vendredi 31 janvier 2014

Les officiels boudent l’enterrement d’Amirouche Mebrek | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie



Retrouvé exécuté
Une foule immense a assisté ce matin à l’enterrement du jeune Mebrek Amirouche au cimetière de son village Ouamden, à Ath Zmenzer, exécuté par un groupe armé et retrouvé mercredi matin après quatre jours de séquestration. Sa famille n’avait pas pu verser une forte rançon contre sa libération n’ayant pas les moyens.
31/01/2014 - 14:24 mis a jour le 31/01/2014 - 14:37 par Saïd F.
En plus de la gendarmerie et les autres services de sécurité qui n’ont pas porté secours à la victime avant son exécution, bien que les auteurs aient été identifiés et le lieu de séquestration localisé, aucun officiel n’a daigné assister à son enterrement. Un mépris total a été affiché envers la famille de la victime.
Hormis le maire d’Ath Zmenzer, élu Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), et le P/APW du Front des Forces Socialistes (FFS), et la forte présence des cadres et militants du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), aucun autre responsable n’a présenté au moins leurs condoléances à la famille de la victime.
Ni le wali, ni le chef de daïra ni aucune autre personne n’a manifesté un geste de solidarité envers la famille de la victime. Un comportement qui reflète le vrai visage des décideurs qui n’ont aucune considération pour la population Kabyle.
Les villageois ont inhumé un peu avant midi le jeune Amirouche, âgé de 38 ans et père d’un enfant âgé d’à peine 3 ans, dans le deuil et la douleur. Le visage de la victime était complètement défiguré. Amirouche a été torturé avant son exécution par ses ravisseurs. Il y a quelques jours, le colonel de la gendarmerie de Tizi Wezzu avait déclaré à la presse que les auteurs de ce rapt et de ce crime ont été identifiés et le chef de ce groupe est même étroitement surveillé, mais personne n’a été arrêté pour le moment et l’identité des auteurs est gardée secret pour le moment par ces gendrames.
Saïd F.

Ghardaïa : 60 interpellations depuis samedi mais…

Ghardaïa : 60 interpellations depuis samedi mais…

31/01/2014 - 17:19

GHARDAIA (SIWEL) — Selon l’Agence de Presse algérienne, APS, la cellule de communication de la sureté algérienne à Ghardaïa aurait procédé à 60 interpellations depuis samedi dernier. La communication officielle des services de sécurité algériens, assurent que ces interpellations concernent des personnes impliquées dans les tragiques évènements de Ghardaïa. Pour rappel, les évènements de Ghardaïa ont couté la vie à trois mozabites et causés des dégâts considérables aux biens et aux commerces mozabites, sans oublier la totale destruction d’un mausolée du 16ème siècle, une grave atteinte au patrimoine d’un peuple à laquelle l’Etat n’a pas réagi, ni d’ailleurs la communauté internationale alors que ce monument funéraire a été inscrit au patrimoine de l’Unesco. 


60 personnes sont interpellées, cependant, comme pour les trois policiers que la DGSN (sureté algérienne) dit avoir suspendus pour laxisme, alors qu’ils sont coupables de coups et blessures sur personne gravement blessé ayant entrainé la mort de la victime, on ne sait rien de ces 60 personnes interpellées et on n’en saura probablement jamais rien. Il faudra donc « faire confiance à l’APS et au Procès-Verbal de la police » dont on a largement pu apprécier l’impartialité. 

Si la justice se base sur les PV de police qui sont déjà biaisées dans des affaires bien plus banales, on devine ce qu’il peut être dans une affaire de cette ampleur qui a vu l’ensemble des forces de sécurités algérienne s’impliquer aux côtés des agresseurs et même achever un mozabite gravement blessé. 

