dimanche 29 juin 2014
Kabylie : Deux rassemblements pour la liberté de consciences les 03 et 05 juillet à Tizi Ouzou et Aokas
Kabylie : Deux rassemblements pour la liberté de consciences les 03 et 05 juillet à Tizi Ouzou et Aokas
29/06/2014 - 12:14
KABYLIE (SIWEL) - Après le rassemblement historique du 03 aout 2013 initié par le MAK pour la liberté de conscience en Kabylie, la société civile kabyle prend le relais et se mobilise pour organiser deux rassemblements pour le même objectif :
Tizi Ouzou : le 3 juillet, place Matoub Lounes, à 11h.
Aokas : le 5 juillet, à proximité de la poste, à 11h.
Le mois de ramadhan est arrivé. Comme à l’accoutumé, l’intégrisme religieux sous toutes ses formes se manifeste de façon violente et étatique contre les citoyennes et citoyens qui adoptent une autre croyance que la religion officielle de l’Algérie.
Des non-jeûneurs sont harcelés par des salafistes soutenus par le pouvoir en place. Arrêtés, malmenés par la police algérienne aux pratiques coloniales. Traduits en justice, coupables d’avoir exercé leur droit à la liberté de conscience.
La société civile kabyle à travers le collectif pour la laïcité enKabylie « yal yiwen i yiman-is » et le comité citoyen d’Aokas, appelle l’ensemble de la population à participer massivement au deux rassemblement qui auront lieu les 03 et 05 juillet, à 11h , à Tizi Ouzou et Aokas, pour :
- Une Kabylie Kabylie tolérante, multi-confessionnelle, moderne et libre, où la religion relève du privé, à l’abri de l’instrumentalisation politique.
- Le respect de la liberté de conscience, de la liberté de culte et de la laïcité conformément au précepte ancestral kabyle de : Jmaâ liman.
- Le respect du droit à la différence.
- Dénoncer la chasse aux non-jeûneurs.
- L’ouverture des restaurants et cafés durant le mois de ramadan.
- Dire non au dictat des salafistes soutenus par le pouvoir algérien.
- Dire non à la kaboulisation de la Kabylie.
Il est à rappeler que des sandwichs et des boissons seront disponibles sur place, naturellement non obligatoires.
Des non-jeûneurs sont harcelés par des salafistes soutenus par le pouvoir en place. Arrêtés, malmenés par la police algérienne aux pratiques coloniales. Traduits en justice, coupables d’avoir exercé leur droit à la liberté de conscience.
La société civile kabyle à travers le collectif pour la laïcité enKabylie « yal yiwen i yiman-is » et le comité citoyen d’Aokas, appelle l’ensemble de la population à participer massivement au deux rassemblement qui auront lieu les 03 et 05 juillet, à 11h , à Tizi Ouzou et Aokas, pour :
- Une Kabylie Kabylie tolérante, multi-confessionnelle, moderne et libre, où la religion relève du privé, à l’abri de l’instrumentalisation politique.
- Le respect de la liberté de conscience, de la liberté de culte et de la laïcité conformément au précepte ancestral kabyle de : Jmaâ liman.
- Le respect du droit à la différence.
- Dénoncer la chasse aux non-jeûneurs.
- L’ouverture des restaurants et cafés durant le mois de ramadan.
- Dire non au dictat des salafistes soutenus par le pouvoir algérien.
- Dire non à la kaboulisation de la Kabylie.
Il est à rappeler que des sandwichs et des boissons seront disponibles sur place, naturellement non obligatoires.
samedi 28 juin 2014
La Fondation Matoub protège le plus grand ennemi de la Kabylie
Ajoutée le 26 juin 2014
lorsque Ould Ali el Hadi arriva. Une volée de bois vert s'abattit sur lui. Tout le monde l'insulta, des crachats fusèrent. La colère était immense. Les jeunes kabyles l'ont poursuivi et pourchassé. Il ne trouva refuge que dans la maison de Matoub.
