samedi 30 novembre 2013

Communiqué: Le MAK se solidarise avec le peuple Mozabite victime de l'apartheid du régime algérien.

Communiqué: Le MAK se solidarise avec le peuple Mozabite victime de l'apartheid du régime algérien.

30/11/2013 - 12:51

TIZI-OUZOU (SIWEL) — Le MAK condamne l'apartheid dont sont victimes les mozabites en ces termes: " Agressions raciales, passages à tabac publics, destruction des biens, arrestations arbitraires, harcèlement sexuel, humiliation et torture dans les postes de police, manipulation de l’information par une presse aux ordres. Telles sont les pratiques qui caractérisent la politique ségrégationniste du pouvoir algérien dans ce territoire amazighe contre les autochtones amazighs sous le prétexte fallacieux de préserver l’unité de la nation et de l’Islam car en vrai il s'agit bel et bien d'un ethnocide organisé comme le dénonce le militant kamel Dine Fekhar." Nous publions ci-après la déclaration de soutien du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie.


Bouaziz Ait-Chebib, président du MAK
Bouaziz Ait-Chebib, président du MAK
Solidarité avec le peuple Mozabite victime de l'apartheid du régime algérien.

Depuis que l'Algérie est passée au statut d'Etat indépendant, les mozabites subissent un véritable régime d'apartheid comme ils ne l'avaient jamais connu auparavant. Chez eux , sur la terre de leurs aïeux, ils sont traités comme des étranger indésirables par la communauté arabe châambas, assistée et soutenue en cela par les services de sécurité et le système judiciaire algériens. Régulièrement, et depuis des décennies, le peuple mozabite est victime de véritables raids qui visent à détruire l'identité amazighe des mozabites et leur particularité religieuse ibadite, toutes deux jugées non conformes aux constantes de la nation algérienne. La haine institutionnalisée des mozabites est poursuivie jusque dans les cimetières ibates profanés dans une même ferveur par les châambas et par les services de sécurités qui représentent l'Etat algérien dans la vallée du Mzab

Agressions raciales, passages à tabac publics, destruction des biens, arrestations arbitraires, harcèlement sexuel, humiliation et torture dans les postes de police, manipulation de l’information par une presse aux ordres. Telles sont les pratiques qui caractérisent la politique ségrégationniste du pouvoir algérien dans ce territoire amazighe contre les autochtones amazighs sous le prétexte fallacieux de préserver l’unité de la nation et de l’Islam car en vrai il s'agit bel et bien d'un ethnocide organisé comme le dénonce le militant kamel Dine Fekhar.

Le conflit identitaire entre arabes et mozabites à Ghardaia se manifeste de manière cyclique, des affrontements éclatent régulièrement entre les deux communautés. Le racisme anti amazighe du régime algérien appuie ouvertement la communauté arabe dans ses actes d'agression contre le peuple mozabite qui a toujours été un peuple pacifique, centré sur sa culture et son identité. Les "forces de l’ordre", parés de l'uniforme représentatif de l'Etat algérien, prennent fait et cause pour les arabes châambas et les assistent en organisant eux-mêmes des expéditions punitives sur le peuple mozabite, sur leurs personnes, sur leurs biens et leurs domiciles et s'ils ont le malheur de chercher à se défendre, ils sont arrêtés et traduits en justice.

Le peuple kabyle, qui connait bien ses pratiques racistes et criminelles pour avoir eu à les subir au cours du printemps noir où les victimes étaient pourchassées jusque dans les hôpitaux pour les achever, est scandalisé par cet apartheid organisé par le régime algérien et se porte solidaire du peuple frère du Mzab qui lutte pour sa dignité et sa sécurité. Le MAK dénonce et condamne la politique coloniale du régime algérien qui vise l’extinction pure et simple du peuple mozabite et interpelle la communauté internationale afin qu'elle assume ses responsabilités conformément à la charte des nations unies et aux diverses résolutions qu'elle a adopté en matière de protection des peuples et des minorités. Le régime algérien et ses violations constantes des principes les plus élémentaires des droits de l'homme doit être condamné par les instances internationales si celles-ci tiennent à leur crédibilité.

Kabylie, le 30 novembre 2013

Bouaziz Ait-Chebib,
Président


SIWEL 301251 NOV 13

vendredi 29 novembre 2013

Ghardaia: Le peuple Mozabite victime de l'apartheid du régime algérien en appelle à la Cour pénale Internationale

Ghardaia: Le peuple Mozabite victime de l'apartheid du régime algérien en appelle à la Cour pénale Internationale

30/11/2013 - 00:20

GHARDAIAI (SIWEL) — Kamel Dine Fekhar, militant mozabite des droits de l'homme qui dénonce " La complicité insolente des policiers en tenues officielles dans le soutien des agresseurs et les destructeurs des bien mozabites , Ils leurs assurent l'impunité et la liberté d’action pour agresser et punir les mozabites et aussi pour piller, détruire ,incendier leurs biens, et empêche en même temps ces malheureux mozabites de se défendre . les policiers ont poussés leurs sadisme jusqu'à les arrêter, s'ils insistaient à se défendre". Nous reproduisons ci-après sa déclaration ainsi que les vidéos pour le moins édifiantes où même les cimetières ne sont pas épargné par la hargne du régime raciste algérien qui s'acharne, avec l'appui son système répressif, à détruire tout ce qui est amazigh.


Kamel Dine Fekhar, militant des droits de l'homme appartenant à la minorité mozabite  de Ghardaia dénonce l'instrumentalisation des services de sécurité et de la justice algérienne dans ce qu'il convient d'appeler l'ethnocide du peuple amazighe de Ghardaia (PH/DR)
Kamel Dine Fekhar, militant des droits de l'homme appartenant à la minorité mozabite de Ghardaia dénonce l'instrumentalisation des services de sécurité et de la justice algérienne dans ce qu'il convient d'appeler l'ethnocide du peuple amazighe de Ghardaia (PH/DR)
Dr Kameleddine FEKHAR
Journaliste indépendant et Militant pour la démocratie
Activiste pour la défense des droits humains
Algérien appartenant à la minorité Mozabite victime d’ethnocide
+213663932646 & +213560221110
kameleddine.fekhar@yahoo.fr

Ghardaia le 29 novembre 2013


Arrêter ces crimes contre l'humanité et la torture continue par une mort lente ou tuez nous d’un seul coup !
La minorité Mozabite, de culture amazighe et Ibadites idéologiquement, habite La région du Mzab à Ghardaia au sud de l’Algérie, subi et vie au rythme de violations graves périodiques de ses droits humains depuis l'indépendance à nos jours.