Il est à rappeler que la justice algérienne a déjà condamné 4 jeunes mozabites pour « attroupement armé »…un comble quand on sait que c’est justement la communauté mozabite qui est la cible des violences aussi bien de la part des châambas que de la police. Le Dr. Kameleddine Fekhar avait eu une réflexion, fort à propos, à ce sujet : « Les victimes de crimes racistes, de saccage, de pillage et même d’assassinat sont des mozabites et les accusés sont des mozabites ??? »... 

maa, 
SIWEL 311719 JAN 14

ZEDEK MOULOUD TITRE INEDIT 03





Publiée le 30 janv. 2014
ZEDEK MOULOUD TITRE INEDIT 03

ZEDEK MOULOUD TITRE INEDIT 02





Publiée le 30 janv. 2014
ZEDEK MOULOUD TITRE INEDIT 02

ZEDEK MOULOUD TITRE INEDIT 02





Publiée le 30 janv. 2014
ZEDEK MOULOUD TITRE INEDIT 02

mardi 28 janvier 2014

Dépêches de SIWEL - Agence kabyle d'information : Les mozabites réclament le départ du gouvernement Sellal et le boycott des présidentielles


29/01/2014 - 01:53 par SIWEL - Agence kabyle d'information


GHARDAIA (SIWEL) — " es jeunes mozabites ont perdus toute espoir et ne font plus confiance au pouvoir Algérien et ont décidés de lancer un appel à tous les algériens épris d’honneur pour demander la démission du gouvernement de Sellal pour son manque de respect pour la vie des citoyens et de leurs avenir en semant la haine entre algériens pour des générations , même pour son implication directe dans ces évènements et au moins pour son fiasco dans la gestion de ces évènements. Et par l’appel au boycott des élections présidentielles qui sont tranché d’avance à l’un des serviteurs du pouvoir qui a ruiné le pays, appauvrie les Algériens et a pratiqué la politique de la terre brulée depuis plus de 50 ans." Extrait de la déclaration de kameleedine Fekhar que nous publions ci-après dans son intégralité
Les mozabites réclament le départ du gouvernement  Sellal et le boycott des présidentielles
Les mozabites réclament le départ du gouvernement
Sellal et le boycott des présidentielle

Aujourd’hui le lundi 27 janvier 2014, après plus de trois mois sur le début de la tragédie humaine des Mozabites caractérisé par des agressions racistes contre la communauté mozabite et ses biens dans les villes de Ghardaïa , Melika , Bounoura , Beniezguen, Berriane et Guerrara et en l’absence d’une prise en charge sérieuse de ces évènements dangereux, ou au moins par présentation d’excuses de la part du pouvoir Algérien surtout après le décès de la troisième victimes mozabite Hadjsaid Khaled tué par la police qui l’ a achevé alors qu’il était évanouie gisant dans son sang . 

Dans les évènements douloureux de Ghardaïa et grâce au développement des moyens de l’audio-visuel les mozabites avec les Algériens et le monde entier ont découverts avec stupéfaction la face réelle d’un pouvoir, je-m’en-foutiste dictateur, oppresseur, et machiavélique : 

A) Le je-m’en-foutisme et du gouvernement face à ces évènements et sa démission son rôle primordial qui est le sauvegarde des citoyens et de leurs biens. 

B) La violation de l’état algérien de toutes les lois nationales et international et cela par l’implication du corps de la police avec des preuves irréfutables en flagrant délit dans des dizaines de vidéos qui montrent les agissements racistes de la police et son partie pris avec une partie des citoyens contre les Mozabites ce qui engendre plus de haine , cet abus de pouvoir est dangereux mais le plus dangereux reste dans fait d’user de ce de pouvoir pour pratiquer le racisme qui est un crimes contre l’humanité qui se résume dans :
1- Aide et couverture du corps de la police aux milices criminelles armés par une armada d’armes blanches pour mener des agressions racistes contre des mozabites par atteinte à leurs intégrité physiques par pillages saccage et incendie de biens. 

