vue de restructurer les sections existantes et installer d’autres afin d’implanter le mouvement kabyle dans tous les villages de la commune de Michelet.
Le président du MAK a fait remarquer que cette nouvelle carte d’adhésion est entièrement en kabyle. Dans son verso, on pourra lire l’hymne nationale kabyle. Bouaziz Ait Chebib, a saisi l’occasion pour rendre hommage à Me. Djafar Khenane et Merzouk Boumala qui ont conçu cette belle carte qui incarne le combat du peuple kabyle pour sa libération.