Les jeunes ont alors quasiment encerclé la maison en réclamant Ould El Hadi et en criant des slogans : « Kabylie indépendante », « ulac smah ulac », « pouvoir assassin ! ». Mais aussi des insultes en direction de la fondation : « Vous voulez vendre Matoub ! ».
Le siège de la fondation n'a pris fin que vers 17heures. On nous assure qu'à cette heure Ould El Hadi aurait été apparemment évacué à travers champs et rivières !
Les jeunes ont alors quasiment encerclé la maison en réclamant Ould El Hadi et en criant des slogans : « Kabylie indépendante », « ulac smah ulac », « pouvoir assassin ! ». Mais aussi des insultes en direction de la fondation : « Vous voulez vendre Matoub ! ».
Le siège de la fondation n'a pris fin que vers 17heures. On nous assure qu'à cette heure Ould El Hadi aurait été apparemment évacué à travers champs et rivières !
Coupe du Monde 2014
C’est le Nigéria qui nous représente
L’Afrique au Mondiale au Brésil
Désormais, notre seul représentant aux 8ème de finale de lacoupe du monde au Brésil, en tant que kabyles, amazighs et africains c’est le Nigéria.
28/06/2014 - 10:27 mis a jour le 28/06/2014 - 10:59 par Amghid
Jamais l’équipe nationale algérienne n’a représenté l’Algérie, dans une compétition internationale deniveau mondial. A chaque fois, pouvoir publics, médias, staff technique, joueurs, affirment en chœur : nous représentons le monde arabe.
Ces algériens « officiels » n’ont pas tord dans le fondétant donné que l’Algérie est officiellement un pays arabe et indissociable du monde arabe conformément à la constitution algérienne. Le tort incombe aux « Amazigh » d’Algérie qui en ont fait d’une équipe qui les renie leur propre équipe.
Les « algériens officiels » récidivent pour la énième fois.
Espagne 1982 : Lakhdar Belloumi, l’ancien joueur de la sélection algérienne lance aux caméras de la télévision : « je dédis cette victoire au monde arabe ».
Espagne 1982 : Lakhdar Belloumi, l’ancien joueur de la sélection algérienne lance aux caméras de la télévision : « je dédis cette victoire au monde arabe ».
Brésil 2014 ; le milieu offensif algérien Sofiane Feghouli : « Cette qualification, c’est pour les Algériens, les Arabes et les musulmans »
Des voix s’élèvent partout en Afrique pour dénoncer ce faux représentant de leur continent qui clame toute honte bue : nous sommes le représentant du monde arabe.
La confédération africaine de football est interpellée par la presse africaine afin de prendre les mesures qu’il faut contre cette Algérie qui refuse de représenter l’Afrique alors qu’elle s’est qualifiée dans la zone Afrique pour représenter le continent africain.
La confédération africaine de football est interpellée par la presse africaine afin de prendre les mesures qu’il faut contre cette Algérie qui refuse de représenter l’Afrique alors qu’elle s’est qualifiée dans la zone Afrique pour représenter le continent africain.
Dans cette attitude algérienne qui incarne le mépris et la négation d’abord à l’égard des Amazighs, autochtones de l’Afrique du nord, devenus étrangers sur leurs propres territoires respectifs, il y a les graines du nazisme, en s’érigeant en race supérieures par rapport aux africains à travers l’affirmation de l’appartenance de l’Algérie au monde arabe en tournant le dos à la réalité.
Le football qui est sensé transcender les clivages politiques et religieux pour contribuer à fraterniser les peuples dans la diversité est politisé par l’Algérie au point d’en faire un vecteur de racisme, d’intégrisme, d’exclusion et de fascisme.
Les kabyles qui soutiennent cette équipe qui ne cesse de les humilier doivent se réveiller et affirmer leur attachement à leur identité réelle au lieu de sombrer dans un dangereux nationalisme qui les réduit à une situation d’esclavage.
Les kabyles dignes, réaffirment leur africanité et refuse de se faire représenter par une équipe de football instrumentalisée par le pouvoir algérien pour dissimuler un impérialisme arabe inavouable.
Les kabyles dignes, réaffirment leur africanité et refuse de se faire représenter par une équipe de football instrumentalisée par le pouvoir algérien pour dissimuler un impérialisme arabe inavouable.