Les informations et les documents sur ces violations des droit de l’homme et des crimes contre l'humanité , est devenu visible avec le développement des moyens de communications et des médias , et la chute de la barrière de la psychose et de la peur construite et entretenue au fil des ans par les pratique sus cité du pouvoir Algérien aidé dans cette sale besogne par certains mozabites porte-parole du pouvoir au sein de leurs communauté ( les notables et leurs satellites)

Qu'est-ce qui s'est passé dernièrement dans la ville de Guerara à Ghardaia ?? Des atrocités racontés et filmées par certains citoyens, est la preuve vivante de ces violations et ces crimes périodiques et contenus par des instances officielles ,notamment les corps sécuritaires et l’appareil judiciaire contre la minorité Mozabite :

- Arrestations sélectives raciales scandaleuses.

- La complicité insolente des policiers en tenues officielles dans le soutien des agresseurs et les destructeurs des bien mozabites , Ils leurs assurent l'impunité et la liberté d’action pour agresser et punir les mozabites et aussi pour piller, détruire ,incendier leurs biens, et empêche en même temps ces malheureux mozabites de se défendre . les policiers ont poussés leurs sadisme jusqu'à les arrêter, s'ils insistaient à se défendre.

- Le passage à tabac et la torture des détenus mozabites dans les postes de police d’une façon humiliante et dégradante.

-La mise à nue et harcèlements sexuels des mozabites détenus à l'intérieur des postes de police ,le sadisme des ces derniers les a poussés jusqu’à les photographier dans des positions sexuelles humiliantes.

La minorité mozabite dans les différents villes du Mzab soufre depuis des décennies et continue à souffrir de ces pratiques et de ces crimes commis par les forces de sécurité et l'appareil judiciaire qui se comportent d’une façonne haineuse comme des colonisateurs dans une terre conquise et traitent les mozabites méchamment comme des colonisés quand l’occasion se présente ,et montre toute leur férocité raciste, le mépris et l'application de la politique d'apartheid en plein jour, encouragé par le silence, l’opacité et la manipulation de l’information par les médias nationaux et aussi le silence déroutant adopté par l ’intelligentsia et la classe politique et sous divers prétextes inappropriés (préservation de l'unité nationale… ), et aussi par le silence des gouvernements démocrates des pays occidentaux qui ont des intérêts économiques avec le régime algérien qui achète leur silence contre les privilèges de l'extraction et de l'exploitation du pétrole et du gaz , par ironie du sort, de la région du M’zab et ces environs !

Et comme ça on laisse le mozabite seul avec sa peur ne sachant ni quand ni comment affronter son destin quand il sera attaqué par ce pouvoir monstrueux et dictateur. !!-Sera-t-il victime d’agressions peut-être il sera éventuellement assassiné (les évènements de Ghardaïa 1985 et les évènements de Berriane 1991 et 2008) ??

-est-ce que son domicile sera violé piller puis incendier ?? .

-sera-t-il incarcéré en prison et poursuit en justice et privé de ses droits sans crime commis surtout si il est activiste humanitaire ??

-Est-ce que sa société risque toutes ces punitions ?? de la part des représentants d’un pouvoir démocrate de façade et d’apparence, dictateur de fond qui étouffe les libertés, ne reconnait guère la diversité culturelle ni religieuse et leurs fait subir la politique de l’élimination progressive de la culture mozabite (l’ethnocide).

Devant tous ces dépassements il ne nous restent plus comme mozabites persécutés dans la terre de nos ancêtres que de demander et d’insister de la communauté internationale qui n’accepte pas ces pratiques racistes et à se tète l’organisation des nations-unis par le biais du haut-commissariat des droits de l’homme et la cours pénale internationale pour un intervention rapide par l’ouverture d’une enquête complète et approfondie- loin des représentants officiel du pouvoir et des mozabites porte-parole du pouvoir à l’intérieure de la société mozabite qui justifient tout le temps les crimes du pouvoir- pour arrêter ces crimes contre l’humanité et connaitre et punir les ordonnateurs et les exécuteurs quel que soit leurs poste ou leurs grade .

Pièces jointes :
-1) une vidéo des évènements de Guerrara novembre 2013 qui montre La cohésion et de la coopération de la police avec les arabes qui agressaient les mozabites sans arrêter aucuns d’eux: وقوف الشرطة إلى جانب العرب وحمايتهم و مهاجمة المزابيين ومعهد الحياة

-2 ) une vidéo des évènements de Berriane 2008 qui montre La cohésion et de la coopération de la police avec les arabes agresseurs contre les mozabites et l’arrestation d’un mozabite qui défendait un cimetière de ses ancêtres : Berriane : police raciste et mal éduquée ...

-3) une vidéo qui montre clairement la sélectivité et le racisme de la police contre des activistes humanitaires mozabites lors d’un sit-in pacifique le 26 mars 2013 à Ghardaïa et la libération d’un protestataire après avoir découvert qu’il n’est pas mozabite.
L'apartheid a Ghardaia en Algerie

Berriane : police raciste et mal éduquée ...



Arrêtez ces crimes contre l’humanité et la torture


Contribution du Dr Kameleddine Fekhar



Les informations et les documents sur ces violations des Droits de l’Homme et des crimes contre l’humanité sont devenus visibles avec le développement des moyens de communication et des médias, et la chute de la barrière de la psychose et de la peur construite et entretenue au fil des ans par les pratiques suscitées du pouvoir algérien aidé dans cette sale besogne par certains mozabites, porte-parole du pouvoir au sein de leurs communauté (les notables et leurs satellites).