2_La police a commis de de graves atteintes aux droits de l’homme en pratiquant des crimes racistes contre les mozabites par des arrestations sans fondement racistes vue leurs appartenance ethnique dans les hôpitaux , dans les voies publiques et même dans les quartiers résidentiels, puis en pratiquant la torture pour leurs coller des accusations graves et en les obligeant à accuser les activistes humanitaires comme instigateurs de ces évènements, puis l’appareil judicaire s’occupe de de confirmer ces accusation puis les met en prison sur la base des procès-verbaux de la police raciste !! ou moment où tout le monde a vu la même police à sa tête le chef de la police judicaire « Hami Rachid » dans des vidéos entouré par des dizaines des membres de bandes criminelles qui lançaient des pierres et bombes Molotov contre les mozabite !! Comment on peut être à la fois juge et partie ?? 

3_ Aide et couverture du corps de la police à des bandes criminelles pour la destruction de lieux sacrés pour les mozabites, par la profanation des tombes, mausolées et sites historique classé par l’UNESCO patrimoine mondial depuis 1982. 

4_Des harcèlements sexuelles et violes pratiquées par des policiers sur des détenus mozabites dans les commissariats lors des évènements de Guerrara. 

5_ le crime crapuleux qu’a soulevé la ville Ghardaïa est l’assassinat par la police du jeune Hadjsaid Khaled au quartier Baba-saad , cette police qui s’est comporté avec cruauté haine et sauvagerie avec khaled en l’achevant au lieu de l’évacuer en urgence à l’hôpital après que des bandes sauvages l’ont agressé et l’ont laissés évanouie gisant dans une mare de sang prés de son domicile familiale. 

Pour toutes ces raisons les jeunes mozabites ont perdus toute espoir et ne font plus confiance au pouvoir Algérien et ont décidés de lancer un appel à tous les algériens épris d’honneur pour demander la démission du gouvernement de Sellal pour son manque de respect pour la vie des citoyens et de leurs avenir en semant la haine entre algériens pour des générations , même pour son implication directe dans ces évènements et au moins pour son fiasco dans la gestion de ces évènements. 

Et par l’appel au boycott des élections présidentielles qui sont tranché d’avance à l’un des serviteurs du pouvoir qui a ruiné le pays, appauvrie les Algériens et a pratiqué la politique de la terre brulée depuis plus de 50 ans.

Dépêches de SIWEL - Agence kabyle d'information : Urgent : appel des Comités de villages d'At Zmenzer pour libérer le kidnappé Amirouche Mebrek


29/01/2014 - 04:05 par SIWEL - Agence kabyle d'information


UMADEN (SIWEL) — Nous relayons intégralement l’appel émis par la coordination des Comités des 14 villages d’At Zmenzer pour exiger la libération immédiate de cette énième victime kabyle de kidnapping, Amirouche MEBREK.
Urgent : appel des Comités de villages d'At Zmenzer pour libérer le kidnappé Amirouche Mebrek
Déclaration

La coordination des comités de villages et les élus locaux de la commune n’At-Zmenzer réunis en cellule de crise, ce jour, dimanche 26 janvier 2014 à 18 heures, suite à l’enlèvement du père de famille MEBREK Amirouche, avant-hier, vendredi 24 janvier :
- Dénonce et condamne fermement ce kidnapping,
- Appelle la population à la mobilisation, à la vigilance et à la solidarité en cette douloureuse circonstance,
- Exige sa libération sain et sauf et sans conditions,
- Crie son ras-le-bol face au climat d’insécurité permanent dans notre commune,
- Dénonce une énième fois le laxisme des pouvoirs publics. 