Désormais, notre seul représentant aux 8ème de finale de la coupe du monde, en tant que kabyles, amazighs et africains c’est le Nigéria.
Il faut exiger de la CAF d’exclure l’Algérie, représentant du monde arabe, des campagnes de qualification pour une compétition internationale à laquelle l’Afrique devrait se faire représenter.
La presse française qui ne souffle aucun mot sur les injustices, les assassinats, les kidnappings et la répression du pouvoir algérien en Kabylie, médiatise l’équipe algérienne de façon outrancière à tel point qu’on a du mal à distinguer entre « les bleus » et les « verts » qui ne sont au fait que deux faces de la même pièce : France-Arabie.
Il faut exiger de la CAF d’exclure l’Algérie, représentant du monde arabe, des campagnes de qualification pour une compétition internationale à laquelle l’Afrique devrait se faire représenter.
La presse française qui ne souffle aucun mot sur les injustices, les assassinats, les kidnappings et la répression du pouvoir algérien en Kabylie, médiatise l’équipe algérienne de façon outrancière à tel point qu’on a du mal à distinguer entre « les bleus » et les « verts » qui ne sont au fait que deux faces de la même pièce : France-Arabie.
Personnellement, si l’Algérie perd face à l’Allemagne, je ferai la fête car je me sens plus proche de l’Europe que du monde arabe représenté par cette équipe algérienne qui ternit l’honorable football africain et les valeurs de notre continent l’Afrique qu’on appelle le berceau de l’humanité.
Amghid
« Le représentant des arabes » ! Une usurpation identitaire ou ignorance des peuples amazighs !
Posté par: K. S
Depuis quelques jours, le mondial a commencé, le Brésil accueil pour la deuxième fois dans l’histoire la plus grande manifestation sportive du monde ! La coupe du monde de Football, des citoyens des quatre coins de la planète sont venus vivre au cœur de cet événement, ils sont venus supporter leurs équipes favorites.
Pour la quatrième fois et la deuxième fois consécutive, l’Algérie participe au mondial suite à sa victoire au match barrage gagné face au Burkina Faso et pour cela beaucoup d’algériens suivent de près et de loin le déroulement des matchs de l’équipe nationale Algérienne, là où ils se trouvent dans le pays, au brésil ou bien à l’étranger, ils sortent tous dégager leur joie après la victoire de leur équipe.
La chose qui a attiré l’attention durant ce mondial, c’est les médias. Plusieurs chaines de télévisions algériennes et de pays arabes suivent cet événement de très près et surtout que l’Algérie est le seul pays arabe au mondial ! Donc d’après eux c’est leur représentant !
Plusieurs algériens qui ne sont pas arabes se sentent écartés par cet événement et trouvent cela injuste, du moment que l’Algérie est un pays nord-africain et ses origines sont amazighes « j’aime mon pays, l’équipe nationale de football, mais je ne comprends pas pourquoi les commentateurs de matchs, disent les représentants des arabes ! Et nous ? Nous ne sommes pas concernés ? », a dit Mouloud Kaci, militant de la cause amazighe et vice-président d’une association culturelle en Kabylie. Quand on regarde la composition de l’équipe nationale algérienne de football il est facile à comprendre que la représentativité des amazighs est grande car au moins, huit joueurs dans cette équipe sont amazighs tel que Belkalem, Yebda ou Halliches et pleins d’autres ! Alors pour quoi la presse et en particulier les commentateurs disent « les représentants des arabes, est-ce un Hazard ? »
Pour obtenir des réponses à ces question, nous avons essayé de contacter quelques commentateurs de chaines de télévisions arabes, ils sont presque tous occupés, mais nous avons pu poser la question à l’un d’eux qui nous a répondu « écoutez, chaque média à un projet éditorial, et moi je ne suis qu’un simple journaliste, je commente le match, mais il y a des instructions et engagements claires que je dois respecter » disait notre interlocuteur joint par téléphone.