29/11/2013 - 22:30 mis a jour le 29/11/2013 - 22:39 par Kameleddine Fekhar


La minorité mozabite, de culture amazighe et Ibadites idéologiquement habite La région du Mzab à Ghardaia au sud de l’Algérie subit et vit au rythme de violations graves périodiques de ses droits humains depuis l’indépendance à nos jours.
Les informations et les documents sur ces violations des Droits de l’Homme et des crimes contre l’humanité sont devenus visibles avec le développement des moyens de communication et des médias, et la chute de la barrière de la psychose et de la peur construite et entretenue au fil des ans par les pratiques suscitées du pouvoir algérien aidé dans cette sale besogne par certains mozabites, porte-parole du pouvoir au sein de leurs communauté (les notables et leurs satellites).
Que s’est-il passé dernièrement dans la ville de Guerara à Ghardaia ? Des atrocités racontées et filmées par certains citoyens. Elles sont la preuve vivante de ces violations et ces crimes périodiques et contenus par des instances officielles, notamment les corps sécuritaires et l’appareil judiciaire contre la minorité mozabite :
- Arrestations sélectives raciales scandaleuses.
- Complicité insolente des policiers en tenues officielles dans le soutien des agresseurs et les destructeurs des biens mozabites. Ils leurs assurent l’impunité et la liberté d’action pour agresser et punir les Mozabites et aussi pour piller, détruire, incendier leurs biens, et empêcher en même temps ces malheureux mozabites de se défendre. Les policiers ont poussé leur sadisme jusqu’à les arrêter, s’ils tentent de se défendre.
- Passage à tabac et torture des détenus mozabites dans les postes de police d’une façon humiliante et dégradante.
- Mise à nue et harcèlements sexuels des Mozabites détenus à l’intérieur des postes de police, le sadisme de ces derniers les a poussés jusqu’à les photographier dans des positions sexuelles humiliantes.
La minorité mozabite dans les différentes villes du Mzab souffre depuis des décennies et continue à souffrir de ces pratiques et de ces crimes commis par les forces de sécurité et l’appareil judiciaire qui se comportent d’une façonne haineuse comme des colonisateurs dans une terre conquise. Ils traitent les Mozabites méchamment comme des colonisés quand l’occasion se présente et montrent toute leur férocité raciste, le mépris et l’application de la politique d’apartheid en plein jour, encouragés par le silence, l’opacité et la manipulation de l’information par les médias nationaux et aussi le silence déroutant adopté par l’intelligentsia et la classe politique et sous divers prétextes inappropriés (préservation de l’unité nationale… ). Mais aussi par le silence des gouvernements démocrates des pays occidentaux qui ont des intérêts économiques avec le régime algérien qui achète leur silence contre les privilèges de l’extraction et de l’exploitation du pétrole et du gaz, par ironie du sort, de la région du M’zab et ces environs !
On laisse le Mozabite seul avec sa peur ne sachant ni quand ni comment affronter son destin quand il sera attaqué par ce pouvoir monstrueux et dictateur. Les évènements de Ghardaïa en 1985 et les évènements de Berriane 1991 et 2008 sont frais.
- Son domicile sera-t-il violé, pillé puis incendié ?
- sera-t-il incarcéré et poursuivit en justice et privé de ses droits sans crime commis surtout si il est un activiste humanitaire ?
- Pourquoi sa société risque toutes ces punitions de la part des représentants d’un pouvoir démocrate de façade, et d’apparence, dictateur dans le fond. Un pouvoir qui étouffe les libertés, ne reconnait guère la diversité culturelle, ni religieuse. Un pouvoir qui leur fait subir la politique de l’élimination progressive de la culture mozabite (l’ethnocide).
Devant tous ces dépassements, il ne nous reste plus comme Mozabites persécutés dans la terre de nos ancêtres que de demander et d’insister de la communauté internationale qui n’accepte pas ces pratiques racistes et à sa tête l’Organisation des Nations unies par le biais du Haut-commissariat des droits de l’homme et la Cour pénale internationale d’intervenir rapidement par l’ouverture d’une enquête complète et approfondie - loin des représentants officiels du pouvoir et des Mozabites porte-parole du pouvoir à l’intérieur de la société mozabite, qui justifient tout le temps les crimes du pouvoir- pour arrêter ces crimes contre l’humanité, les faire connaitre et punir les ordonnateurs et les exécuteurs quel que soit leur poste ou leur grade.
Dr Kameleddine Fekhar
Journaliste indépendant et Militant pour la démocratie
Activiste pour la défense des droits humains
1- une vidéo des évènements de Guerrara novembre 2013 qui montre La cohésion et de la coopération de la police avec les arabes qui agressaient les mozabites sans arrêter aucuns d’eux : http://www.youtube.com/watch?v=uBk8...
2- une vidéo des évènements de Berriane 2008 qui montre la cohésion et de la coopération de la police avec les arabes agresseurs contre les mozabites et l’arrestation d’un mozabite qui défendait un cimetière de ses ancêtres : https://www.youtube.com/watch?v=zsW...
3- une vidéo qui montre clairement la sélectivité et le racisme de la police contre des activistes humanitaires mozabites lors d’un sit-in pacifique le 26 mars 2013 à Ghardaïa et la libération d’un protestataire après avoir découvert qu’il n’est pas mozabite. http://www.youtube.com/watch?v=p7uL...



Kidal: L’armée malienne tire sur la foule, tue une femme, blesses grièvement 5 personnes dont 2 enfants… pas un mot dans les médias français

Kidal: L’armée malienne tire sur la foule, tue une femme, blesses grièvement 5 personnes dont 2 enfants… pas un mot dans les médias français

29/11/2013 - 16:22

KIDAL (SIWEL) — Comme nous l’annoncions hier, les soldats de l’armée malienne, non loin des soldats de la Minusma et de Serval, ont ouvert le feu sur les manifestants qui avaient envahi le tarmac de l’aéroport de Kidal pour protester contre la venue du premier ministre malien. Les tirs de l’armée malienne ont tué une femme et blessé grièvement trois autres femmes et deux enfants. Depuis hier, les médias français observent un « silence religieux », même la presse écrite, censé avoir une certaine marge de liberté, n’en souffle pas un mot ; exception faite, bien sûr, de la dépêche publiée aujourd’hui (donc 24h plus tard) par l’inénarrable AFP qui annonce que « Le Premier ministre malien, Oumar Tatam Ly, a dû annuler hier une visite à Kidal, après «l'intrusion» de manifestants à l'aéroport de cette ville du nord-est du Mali»…


Hier à Kidal, une des femmes blessés par les tirs de l'armée malienne (Photo/Med Tinariwen)
Hier à Kidal, une des femmes blessés par les tirs de l'armée malienne (Photo/Med Tinariwen)
Tous les médias français ont observé un silence religieux sur la répression de l’armée malienne contre une manifestation pacifique hier matin à Kidal, ayant fait un mort (une femme) et plusieurs blessés, dont 5 graves (3 femmes et 2 enfants). A la veille d’un redéploiement militaire français en Centrafrique par pur altruisme et pour parer au « risque de génocide », il va de soi que pour les médias français, ce n’est vraiment pas le moment de mettre en évidence les "conséquences macabres" de l’ingérence française en Afrique.
C’est le silence dans les rangs…curieusement aucun média français n’a entendu parler de ce qui s’est passé hier à Kidal, à 100 mètres à peine d’un dispositif militaire de Serval et de la Minusma. Ni le Nouvel observateur, ni Libération, ni Le figaro, ni Le monde, ni L’express, ni même RFI (hormis une toute petite dépêche invisible qu’il faut chercher à la loupe) n’en ont fait état. Selon l’actualité internationale de la presse française, il ne s’est absolument rien passé à Kidal hier…c’est le calme plat.

