Négociations MNLA/ Bamako : Après trois jours de discussions infructueuses, la délégation du MNLA
Négociations MNLA/ Bamako : Après trois jours de discussions infructueuses, la délégation du MNLA quitte la commission de suivi et d’évaluation des accords de Ouagadougou et rentre à Kidal
27/11/2013 – 18:36
BAMAKO (SIWEL) — Sur instruction de la Minusma, une réunion de la commission sécuritaire du comité de suivi et d’évaluation des accords de Ouagadougou a été organisée à Bamako le week-end dernier. Mais, hier, après trois jours de discussions infructueuses, la délégation du MNLA a quitté Bamako après l’échec de la rencontre. Des sources militaires du MNLA ont indiqué que « Bamako bloque toute possibilité de négociations en conditionnant la poursuite du dialogue à la présence de narco-trafiquants et de membres du Mujao, reconvertis depuis dimanche dernier en députés du parti RPM, la formation du président IBK ». Bamako a également conditionné la poursuite du dialogue à « la présence des milices Ganda-Koy qui ont organisé le massacre des populations civiles de l’Azawad », « ce qui n’est en aucun cas acceptable pour le MNLA » nous indiqué une source sure du MNLA.
Mohamed Ould Mataly en juillet 2012 lorsqu’il a été exclu du mini sommet de la CEDEAO où il avait tenté de s’imposer en tant que société civile. Il avait été exclu en raison de ses liens très étroits avec le Mujao. Aujourd’hui, il est député à Bourem, élu sur la liste du parti présidentiel malien, le RPM. (PH/DR)
Selon nos sources auprès du MNLA, la rencontre entamée le week-end dernier sur instruction expresse de la Minusma a échoué en raison des exigences inacceptables de Bamako qui ont conditionné la poursuite du dialogue avec le MNLA à la présence de narcotrafiquants et de terroristes notoires du Mujao, à l’image de Mohamed Ould Mataly, désormais député de Bourem sous les couleurs du parti présidentiel d’IBK, ainsi que la participation des milices ethnique Ganda-Koy à l’origine de nombreux massacres commis sur les populations civiles de l’Azawad. Après trois jours d’âpres discussions, la délégation du MNLA a fini par quitter la rencontre. Les militaires sont rentrés à Kidal, tandis que les politiques sont rentrés à Ouagadougou. Ainsi, la commission sécuritaire du comité de suivi et d’évaluation des accords de Ouagadougou se retrouve à nouveau dans l’impasse en raison du blocage des négociations par Bamako qui tient à imposer au MNLA les milices ethnique « Ganda Koy ». Ces milices, auxiliaires de l’armée malienne qui sont directement responsables du massacre de milliers de personnes en raison de leur appartenance ethnique, en particulier tourègue.
Bamako conditionne également la poursuite du dialogue avec le MNLA à la participation aux négociations de deux, narcotrafiquants notoires et membres du Mujao. Les deux individus sont présentés comme étant issus de la « société civile du Nord ». Il s’agit de Moulay Ahmad Reggani, officier des douanes et officier de la sécurité d’Etat depuis d’Alpha Oumar Konaty à ce jours et néanmoins « narcotrafiquant notoirement connu ». La seconde personne est Mohamed Ould Mataly, dont l’appartenance au Mujao est également de notoriété publique. Il était à Gao avec le Mujao lors de l’attaque terroriste contre le MNLA. En juillet 2012, Mohamed Ould Mataly avait été expulsé du mini sommet de la CEDEAO à Ouagadougou où il avait tenté de s’imposer comme « représentant de la société civile arabe de l’Azawad ».
Depuis dimanche dernier, Mohamed Ould Mataly est devenu « député de Bourem » à la suite du simulacre d’élections législatives qui n’auraient même pas eu lieu dans l’Azawad s’il n’y avait pas eu les forces de Serval et de la Minusma pour bloquer, et au besoin réprimer toute protestation de la population civile, comme ce fut d’ailleurs le cas. Mohamed Ould Mataly a été installé à la place du député touareg de Bourem, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh qui avait rejoint le MNLA au déclenchement de la révolution azawadienne, en janvier 2012.
Ces deux individus narcotrafiquants, et terroristes quand nécessaire, ont été intégrés par Bamako à la commission de suivi et d’évaluation des accords de Ouagadougou au nom du Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA), largement investi par les éléments du Mujao et les narcotrafiquants maliens opérant dans l’Azawad, et ce au détriment des populations civiles arabes de l’Azawad, contraintes par Bamako d’être représentés par des terroristes et des narcotrafiquants.
La délégation du MNLA composée pour moitié de militaires et pour moitié de membres du bureau politique a fini par quitter la commission sécuritaire au bout de trois jours car « il n’y avait pas possibilité de mener plus loin ces discussion » dans la mesure où « le MNLA a rejeté les exigences de Bamako en excluant toute négociation en partenariat avec les terroristes, les narcotrafiquants et les milices ethniques responsables du massacres des populations civiles de l’Azawad » affirme le MNLA.
zp,
SIWEL 271836 NOV 13
Bamako conditionne également la poursuite du dialogue avec le MNLA à la participation aux négociations de deux, narcotrafiquants notoires et membres du Mujao. Les deux individus sont présentés comme étant issus de la « société civile du Nord ». Il s’agit de Moulay Ahmad Reggani, officier des douanes et officier de la sécurité d’Etat depuis d’Alpha Oumar Konaty à ce jours et néanmoins « narcotrafiquant notoirement connu ». La seconde personne est Mohamed Ould Mataly, dont l’appartenance au Mujao est également de notoriété publique. Il était à Gao avec le Mujao lors de l’attaque terroriste contre le MNLA. En juillet 2012, Mohamed Ould Mataly avait été expulsé du mini sommet de la CEDEAO à Ouagadougou où il avait tenté de s’imposer comme « représentant de la société civile arabe de l’Azawad ».
Depuis dimanche dernier, Mohamed Ould Mataly est devenu « député de Bourem » à la suite du simulacre d’élections législatives qui n’auraient même pas eu lieu dans l’Azawad s’il n’y avait pas eu les forces de Serval et de la Minusma pour bloquer, et au besoin réprimer toute protestation de la population civile, comme ce fut d’ailleurs le cas. Mohamed Ould Mataly a été installé à la place du député touareg de Bourem, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh qui avait rejoint le MNLA au déclenchement de la révolution azawadienne, en janvier 2012.
Ces deux individus narcotrafiquants, et terroristes quand nécessaire, ont été intégrés par Bamako à la commission de suivi et d’évaluation des accords de Ouagadougou au nom du Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA), largement investi par les éléments du Mujao et les narcotrafiquants maliens opérant dans l’Azawad, et ce au détriment des populations civiles arabes de l’Azawad, contraintes par Bamako d’être représentés par des terroristes et des narcotrafiquants.
La délégation du MNLA composée pour moitié de militaires et pour moitié de membres du bureau politique a fini par quitter la commission sécuritaire au bout de trois jours car « il n’y avait pas possibilité de mener plus loin ces discussion » dans la mesure où « le MNLA a rejeté les exigences de Bamako en excluant toute négociation en partenariat avec les terroristes, les narcotrafiquants et les milices ethniques responsables du massacres des populations civiles de l’Azawad » affirme le MNLA.
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SIWEL 271836 NOV 13
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