Les africains aussi ont exprimés leurs mécontentement pour la qualification de l’équipe nationale Algérienne, et cela n’est pas de la jalousie ni du racisme, et c’est pour la simple et unique raison, les joueurs et médias Algériens les ignorent toujours comme la déclaration du joueur algérien Sofiane Feghouli au micro de Bein sport : « Cette qualification est pour tous les algériens du monde, pour les arabes et tous les musulmans ». Ni les africains, ni les amazighs ! On se demande aussi pour quoi Nabil Ghilas le frère à Kamel Ghilas, l’ex joueur de l’équipe nationale écarté pour avoir brandit haut le drapeau amazigh au soudan après la victoire de l’Algérie face à l’Egypte, lisait le coran sur la ligne avant son entrée au jeu et remplacer son coéquipier, cela est nécessaire dans un match de foot ? Pour quoi aussi les fennecs font des gestes de prières à chaque fois qu’ils marquent un but ?
Dans tous les pays du monde, les gouvernements désignent des ministres de sport qui recrutent des sélectionneurs pour travailler librement, afin de développer le football dans leurs pays, et de faire plaisir pour leurs peuples, mais en Algérie, le sélectionneur est coaché par un général et said bouteflika, les changements se font par téléphone, et les amazighs sont privés de tout, même dans un match de la JSK, il est interdit de rentrer avec un drapeau amazigh, quel honte ! Finalement ce n’est pas du sport qu’on fait, on instrumentalise le football comme ils ont fait pour la culture avec Khalida Toumi pour servir des fins politiques et endormir le peuple, sa fait partis de l’achat de la paix sociale et c’est en ce moment qu’ils profitent et accélèrent leurs rythme de vol et de détournements.
Au même moment de la rencontre entre le représentant des arabes et la Russie, une réunion du gouvernement a été tenue avant-hier pour la révision de la constitution avec les partis politiques, et coup de théâtre, le FLN revendique l’officialisation de Tamazight afin d’endormir le peuple amazigh pour qu’il ne sort pas dans la rue afin revendiquer son officialisation. Le peuple est heureusement conscient car un collectif d’associations vient de se constituer et son objectif est l’officialisation et la promotion de Tamazight.
Finalement le football est qu’un instrument, la fête de la victoire finira, le peuple continuera à vivre ses problèmes du quotidien et il se rendra compte que tout était qu’un seul épisode de son cauchemar, la manque de joie a provoquée en lui un excès d’amour pour son pays, comme à dit le regretté Lounès Matoub « Les masses populaires de tous les pays, aiment profondément leurs patries, mais c’est un amour réel, naturel, pas une idée ; un fait ».
Massimo Amazigh
vendredi 27 juin 2014
jeudi 15 mai 2014
l'école des femmes en kabylie
L'ÉCOLE DES FEMMES EN KABYLIE
Synopsis: «de C'est le récit d'Une mère et d'Une grand-mère du village Ait Issad en Kabylie Qui Ont Pris le chemin de l'école en Kabylie verser s'ouvrir au monde». Leçon de courage et d'humanité, Lutter Contre l'ignorance. Un beau documentaire.
Les 22 et 23 mai à Akbou Hommage aux deux militants : Mohamed U Harun et Massensen Agrawliw
Les 22 et 23 mai à Akbou
_CS_SANS_GLOSSAIRE
15/05/2014 - 19:07 mis a jour le 15/05/2014 - 19:07 par La Rédaction
A l’occasion du 40ème jour du décès du jeune Massensen Agrawliw, de son vrai nom Saïd IDIR, militant du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) qui nous a quittés le 08 Avril 2014 à la fleur de l’âge, et en hommage à Mohamed U Harun, l’un des premiers militants de la cause amazighe, décédé le 22 mai 1996, la coordination du MAK Akbou avec la participation des parents du jeune Massensen Agrawliw , et des jeunes du village (TIFRIT),
Organise deux journées commémoratives :
Le 22 Mai 2014, dépôt d’une gerbe de fleur à la mémoire de Mohand U Harun qui aura lieu à 10H.
Le 23 Mai, les militants de la coordination MAK Akbou, procèderont à la construction de la tombe de Massensen à partir de 08H, pour enfin, finir la journée après une marche de la maison de Massensen qui sera le point de départ vers sa tombe, elle aura lieu à 11H.