Cette jeune femme touarègue a essuyé les balles de l’armée malienne (Photo/Med Tinariwen)
Cette jeune femme touarègue a essuyé les balles de l’armée malienne (Photo/Med Tinariwen)
Seule l’AFP a diffusé aujourd’hui l’information selon laquelle « Le Premier ministre malien, Oumar Tatam Ly, a dû annuler hier une visite à Kidal, après « l'intrusion » de manifestants à l'aéroport de cette ville du nord-est du Mali». Une dépêche où l’on constate que l’annulation du déplacement du premier ministre malien constitue l’information primordiale et non pas la mort d’une femme tuée par les balles d’une armée qui n’en est pas à ses premiers crimes. Les 3 femmes et les 2 enfants grièvement blessés sont également passés sous silence.
Mieux encore, citant des « sources du gouvernorat » l’AFP rapporte que «Deux jeunes étaient armés parmi les manifestants qui criaient ''Vive l'Azawad, vive le MNLA''»…ce qui relève du mensonge, car si les populations criaient effectivement « Azawad, Azawad », comme elles le font chaque jour depuis maintenant deux ans, aucun civil n’était armé et les combattants du MNLA sont désormais « pieds et poings liés » grâce à la ruse de la cellule Afrique du Quai d’Orsay et « son excellence » Blaise Compaoré, le vassal de Ouagadougou. Les manifestants étaient dans leur écrasante majorité des femmes et des enfants. Et pour preuve, c’est une femme qui a été tuée et non un « rebelle touareg » et les 5 autres personnes grièvement blessés par les tirs de l’armée malienne sont 3 femmes et deux enfants et non des combattants. Mais pas un mot sur la victime décédée, ni sur les blessés graves, L'AFP fait état de « trois blessés parmi les manifestants » sans plus de précisions.

L'armée malienne a également ouvert le feu sur cet adolescent (PH/AzawadPress)
L'armée malienne a également ouvert le feu sur cet adolescent (PH/AzawadPress)
On comprend que la presse française taise ce déshonneur dans lequel le gouvernement Hollande a entrainé le peuple français, puisqu’il agit en son nom. En effet, toutes les exactions commises par l’armée malienne sur les populations civiles se sont faites dans le sillage, à proximité ou carrément en présence des forces française de Serval et de la Minusma. Hier, cela s’est à nouveau reproduit. L'armée malienne, à deux pas des « forces de paix » de la Minusma et des forces françaises de l’opération Serval, a ouvert le feu sur des manifestantes qui avaient pour uniques armes leurs slogans contre le redéploiement du Mali dans l’Azawad dont elles réclament l’indépendance. La seule chose que Serval ait faite pour les victimes grièvement blessées, c’est de les avoir évacuées à l'hôpital militaire de Serval à Gao.

face à face entre l'armée malienne qui tire à balle réelle et les populations civiles qui ripostent avec des cailloux. juste à côté, les formes internationales de la paix, la Minusma  (photo/AzawadPress)
face à face entre l'armée malienne qui tire à balle réelle et les populations civiles qui ripostent avec des cailloux. juste à côté, les formes internationales de la paix, la Minusma (photo/AzawadPress)
Pour rappels des centaines de civils, essentiellement Touaregs et maures, ont été tué dans le triangle « Tombouctou-Gao-Gossi » par les soldats maliens dans le sillage de l’avancée française dans l’Azawad depuis le déclenchement de l’opération française « Serval ». Par ailleurs, les accords de Ouagadougou, signés par le MNLA la sous pression française, n’ont abouti à rien de positif. Ils n'ont été que l'instrument par lequel le peuple de l'Azawad a été méthodiquement dépossédé de sa lutte de libération pour le remettre à la « case départ », celle qui avait été tracée en 1958 par la France coloniale.
Les arrestations arbitraires, dont certaines sont suivie d’exécution, se poursuivent, le cessez-le feu est régulièrement violé et les groupes islamistes affiliés à l’AQMI (Ansar Dine et Mujao) sont habilement réintroduit au cœur des négociations à travers des éléments notoirement connus du Mujao, comme le tout nouveau député de Bourem (Mohamed Ould Mataly), et Ansar Dine, comme les deux députés de Kidal (Alghabass Ag Intalla et Hamada Ag Bibi), notoirement connus pour être les deux hommes de confiance du chef terroriste Iyad Ag Ghaly. Tout ce beau monde a été élu sur la liste du président Ibrahim Boubakar Keita…Avec cela, nul doute que la France est allée combattre le terrorisme, défendre les droits de l’homme et toutes les belles idées de liberté, de démocratie et de laïcité.

les victimes des balles maliennes ont ensuite été évacuées au centre de santé de Kidal. Les personnes grièvement blessés ont été évacuées à l'hopital militaire de serval à Gao. (Photo Med Tinariwen)
les victimes des balles maliennes ont ensuite été évacuées au centre de santé de Kidal. Les personnes grièvement blessés ont été évacuées à l'hopital militaire de serval à Gao. (Photo Med Tinariwen)

Ce que le peuple de l'Azawad attend depuis 50 ans (PH/DR)
Ce que le peuple de l'Azawad attend depuis 50 ans (PH/DR)

Séminaire sur « la présence des femmes dans les institutions : état des lieux et perspectives » | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Tizi-Ouzou :
Cette rencontre éminemment scientifique a regroupé fort bien l’élément féminin puisque des représentantes du mouvement associatif féminin sont venues de Constantine, Annaba, Tlemcen, Oran, Alger, Béjaia et de tant d’autres wilayas du pays. Par ailleurs, les communicantes et autres intervenantes sont toutes des intellectuelles et, par conséquent, leurs propos sont loin d’être logomachiques ou amphigouriques d’où, rappelons-le, le caractère éminemment scientifique de cette rencontre.
29/11/2013 - 13:34 mis a jour le 29/11/2013 - 13:57 par Saïd Tissegouine