LIBEREZ AMIROUCHE 

wbw
SIWEL 290218 JAN 14

Projet pour un Etat Kabyle (P.E.K.) | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Nous vous présentons dans son intégralité le Projet pour un Etat Kabyle (PEK) adopté à la conférence nationale des cadres du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) le 24 janvier 2014 dernier à Smaoun (Vgayet).
28/01/2014 - 09:46 mis a jour le 28/01/2014 - 11:35 par La Rédaction
AFRANIMAN I TMURT N YIQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTODETERMINATION DE LAKABYLIE
MAK

Projet pour un État Kabyle (P.E.K)

Préambule
1. Considérant l’identité et la personnalité du peuple kabyle façonnées et affirmées au fil des siècles à travers une langue, une culture et une civilisation émanant de la grande famille amazighe, une conscience collective, une histoire commune ,une organisation sociopolitique à nulle autre pareille et un attachement séculaire et viscéral aux valeurs de démocratie, de liberté, de laïcité, de solidarité et de respect d’autrui,
2. Considérant la réalité historique affirmant l’indépendance de la Kabylie jusqu’à 1857 et qu’elle a été rattachée en 1871 à l’Algérie, une colonie française créée à la suite d’un décret colonial signé du Général Schneider, ministre français de la guerre en date du 14 octobre 1839,
3. Considérant la contribution du peuple kabyle au patrimoine universel, à la libération de l’Europe contre le nazisme et le fascisme et l’engagement de sa diaspora contre la politique antisémite du gouvernement de Vichy,
4. Considérant le rôle de premier plan joué par la Kabylie dans les mouvements nationalistes nord- africains et la guerre d’Algérie dans laquelle elle s’était massivement engagée dans l’espoir de recouvrer sa liberté,
5. Considérant le Congrès de la Soummam de 1956 qui avait consacré l’engagement militaire de la Kabylie, dans un cadre structuré autonome (Wilaya III) aux côtés des autres régions d’Algérie, dans la lutte armée contre la France coloniale,
6. Considérant l’exclusion de la Kabylité (Taqvaylit) et globalement l’Amazighité, dans la définition de l’Algérianité et les discriminations officielles, en tous genres, frappant le peuple Kabyle depuis l’avant-guerre d’Algérie à ce jour,
7. Considérant l’intégration forcée de la Kabylie sans consultation de son peuple, dans toutes les politiques extérieures de l’Algérie et dans des organisations impérialiste arabes et/ou islamiques résolument hostiles à notre nation comme « la Ligue Arabe », « l’Union du Maghreb Arabe » « Organisation de la Conférence Islamique » ; considérant la signature par l’Algérie d’accords, de traités ou de conventions culturels, politiques et commerciaux avec les dites organisations,
8. Considérant l’isolement politique de la Kabylie par l’Algérie , du soulèvement de la Kabylie en 1963 au « Printemps noir » qui l’a endeuillé de 2001 à 2003, en passant par le « Printemps Amazigh de 1980 », « le boycott scolaire de 1994-95 », « la révolte populaire à la suite de l’assassinat de MATOUB Lounès »,les nombreuses marches de protestations populaires kabyles, dont la plus emblématique s’est déroulée le 14 juin 2001...
9. Considérant la rupture consommée entre la Kabylie et l’Etat algérien du fait du recours systématique de ce dernier à l’assassinat politique et à la répression sanglante ; et considérant l’usage d’armes de guerre, chaque fois que le peuple kabyle exprime son droit à l’équité et à la justice, son attachement à son identité millénaire ; et ce depuis plus d’un demi-siècle,
10. Considérant le rejet par le peuple kabyle de toutes les Constitutions de l’Algérie dite indépendante depuis 1962 et le rejet massif des différents scrutins, local, législatif et présidentiel,
11. Considérant la ré-émergence des "Archs" kabyles en tant que mouvement citoyen limité à la Kabylie et la plate-forme d’El Kseur dont la satisfaction pleine et entière ne pouvait concrètement se réaliser que dans le cadre d’un Etat Kabyle,