La population est invitée à prendre par à cette action qui entre dans le cadre de la préservation de la mémoire collective du peuple kabyle.
Condoléances de l’ANAVAD à la famille d’Ahmed Hamou Pour l’Anavad en exil, Gaya Izennaxen
Condoléances de l’ANAVAD à la famille d’Ahmed Hamou
Pour l’Anavad en exil, Gaya Izennaxen, Ministre de la Culture
_CS_SANS_GLOSSAIRE
15/05/2014 - 18:13 mis a jour le 15/05/2014 - 18:10 par La Rédaction
Condoléances de l’ANAVAD à la famille d’Ahmed Hamou
C’est avec tristesse que le gouvernement provisoire kabyle apprend le décès d’Ahmed Hamou, l’artiste qui a su lier la chanson à la dérision pour décrire l’absurdité de certains phénomènes de notre société. Il a prolongé la voix de Slimane Azem et de Cixx Nordine et pu de façon ludique témoigner de son temps et surtout poser un regard sur la Kabylie en mutation qui cherche sa voie vers sa liberté.
Merci l’artiste de nous avoir fait rire en nous éveillant, repose en paix maintenant que tu as brillamment accompli ton devoir.
Le ministre de la culture s’incline devant sa mémoire et adresse ses condoléances à la famille d’Ahmed Hamou. Il l’assure de son soutien dans ce triste moment.
Gaya Izennaxen
Ministre kabyle de la culture
La construction de la Mosquée d'Alger Peine à Sortir de terre
La construction de la Mosquée d'Alger
Par Le Matin | Il ya 3 heures 4 minutes |
Le minister des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa un CONFIE Que la constuction de la Mosquée d'Alger Décidée par Bouteflika accuser du retard sur fils calendrier.
D'UN Montant D'UN milliards d'euros, la D'construction of this mosquée sur le plateau de Mohammedia Démarre en février 2012. Communément surnommée la mosquée de Bouteflika, la construction de sa was CONFIE à juin Entreprise chinoise Qui fait l'objet DEPUIS janvier 2009 d'Une Mesure d'exclusion de la part de la Banque Mondiale POUR UNE Durée de 6 ans. Verser rappel, en janvier 2009, la Banque Mondiale annonçait Avoir radié la China State Construction Engineering Corporation verser s'être Livrée à des Pratiques de collusion et de corruption Dans Le cadre d'ONU importante Finances Projet de routier institution par this aux Philippines.
Seillers d'Une visite d'inspection au chantier de la Grande mosquée à Mohammadia, M. Aissa une Indique Que le retarder accused Dans La réalisation du Projet could be Être rattrapé A travers l'organisation d'juin Réunion de Travail Avec les Compétences algériennes et correpondant verser aplanir les Difficultés enregistrées.
Après plus de de deux de ans de travaux préparatoires, la mosquée Peine à Sortir de terre. AINSI SELON Mahfoud Allouche, Chef du Projet, le rate d'Avancement des Travaux est »de plus de de 25% Avec 22% verser la salle de Prière, 10% verser le minaret et plus de 50% de verser les Grands Travaux". La construction de la grande mosquée, Qui devrait Être Livrée au Deuxième semestre 2015 osée de Prendre QUELQUES ANNEES, plus de de travaux préparatoires. Le meme Responsable a rappele Qué Le delai de Réalisation de certaines structures Du Projet pourraient Être prorogé.