« La présence des femmes dans les institutions : état des lieux et perspectives », tel est le séminaire organisé hier, jeudi, à Tizi-Ouzou par l’association culturelle « Amusnaw » au niveau de l’espace de l’APW et avec l’appui de cette institution élue.
Cette rencontre éminemment scientifique a regroupé fort bien l’élément féminin puisque des représentantes du mouvement associatif féminin sont venues de Constantine, Annaba, Tlemcen, Oran, Alger, Béjaia et de tant d’autres wilayas du pays. Par ailleurs, les communicantes et autres intervenantes sont toutes des intellectuelles et, par conséquent, leurs propos sont loin d’être logomachiques ou amphigouriques d’où, rappelons-le, le caractère éminemment scientifique de cette rencontre.
La première communication laquelle a pour thème « Stratégie des organisations de la société civile pour imposer la politique des quotas pour la participation des femmes dans la vie politique » a été donnée par Mme Nadia Aït Zaï, chargée de cours à la faculté de droit de l’université d’Alger et également directrice du centre de documentation sur les droits des enfants et des femmes. Lors de son intervention, cette universitaire a souligné et défendu vaillamment l’idée de l’apport des partis politiques quant à l’octroi des postes de responsabilités aux femmes, car de cette possibilité d’accès aux postes à responsabilité donnée à l’élément féminin que « l’on peut réellement parler de l’égalité entre les hommes et les femmes ».
Toutefois, Mme Nadia Aït Zaï n’a pas caché sa « contrariété » devant « la méfiance, voire le mépris des hommes envers les femmes » au sein même des appareils politiques. Enfin, et ce, après une longue historicité sur « les différents comportements de la société changés par les femmes, grâce à leur implacable ténacité », la communicante se félicitera de loi 31 bis du mois de janvier 2012 imposant un quota femmes au sein des institutions élues.
Pour la deuxième communication laquelle aura pour thème « Lecture critique de la loi portant participation des femmes en politique » sera donnée par Mme Leïla Hadj Arab, avocate de son état et cadre au sein du parti politique, Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD). Cette intervenante, connue pour son long parcours militant pour l’instauration d’une réelle démocratie en Algérie a balayé d’une « chiquenaude » la thèse défendue par Mme Nadia Aït Zaï quant à l’apport de la loi du 12 janvier 2012 en matière des droits de la femme.
Mme Leïla Hadj Arab a souligné que le texte de la loi en question « est très court ; il ne comporte que 08 articles et son champ d’application est très restreint puisque elle limite l’accès de la femme à la politique aux seules instances élues ». L’intervenante, avec toujours le verbe fort et très sélectionné, accusera le pouvoir d’avoir utilisé cette loi du 31 bis du 12 janvier 2012 comme un leurre car « dans le fond, ce pouvoir ne vise aucunement une représentation égale des femmes et des hommes dans les assemblées élues ni d’augmenter concrètement le nombre de femmes élues ».
Prolixe dans son intervention, à l’instar d’ailleurs de toutes les intervenantes, l’auteur de la thématique « lecture critique de la loi portant participation des femmes en politique » poursuivra son « réquisitoire » contre cette loi et le pouvoir en soulignant qu’elle ( la loi) ne fait aucune obligation pour une représentation féminine significative au gouvernement ni même au sein de la chambre haute du Parlement, le Conseil de la nation ». « Depuis la promulgation de cette loi, ajoute l’intervenante sur ce même chapitre, plusieurs changements et remaniements du gouvernement ont été opérés sans une percée de l’élément féminin. C’est ainsi que le nombre de portefeuilles ministériels brigués par les femmes est resté le même depuis plus d’une décennie ».
La cadre du RCD remarquera aussi : « Le même constat est valable pour le conseil de la nation où aucune femme n’est élue. Seules dix femmes ont été désignées sur les 48 membres du tiers présidentiel (une femme vice-présidente, 06 membres du bureau et seulement 04 femmes désignées aux commissions permanentes regroupant 21 membres ».
Enfin, après avoir formulé des suggestions quant à une réelle implication de la femme dans les institutions et plaidé que l’émancipation de la femme ne réside pas seulement dans l’environnement et le cercle politique, Mme LeÏla Hadj Arab dénoncera vigoureusement « la partialité du pouvoir » vis-à-vis du mouvement associatif. « Je ne comprends pas pourquoi l’association « Femmes de Kabylie » n’a pas encore obtenu agrément », a clamé haut et fort la cadre du RCD.
En ce qui la concerne, Mme Soumia Salhi, psychologue de son état, cadre de l’UGTA et présidente de l’Association pour l’Emancipation de la Femme (AEF) fera une communication autour du thème « la réalité des femmes dans l’UGTA, une féminisation en devenir ». La communicante mettra en avant la réalité selon laquelle en dépit de leurs compétences, leur engagement et leur nombre, les femmes sont peu élues aux postes à responsabilité au sein du plus vieux syndicat algérien.
Mme Soumia Salhi parlera du phénomène sociétal. Elle désignera également certains facteurs comme étant principaux responsables du frein empêchant les femmes d’accepter certaines missions ou activités. La communicante citera l’exemple d’un établissement devant abriter une rencontre des syndicales et où l’alcool coulait à flot. « Pour éviter d’être mal vues et mal considérées, les femmes syndicalistes ont préféré tout simplement s’absenter à cette réunion ». « Le qu’on dira-t-on », selon Mme Soumia Salhi, a bien empêché les femmes d’évoluer ou même s’acquitter de leurs missions syndicales comme il se doit.
La dernière femme à faire une communication est Mme Ounissa Daoudi, Maître de conférence à la faculté de droit et des sciences administratives de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. « Conscientisation sociétale du phénomène de violence à l’égard des femmes : priorité citoyenne », est le thème de sa communication. Pour cette universitaire, il n’est plus ou pas question de parler de femmes battues mais de violences subies par les femmes. « Car, affirmera Mme Ounissa Daoudi, il y a une multitude de violences que subissent les femmes et la plus violente est sans conteste celle qui est de nature psychologique ».
L’intervenante citera une « batterie » de cas où la femme subit une violence. Les débats, très houleux, prouveront cependant que la perception et l’interprétation des droits de la femme ne feront pas l’unanimité chez les femmes. Même les auteurs de la violence envers les femmes ne proviennent pas toujours de l’homme. Et c’est Mme Yamina Ould-Chikh, avocate, enseignante à l’université de Tizi-Ouzou et cadre du Front de Libération Nationale (FLN) qui, la première, cassera « la baraque » en soulignant que bien souvent, ce sont les femmes qui manifestent la violence et le mépris envers les femmes. « Si on cite l’exemple des divorces, remarquera cette intervenante au verbe « très acéré et très pointu », l’idée et le forcing proviennent dans la plus part des cas de la part de la belle-mère ou de la belle-sœur ».
Abordant ensuite le cas de l’élection, Mme Yamina Ould-Chikh pointera également un doigt accusateur sur l’élément féminin. « Même en étant des électrices en nombre suffisant, elles (les femmes) ne votent pas pour la ou les femmes candidates ».
Abordant ensuite, le côté pénal et correctionnel, l’intervenante plaidera pour la prise en charge par la criminelle dans le cas de violence envers la femme. Dans la même optique, Mme Yamina Ould-Chikh plaidera pour la mise en place réelle et effective de mécanismes juridiques car seuls garants de la défense et la préservation des droits de la femme. Cet avis sera d’ailleurs partagé et défendu par Mme Leïla Hadj-Arab.
S’agissant de la présence de femmes aux postes sensibles comme le fauteuil présidentiel, l’unanimité ne sera pas non plus au rendez-vous des participantes. En effet, pour les femmes partageant le principe de « l’islam comme valeur intrinsèque et référence ultime d’un peuple musulman », il est prohibé de placer une femme à la tête de l’Etat. Les intervenantes et adeptes de cette valeur se sont référées au hadith qui stipule « Soit maudit le pays dirigé par une femme ». Sur ce cas, les femmes dites « démocrates » et les femmes dites « islamistes » se sont affrontées sur la signification et l’interprétation du concept d’ « émancipation de la femme ». Et comme, rappelons-le, les participantes sont toutes des universitaires, les unes et les autres ont bien joué du verbe.
Il y a lieu de souligner en dernier M. Mohamed-Saïd Siagh, psychologue et consultant, a fait une communication sur le thème : « Présentation de l’étude sur la perception de la société de l’engagement des femmes dans la vie publique et politique ». L’intervenant a défendu l’idée que la recherche des femmes quant à leur émancipation n’est ni propre à l’Algérie ni limité par l’élément temporel.