12. Considérant que chaque Etat existant de par le monde est le produit naturel de l’Histoire de son peuple,
13. Considérant les expériences catalane, flamande, écossaise, galloise, sarde, québécoise, sud soudanaise, kosovare ainsi que l’émergence des nouveaux Etats issus de l’ancienne Yougoslavie artificiellement construite par la dictature,
14. Considérant :
la Charte des Nations Unies,
la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme,
la Déclaration de Fribourg,
le Pacte international relatif aux Droits Civils et Politiques de 1966,
le Pacte international relatif au Droit culturel, sociaux et économiques de 1966,
la Charte de Droits des Peuples adoptée à Alger en 1976,
la Charte de l’Union Africaine pour les Droits de l’Homme et des Peuples,
la déclaration de l’Organisation des nations unies (ONU) sur les droits des peuples autochtones adoptée le 13 septembre 2007,
15. Considérant la résolution 2625 (XXV) du 24 octobre 1970, intitulée « Déclaration relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les États conformément à la Charte des Nations-Unies » et stipulant que « La création d’un Etat souverain et indépendant, la libre association ou l’intégration avec un Etat indépendant ou l’acquisition de tout autre statut politique librement décidé par un peuple constituent pour ce peuple des moyens d’exercer son droit à disposer de lui-même »,
16. Considérant que la Kabylie remplit tous les critères requis à l’accession au statut d’un Etat souverain siégeant au sein de l’Organisation des Nations Unies,
17. Dans le souci :
d’assurer la pérennité et la prospérité de la Kabylie, en tant que peuple et nation, menacée par les politiques racistes et négationnistes de l’Etat algérien,
de mettre un terme à la confrontation permanente et dramatique entre la Kabylie et l’État arabo-islamique algérien,
Le deuxième Congrès du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie, tenu les 09 et 10/12/2011 à Sahel, proclame le droit du peuple kabyle à son autodétermination.
La conférence nationale des cadres du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie, tenue le 24 janvier 2014 à Smaoun a adopté ce Projet pour un Etat Kabyle.
Chapitre I : Définition
1. Par sa langue, sa culture, son territoire, ses fondements sociopolitiques et son Histoire passée et récente, le Peuple Kabyle s’est forgé une identité et une personnalité qui lui sont propres.
2. Hommes libres de souche amazighe, les Kabyles forment un seul peuple et une seule nation. Les citoyens kabyles, sans exception aucune, sont égaux en droits et en devoirs.
3. La Kabylie est la patrie des citoyens kabyles. Elle recouvre l’espace géographique de l’ex « Wilaya III » historique, ajusté aux réalités sociolinguistiques du pays kabyle.
4. Le kabyle est la langue officielle de la Kabylie. L’école kabyle enseignera dans toutes les langues nécessaires à l’épanouissement et au rayonnement culturel, économique, social et politique de la Kabylie.
5. L’éducation sera la priorité de l’État kabyle. L’école kabyle sera un lieu de rayonnement scientifique qui va assurer une instruction de qualité garantissant une bonne transmission des savoirs fondamentaux ainsi que le développement optimal des capacités intellectuelles des élèves. Par son attachement aux valeurs fondamentales kabyles et son ouverture sur le monde, elle va contribuer à la formation et l’épanouissement d’une jeunesse kabyle fière de son identité, imprégnée des valeurs universelles de liberté, de démocratie et de laïcité, d’autant plus facilement que ces valeurs sont en parfaites adéquation avec les fondements identitaires amazighs qui ont traversé les siècles.
Chapitre II : Valeurs
« La souveraineté de la Kabylie ne saurait se justifier sans que les valeurs ancestrales kabyles, adaptées aux valeurs modernes et universelles, ne constituent ses principes et ses fondements ».
1. L’Etat kabyle consacrera le respect des Droits Humains, sans distinction de sexe, de race, de langue ou de religion. Par conséquent, le statut personnel sera uniquement régi par des lois civiles égalitaires.