Pour la vox populi, non investment also considérable versez la construction d'Une mosquée N'a qu'un Objectif: faire la gloire d'Abdelaziz Bouteflika. CE Par Projet, celui-ci entend damer le pion au roi du Maroc, Hassan II Qui avait Lui also CONSTRUIT juin immense mosquée à Casablanca,
Yacine K.
mardi 13 mai 2014
«La Kabylie ne se reconnaît pas dans le pouvoir algérien»
INTERVIEW DE FERHAT MEHENNI
INTERVIEW DE FERHAT MEHENNI
«La Kabylie ne se reconnaît pas dans le pouvoir algérien»
Jour J pour les élections présidentielles algériennes. Alors que les Algériens sont appelés à voter jeudi 17 avril, la Kabylie, région berbère d’Algérie, s’apprête surtout à boycotter le scrutin. Car les nombreuses manifestations, survenues pendant toute la campagne en Kabylie contre un quatrième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, sont avant tout l’expression d’une contestation plus générale du pouvoir algérien, dans lequel les Kabyles ne se reconnaissent pas. Explications avec Ferhat Mehenni, homme politique et chanteur algérien d’origine kabyle, fondateur du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) et président du Gouvernement provisoire kabyle.
Jour J pour les élections présidentielles algériennes. Alors que les Algériens sont appelés à voter jeudi 17 avril, la Kabylie, région berbère d’Algérie, s’apprête surtout à boycotter le scrutin. Car les nombreuses manifestations, survenues pendant toute la campagne en Kabylie contre un quatrième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, sont avant tout l’expression d’une contestation plus générale du pouvoir algérien, dans lequel les Kabyles ne se reconnaissent pas. Explications avec Ferhat Mehenni, homme politique et chanteur algérien d’origine kabyle, fondateur du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) et président du Gouvernement provisoire kabyle.
JOL Press : De violentes manifestations ont eu lieu début avril à Béjaïa, en Kabylie, contre la tenue d’un meeting du directeur de campagne de Bouteflika. Pourquoi la Kabylie manifeste-t-elle régulièrement son opposition au pouvoir ?
Ferhat Mehenni : D’importantes manifestations ont eu lieu pendant toute la campagne présidentielle, non seulement à Béjaïa où elles ont pris une tournure violente, mais également dans d’autres villes de la Kabylie comme à Tizi Ouzou. La Kabylie ne se sent pas algérienne mais kabyle. Depuis que l’Algérie a dicté que l’identité algérienne était arabe, la Kabylie s’est distancée de l’Algérie et n’investit plus qu’en elle-même. Les émeutes qu’il y a eu à Béjaïa sont l’expression de l’aspiration des Kabyles à exister comme tels, librement, sans avoir à subir le régime militaire algérien.
Ferhat Mehenni : D’importantes manifestations ont eu lieu pendant toute la campagne présidentielle, non seulement à Béjaïa où elles ont pris une tournure violente, mais également dans d’autres villes de la Kabylie comme à Tizi Ouzou. La Kabylie ne se sent pas algérienne mais kabyle. Depuis que l’Algérie a dicté que l’identité algérienne était arabe, la Kabylie s’est distancée de l’Algérie et n’investit plus qu’en elle-même. Les émeutes qu’il y a eu à Béjaïa sont l’expression de l’aspiration des Kabyles à exister comme tels, librement, sans avoir à subir le régime militaire algérien.
JOL Press : Quel bilan faites-vous des précédents mandats du président Abdelaziz Bouteflika ?
Ferhat Mehenni : La Kabylie n’a jamais voté pour le président Bouteflika. Depuis 1999, la Kabylie refuse de participer aux scrutins présidentiels. Elle attend l’élection de son propre président et pour elle, tout président algérien est un président étranger. C’est sous le règne de Bouteflika qu’a eu lieu le Printemps noir [émeutes en Kabylie violemment réprimées par l’armée algérienne entre 2001 et 2002, ndlr], qui a fait près de 150 morts. Si les enquêtes – diligentées par le président lui-même – ont conclu que le président n’avait pas donné l’ordre pour tirer sur la foule, il n’a en tout cas pas donné l’ordre d’arrêter de tirer...
Le régime de Bouteflika a saboté l’économie kabyle, tous les investissements ont été bloqués pour « asphyxier » la Kabylie et faire fuir les investisseurs. En clair, la Kabylie ne se reconnaît pas dans le pouvoir algérien en général, et dans celui de Bouteflika en particulier.