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Les supporters de la JSK à ceux du MOB : «On ne vous accueillera pas, vous serez chez vous»

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Les supporters de la JS Kabylie et ceux du MO Béjaïa filent le grand amour. C’est quelque chose de tellement beau que cela méritait bien ces quelques lignes ici.
Les supporters de la JSK à ceux du MOB : «On ne vous accueillera pas, vous serez chez vous»
Sur la page facebook des supporters de la JS Kabylie, les fans du plus prestigieux club du pays accueillent ce week-end le Mouloudia de Béjaïa. Un match très important pour les deux équipes. La JSK qui joue à la maison a besoin de gagner pour rester en tête du classement, le MOB vainqueur du MCA la semaine dernière veut s’assure un deuxième bon résultat de suite. Mais en dépit de tout cela, les supporters des deux camps montrent une extraordinaire amitié les uns envers les autres. Les supporters de la JSK viennent de lancer via facebook et certains réseaux sociaux une invitation qui fait honneur au club de Tizi et à toute la région. En effet, dans leur message, les supporters de la JSK indiquent à ceux du MOB : «On ne vous accueillera pas, parce que vous serez chez vous», mais aussi :
«On ne vous réservera pas de places au stade, on va se le partager.» C’est tout à l’honneur du club phare de la Kabylie qui montre ici toute son hospitalité. Respect messieurs les supporters de la JSK.

jeudi 28 novembre 2013

"Les religions ont toujours joué un rôle néfaste", selon Kateb Yacine. - TAMAZGHA le site berbériste

"Les religions ont toujours joué un rôle néfaste", selon Kateb Yacine.
Projection du film "Kateb Yacine : un poète en trois langues", le vendredi 6 décembre à 19h à Paris
jeudi 28 novembre 2013
par Masin
Tamazgha organise une projection du film "Kateb Yacine : un poète en trois langues", le vendredi 6 décembre 2013 à 19h. Le film est un entretien réalisé par Stéphane Gatti avec Kateb Yacine. Il est entrecoupé par des images de l’enterrement, à Alger, du poète-écrivain.
Les propos de Kateb Yacine sont connus notamment à travers ses écrits, mais l’entendre les exprimer de sa propre voix, ces propos dégagent une autre force.
Ce qu’exprime Kateb Yacine est tellement important que nous procédons, depuis quelques années, à des projections régulières de ce film et ce dans le but de partager ces moments forts et de donner les clé pour la compréhension de la situation en Afrique du Nord, des clés qu’un monument qu’est Kateb Yacine nous suggère.

Ce film mérite une très large diffusion ; il doit être vu partout en Afrique du Nord et par toutes celles et tous ceux qui portent un intérêt à ce pays. Il est d’autant plus important de le diffuser à un moment où l’Afrique du Nord est exposée aux idées et projets les plus rétrogrades et dévastateurs de la civilisation et des valeurs humaines.



Kateb Yacine, un poète en trois langues
Projection vidéo

Vendredi 6 décembre 2013 à 19h
La projection sera suivie d’un débat.

Entrée libre
Local associatif,
12, rue du Moulin des Lapins,
75014 Paris.
Métro : Pernéty (Ligne 13)



Renseignements
Tel : 06.52.10.15.63.
E-mail : tamazgha.paris@gmail.com




Kateb Yacine : un poète en trois langues
Film de Stéphane Gatti, La Parole Errante, Paris, 1994.


Extrait du film

 


Kateb Yacine : un poète en trois langues (extraits)
envoyé par Tamazgha_Paris.



Extrait d’un entretien de Kateb Yacine, réalisé par Tassadit Yacine :
[...]
Tassadit Yacine : - Lutter pour une religion peut être aussi une forme de nationalisme. Pour ceux qui ont la foi, c’est déterminant.
Kateb Yacine : - II faut réfuter ça énergiquement. C’est pour ça que je suis contre les mythes. Il y a l’histoire, quand même !
- De toute façon, il faut aussi admettre que ce peuple a connu avant l’islam les religions qui étaient là.
- Mais ces religions ont toujours joué un rôle néfaste. Il faut s’y opposer avec la dernière énergie. On les voit maintenant à l’œuvre. On les voit en Israël, en Palestine, on les voit partout. Ces trois religions monothéistes font le malheur de l’humanité. Ce sont des facteurs d’aliénation profonde. Voyez le Liban. Ça se passe devant nous. Regardez le rôle des chrétiens, des musulmans et des juifs. Il n’y a pas besoin de dessin. Ces religions sont profondément néfastes et le malheur de nos peuples vient de là. Le malheur de l’Algérie a commencé là. Nous avons parlé des Romains et des chrétiens. Maintenant, parlons de la relation arabo-islamique ; la plus longue, la plus dure, la plus difficile à combattre.

- Parce qu’elle est constitutive de la culture du peuple ?
- C’est dur de lutter contre une telle couche d’aliénation. Pendant ces treize siècles, on a arabisé le pays mais on a en même temps écrasé le tamazight, forcément. Ça va ensemble. L’arabisation ne peut jamais être autre chose que l’écrasement du tamazight. L’arabisation, c’est imposer à un peuple une langue qui n’est pas la sienne, et donc combattre la sienne, la tuer.
Comme les Français quand ils interdisaient aux écoliers algériens de parler arabe ou tamazight parce qu’ils voulaient faire l’Algérie française. L’Algérie arabo-islamique, c’est une Algérie contre elle-même, une Algérie étrangère à elle-même. C’est une Algérie imposée par les armes, parce que l’islam ne se fait pas avec des bonbons et des rosés. Il s’est fait dans les larmes et le sang, il s’est fait par l’écrasement, par la violence, par le mépris, par la haine, par les pires abjections que puisse supporter un peuple. On voit le résultat.
Quand on prend Ibn Khaldoun... pourquoi on n’a jamais fait une édition populaire d’Ibn Khaldoun ? Je vous propose ça, maintenant : prenez L’Histoire des Berbères, faites une édition populaire d’Ibn Khaldoun. On me dit que c’est dur, etc. Il y a des côtés un peu ardus : les origines des tribus. Si on enlève ces pages-là, il y a des pages lumineuses sur l’histoire. Tenez, par exemple, quand on dit que ce peuple a apostasie douze fois... Ça prouve bien que la pilule n’est jamais passée.

- Il y a eu le phénomène des Bergwata, qui est une prise de conscience manifeste de ce que certains ont appelé une "forme de nationalisme nord-africain". Mais vous ne pouvez pas dire que ces faits culturels islamiques et, par voie de conséquence, arabes ne sont pas assimilés par le peuple. Ils sont partie intégrante - que vous le vouliez ou non - de la culture algérienne et du Maghreb.
- Je ne suis pas d’accord. Les gens croient parce qu’ils n’ont rien d’autre. Il y a beaucoup de choses à dire. Nous sommes pris dans un océan de mensonges. Nous avons un fil pour retrouver la vérité, il y a des siècles de mensonges, et Ibn Khaldoun, c’est très important, parce qu’il était en plein arabo-islamisme, mais il avait l’esprit scientifique.

[...]

Lire la totalité de l’entretien

Message de mass Lhassen Ziani à la fondation Gusi


« Gusi peace prize » attribué à Ferhat Mehenni: la cérémonie a eu lieu en l'absence du lauréat

28/11/2013 - 13:32

MANILLE (SIWEL) — La fondation internationale "Gusi Foundation " a attribué cette année le prix de la paix « Gusi peace prize » à M. Ferhat Mehnni au titre du combat pour la liberté du peuple kabyle; un combat qu’il mène depuis près de 40 ans. La cérémonie de remise des prix s'est déroulée hier, le 27 novembre, au siège de la fondation sis à Manille, capitale du Philippine, en l’absence du lauréat. En effet, ne disposant d'aucun document de voyage lui permettant de s’y rendre, M. Ferhat Mehenni avait mandaté M. Lhasen Ziani, coordinateur de l'action du Gouvernement Provisoire Kabyle, pour le représenter. Cependant, la délégation qui devait représenter le président de l’Anavad (GPK) aux Philippine a finalement décidé de ne pas se rendre à Manille en raison de l’absence du drapeau Amazighe pour symbolise la nature du combat mené pour la liberté du peuple kabyle. En effet, à la place du drapeau amazighe, c’est le drapeau algérien qui a été mis en avant. Dans une vidéo transmise à la "Gusi Foundation", M. Lhasen Ziani a exprimé la position de principe de l'Anavad et de son président qui devait recevoir le prix de la paix. En voici le message dans la vidéo que nous publions ci-après.

mercredi 27 novembre 2013

Le Réseau Anavad reçoit Mas Lhasen Ziani, ministre du GPK | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

A l’occasion de ses rencontres mensuelles
Après avoir remercié le ministre de l’Anavad, venu du Québec, Gaya Izennaxen, président du réseau, a exposé les différents départements déjà constitués et ceux en voie de l’être. Il a tenu à rappeler que le réseau n’est ni une association ni un parti politique, mais une institution sous l’autorité du GPK.
27/11/2013 - 21:06 mis a jour le 27/11/2013 - 21:17 par La Rédaction

Dans le cadre de sa structuration et de son extension, le réseau Anavad a tenu sa réunion mensuelle, le dimanche 24 novembre 2013 dernier dans le 18e arrondissement de Paris, en présence de mas Lhassen Ziani, ministre kabyle de la Culture et de la Langue et coordinateur de l’action du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK).
Après avoir remercié le ministre de l’Anavad, venu du Québec, Gaya Izennaxen, président du réseau, a exposé les différents départements déjà constitués et ceux en voie de l’être. Il a tenu à rappeler que le réseau n’est ni une association ni un parti politique, mais une institution sous l’autorité du GPK.
« A moyen terme il y aura 7 départements : communication, organique, logistique, financier, solidarité, juridique et culture, qui deviendront l’administration de chaque ministère de l’Anavad ».
Avant d’aborder l’ordre du jour, il donne la parole à M. le Ministre qui a exprimé dans son allocution, sa joie de voir autant de militants de la cause kabyle. En effet l’espace où s’est tenue la réunion n’a pas pu contenir le grand nombre qui a rejoint le réseau parmi lesquels se mêlent chanteurs, écrivains, journalistes, étudiants, entrepreneurs, jeunes, moins jeunes, toutes catégories sociales confondues. Compétences en action, nouveaux et anciens militants de la cause, "Le Réseau Anavad" mis sur pied par le président du GPK, mas Ferhat Mehenni, est un cadre qui nous permet de mieux organiser la lutte de notre peuple dans les différents pays où il se trouve et c’est le moyen le plus efficace pour concrétiser nos projets et nos objectifs », dira-t-il, fortement applaudi par les présents.
Monsieur Ahmed Haddag, responsable du département communication du réseau, après avoir souhaité la bienvenue au ministre kabyle, a quant à lui exposé les axes sur lesquels son équipe travaille et les sous départements qu’il a mis en place. Tour à tour, les responsables des autres départements, en l’occurrence Monsieur Ravah Idir du département des finances, monsieur Farid Chabhi de l’organique exposeront leurs plans d’action, les étapes déjà réalisées et celles à venir. Ceux qui l’ont souhaité, sont intervenu pour soumettre leurs propositions, pour apporter des solutions concrètes ou des pistes de réflexion.
Un ensemble d’actions a été retenu et sur proposition de M. le Ministre de la Culture et de la langue Kabyle, un pôle animation culturelle a été créé et a été confié au militant, chanteur de son état M. Rachid Allioui.
La majorité de ceux qui ont récemment rejoint le réseau sont restés après la réunion pour s’entretenir avec les différents cadres et ont pu ainsi exprimer leur désir de travailler au sein du département qu’ils ont choisi et pour certains venus pour s’informer se sont décidés à adhérer.