Ferhat Mehenni : La Kabylie n’a jamais voté pour le président Bouteflika. Depuis 1999, la Kabylie refuse de participer aux scrutins présidentiels. Elle attend l’élection de son propre président et pour elle, tout président algérien est un président étranger. C’est sous le règne de Bouteflika qu’a eu lieu le Printemps noir [émeutes en Kabylie violemment réprimées par l’armée algérienne entre 2001 et 2002, ndlr], qui a fait près de 150 morts. Si les enquêtes – diligentées par le président lui-même – ont conclu que le président n’avait pas donné l’ordre pour tirer sur la foule, il n’a en tout cas pas donné l’ordre d’arrêter de tirer...
Le régime de Bouteflika a saboté l’économie kabyle, tous les investissements ont été bloqués pour « asphyxier » la Kabylie et faire fuir les investisseurs. En clair, la Kabylie ne se reconnaît pas dans le pouvoir algérien en général, et dans celui de Bouteflika en particulier.
JOL Press : Doit-on alors s’attendre à une très forte abstention des électeurs kabyles pour ce scrutin ?
Ferhat Mehenni : En Kabylie, il n’y aura pas de vote. Ceux qui iront voter le feront en catimini. Aucun, parmi les six candidats officiels, ne trouve en effet grâce aux yeux du peuple kabyle. Il y a un boycott de fait des élections algériennes en Kabylie depuis maintenant quinze ans. Car notre seule revendication est le droit à l’autodétermination de la Kabylie.
Ferhat Mehenni : En Kabylie, il n’y aura pas de vote. Ceux qui iront voter le feront en catimini. Aucun, parmi les six candidats officiels, ne trouve en effet grâce aux yeux du peuple kabyle. Il y a un boycott de fait des élections algériennes en Kabylie depuis maintenant quinze ans. Car notre seule revendication est le droit à l’autodétermination de la Kabylie.
JOL Press : Que se passera-t-il si Bouteflika l’emporte encore une fois ?
Ferhat Mehenni : Cela ne changera absolument rien pour nous. En cas de victoire d’un autre, notamment du principal opposant à Bouteflika, Ali Benflis, cela ne serait qu’une affaire de « chaises musicales » entre clans au pouvoir.
Ferhat Mehenni : Cela ne changera absolument rien pour nous. En cas de victoire d’un autre, notamment du principal opposant à Bouteflika, Ali Benflis, cela ne serait qu’une affaire de « chaises musicales » entre clans au pouvoir.
JOL Press : Quelle analyse faites-vous des évènements sanglants qui durent depuis un mois à Ghardaïa, entre Arabes et Mozabites berbères ?
Ferhat Mehenni : La première des conclusions à tirer du drame du Mzab [région berbérophone située à 600 km au sud d’Alger, ndlr] est le fait que l’Algérie n’est pas une nation : c’est une mosaïque de nations. Depuis la colonisation française, des Chaâmbi (arabes) ont été déplacés vers le territoire mozabite (berbère) et depuis, les querelles entre les deux communautés n’ont jamais cessé. Depuis 1975, avec la découverte de la richesse en gaz et en hydrocarbures du sous-sol du Mzab, il semble qu’il y ait un plan consistant à spolier les Mozabites de leur territoire. Ces derniers temps, nous avons ainsi vu des forces de sécurité se mettre du côté des agresseurs pour assaillir les Mozabites. Ceux-ci présentent aussi la caractéristique d’être des berbères, comme les Kabyles ou les Chaouis [autre groupe ethnique berbère de l’est algérien, ndlr]. Donc ils ne se retrouvent pas non plus dans une Algérie qui se définit comme étant arabe.
Ferhat Mehenni : La première des conclusions à tirer du drame du Mzab [région berbérophone située à 600 km au sud d’Alger, ndlr] est le fait que l’Algérie n’est pas une nation : c’est une mosaïque de nations. Depuis la colonisation française, des Chaâmbi (arabes) ont été déplacés vers le territoire mozabite (berbère) et depuis, les querelles entre les deux communautés n’ont jamais cessé. Depuis 1975, avec la découverte de la richesse en gaz et en hydrocarbures du sous-sol du Mzab, il semble qu’il y ait un plan consistant à spolier les Mozabites de leur territoire. Ces derniers temps, nous avons ainsi vu des forces de sécurité se mettre du côté des agresseurs pour assaillir les Mozabites. Ceux-ci présentent aussi la caractéristique d’être des berbères, comme les Kabyles ou les Chaouis [autre groupe ethnique berbère de l’est algérien, ndlr]. Donc ils ne se retrouvent pas non plus dans une Algérie qui se définit comme étant arabe.