Négociations MNLA/ Bamako : Après trois jours de discussions infructueuses, la délégation du MNLA | Maatkas's Blog


Négociations MNLA/ Bamako : Après trois jours de discussions infructueuses, la délégation du MNLA

Négociations MNLA/ Bamako : Après trois jours de discussions infructueuses, la délégation du MNLA quitte la commission de suivi et d’évaluation des accords de Ouagadougou et rentre à Kidal


27/11/2013 – 18:36

BAMAKO (SIWEL) — Sur instruction de la Minusma, une réunion de la commission sécuritaire du comité de suivi et d’évaluation des accords de Ouagadougou a été organisée à Bamako le week-end dernier. Mais, hier, après trois jours de discussions infructueuses, la délégation du MNLA a quitté Bamako après l’échec de la rencontre. Des sources militaires du MNLA ont indiqué que « Bamako bloque toute possibilité de négociations en conditionnant la poursuite du dialogue à la présence de narco-trafiquants et de membres du Mujao, reconvertis depuis dimanche dernier en députés du parti RPM, la formation du président IBK ». Bamako a également conditionné la poursuite du dialogue à « la présence des milices Ganda-Koy qui ont organisé le massacre des populations civiles de l’Azawad », « ce qui n’est en aucun cas acceptable pour le MNLA » nous indiqué une source sure du MNLA.


Mohamed Ould Mataly en juillet 2012 lorsqu’il a été exclu du mini sommet de la CEDEAO où il avait tenté de s’imposer en tant que société civile. Il avait été exclu  en raison de ses liens  très étroits avec le Mujao. Aujourd’hui, il est député à Bourem, élu sur la liste du parti présidentiel malien, le RPM. (PH/DR)
Mohamed Ould Mataly en juillet 2012 lorsqu’il a été exclu du mini sommet de la CEDEAO où il avait tenté de s’imposer en tant que société civile. Il avait été exclu en raison de ses liens très étroits avec le Mujao. Aujourd’hui, il est député à Bourem, élu sur la liste du parti présidentiel malien, le RPM. (PH/DR)

Selon nos sources auprès du MNLA, la rencontre entamée le week-end dernier sur instruction expresse de la Minusma a échoué en raison des exigences inacceptables de Bamako qui ont conditionné la poursuite du dialogue avec le MNLA à la présence de narcotrafiquants et de terroristes notoires du Mujao, à l’image de Mohamed Ould Mataly, désormais député de Bourem sous les couleurs du parti présidentiel d’IBK, ainsi que la participation des milices ethnique Ganda-Koy à l’origine de nombreux massacres commis sur les populations civiles de l’Azawad. Après trois jours d’âpres discussions, la délégation du MNLA a fini par quitter la rencontre. Les militaires sont rentrés à Kidal, tandis que les politiques sont rentrés à Ouagadougou. Ainsi, la commission sécuritaire du comité de suivi et d’évaluation des accords de Ouagadougou se retrouve à nouveau dans l’impasse en raison du blocage des négociations par Bamako qui tient à imposer au MNLA les milices ethnique « Ganda Koy ». Ces milices, auxiliaires de l’armée malienne qui sont directement responsables du massacre de milliers de personnes en raison de leur appartenance ethnique, en particulier tourègue.
Bamako conditionne également la poursuite du dialogue avec le MNLA à la participation aux négociations de deux, narcotrafiquants notoires et membres du Mujao. Les deux individus sont présentés comme étant issus de la « société civile du Nord ». Il s’agit de Moulay Ahmad Reggani, officier des douanes et officier de la sécurité d’Etat depuis d’Alpha Oumar Konaty à ce jours et néanmoins « narcotrafiquant notoirement connu ». La seconde personne est Mohamed Ould Mataly, dont l’appartenance au Mujao est également de notoriété publique. Il était à Gao avec le Mujao lors de l’attaque terroriste contre le MNLA. En juillet 2012, Mohamed Ould Mataly avait été expulsé du mini sommet de la CEDEAO à Ouagadougou où il avait tenté de s’imposer comme « représentant de la société civile arabe de l’Azawad ».
Depuis dimanche dernier, Mohamed Ould Mataly est devenu « député de Bourem » à la suite du simulacre d’élections législatives qui n’auraient même pas eu lieu dans l’Azawad s’il n’y avait pas eu les forces de Serval et de la Minusma pour bloquer, et au besoin réprimer toute protestation de la population civile, comme ce fut d’ailleurs le cas. Mohamed Ould Mataly a été installé à la place du député touareg de Bourem, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh qui avait rejoint le MNLA au déclenchement de la révolution azawadienne, en janvier 2012.
Ces deux individus narcotrafiquants, et terroristes quand nécessaire, ont été intégrés par Bamako à la commission de suivi et d’évaluation des accords de Ouagadougou au nom du Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA), largement investi par les éléments du Mujao et les narcotrafiquants maliens opérant dans l’Azawad, et ce au détriment des populations civiles arabes de l’Azawad, contraintes par Bamako d’être représentés par des terroristes et des narcotrafiquants.
La délégation du MNLA composée pour moitié de militaires et pour moitié de membres du bureau politique a fini par quitter la commission sécuritaire au bout de trois jours car « il n’y avait pas possibilité de mener plus loin ces discussion » dans la mesure où « le MNLA a rejeté les exigences de Bamako en excluant toute négociation en partenariat avec les terroristes, les narcotrafiquants et les milices ethniques responsables du massacres des populations civiles de l’Azawad » affirme le MNLA.
zp,
SIWEL 271836 NOV 13