JOL Press : Des Kabyles se sont-ils déjà présentés à des élections présidentielles ?
Ferhat Mehenni : Oui, des Kabyles se sont déjà présentés à des élections : Hocine Aït Ahmed du FFS (Front des Forces socialistes) s’était présenté en 1999. Il s’était retiré la veille du scrutin après avoir découvert que les dés étaient pipés suite à un vaste plan de fraude qui a mené Bouteflika au pouvoir. Il y a également eu Saïd Sadi du RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie) qui s’est présenté en 1995 puis en 2004. Malgré ses positions en faveur de la langue berbère, il a eu quelques succès en 1995 mais depuis 1999, comme la Kabylie boycotte les élections, il n’a eu aucune chance de l’emporter. La Kabylie a désormais changé de registre et n’attend pas un président algérien kabyle, elle attend un président pour la Kabylie.
Ferhat Mehenni : Oui, des Kabyles se sont déjà présentés à des élections : Hocine Aït Ahmed du FFS (Front des Forces socialistes) s’était présenté en 1999. Il s’était retiré la veille du scrutin après avoir découvert que les dés étaient pipés suite à un vaste plan de fraude qui a mené Bouteflika au pouvoir. Il y a également eu Saïd Sadi du RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie) qui s’est présenté en 1995 puis en 2004. Malgré ses positions en faveur de la langue berbère, il a eu quelques succès en 1995 mais depuis 1999, comme la Kabylie boycotte les élections, il n’a eu aucune chance de l’emporter. La Kabylie a désormais changé de registre et n’attend pas un président algérien kabyle, elle attend un président pour la Kabylie.
JOL Press : Les jeunes Kabyles sont-ils très politisés ?
Ferhat Mehenni : La Kabylie est le territoire le plus politisé d’Algérie. La Kabylie est celle qui, bon an mal an, mobilise chaque année le 20 avril [commémoration du Printemps berbère de 1980,ndlr] entre 70 000 et 150 000 manifestants. Il y a un vrai réveil politique en Kabylie, qui avait investi dans un premier temps dans sa quête identitaire, des années 60 jusqu’aux années 2000, et qui depuis 2001 investit dans sa quête de souveraineté.
Propos recueillis par Anaïs Lefébure pour JOL Press
--------------------------------------------------
Ferhat Mehenni est un homme politique et chanteur algérien d’origine kabyle, fondateur du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) et président du Gouvernement provisoire kabyle (Anavad) fondé en 2010. Il est également l’auteur de Algérie : la question kabyle, éditions Michalon, 2004, Le siècle identitaire, éditions Michalon, 2010 et Afrique : le casse-tête français – La France va-t-elle perdre l’Afrique ?, éditions de Passy, 2013.
Ferhat Mehenni : La Kabylie est le territoire le plus politisé d’Algérie. La Kabylie est celle qui, bon an mal an, mobilise chaque année le 20 avril [commémoration du Printemps berbère de 1980,ndlr] entre 70 000 et 150 000 manifestants. Il y a un vrai réveil politique en Kabylie, qui avait investi dans un premier temps dans sa quête identitaire, des années 60 jusqu’aux années 2000, et qui depuis 2001 investit dans sa quête de souveraineté.
Propos recueillis par Anaïs Lefébure pour JOL Press
--------------------------------------------------
Ferhat Mehenni est un homme politique et chanteur algérien d’origine kabyle, fondateur du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) et président du Gouvernement provisoire kabyle (Anavad) fondé en 2010. Il est également l’auteur de Algérie : la question kabyle, éditions Michalon, 2004, Le siècle identitaire, éditions Michalon, 2010 et Afrique : le casse-tête français – La France va-t-elle perdre l’Afrique ?, éditions de Passy, 2013.
Inscription à :
Articles (Atom)