2. La liberté de conscience et la liberté de culte seront garanties par l’Etat kabyle. La laïcité y sera consacrée en vertu des valeurs de liberté et de respect, incarnées par le précepte ancestral de « Jmaε Liman ». Les religions et les croyances relèveront du domaine privé et strictement individuel.
3. En vertu de son organisation sociopolitique et de la pratique ancestrale de la démocratie villageoise, le système politique de l’Etat Kabyle sera fondé sur les principes universels de la démocratie. La démocratie régira le fonctionnement de toutes les institutions de l’Etat kabyle.
L’Etat Kabyle consacrera les libertés démocratiques, le principe de l’alternance, de séparation et de la limitation des pouvoirs.
4. L’Etat kabyle défendra ses citoyens ou qu’ils soient.
5. La Kabylie restera prioritairement solidaire avec les Amazighs, avec les autres peuples d’Algérie et tous les peuples qui luttent pour leurs droits culturels, identitaires, économiques et politiques.
6. La Kabylie sera davantage ouverte aux Algériens et inversement, l’Algérie aux Kabyles, dans le cadre de relations privilégiées de coopération d’Etat à Etat, quel que soit le statut qui sera défini par voie référendaire.
Chapitre III : De l’Etat Kabyle
1. En tant que peuple et en tant que nation, la Kabylie disposera de son propre Etat. Le peuple kabyle définira librement et souverainement sa forme par voie référendaire.
2. Quelle que soit la forme de l’Etat qui sera choisie par le peuple kabyle, l’autorité politique sera exercée de manière démocratique, républicaine et égalitaire, conformément aux valeurs ancestrales kabyles qu’il convient simplement d’adapter aux exigences modernes. Instruit par sa douloureuse expérience après la guerre d’Algérie, le peuple kabyle ne saurait quitter une dictature pour en rejoindre une autre.
3. Le parlement kabyle, démocratiquement élu, est tenu de respecter la représentativité effective de tous les Archs de Kabylie. Une fois élu, le parlement désignera, en fonction de sa composition politique, un chef de l’exécutif qui à son tour formera le gouvernement.
4. En plus du parlement, d’autres institutions nécessaires au fonctionnement et à l’équilibre des institutions de la Kabylie seront créées : Conseil constitutionnel, Conseil régionaux, Conseil des Archs, Sénat, Divers organes de contrôle des exécutifs, etc...
5. Les Archs et confédérations des Archs, dissouts par le régime colonial français après le soulèvement de 1871, reprendront leur place naturelle dans l’organisation sociopolitique du pays kabyle. Ils remplaceront les institutions imposées par le régime raciste d’Alger qui ont pris la relève des « sections administratives des affaires indigènes » d’avant l’indépendance confisquée.
Chaque village, chaque quartier (institutions de base du pays kabyle) seront représentés proportionnellement au nombre de leurs habitants à travers des représentants démocratiquement élus par l’instance de base AGRAW /TAJMAAT.
6. L’Etat kabyle disposera de ses propres armoiries, de sa propre devise et de son propre drapeau.
7. Dans tous les cas de figure à l’issue du référendum, les domaines de compétence de l’Etat kabyle comprendront tous les domaines de la vie quotidienne ; notamment ceux ayant trait à la sécurité civile, à l’éducation, à la culture, à la santé, à la justice et aux droits humains, à l’information et aux médias, aux transports et à leurs infrastructures, aux finances et à la fiscalité, au budget et à l’économie en général, à l’environnement, à l’aménagement du territoire et à l’exploitation des ressources et des richesses naturelles.
Quelle que soit la forme de l’État issue du référendum d’autodétermination, le peuple kabyle exercera une souveraineté pleine et entière sur ses ressource et ses richesses naturelles existantes ou à découvrir.
8. La défense, l’émission de la monnaie et la définition de la politique étrangère sont des domaines de compétence qui seront définis en fonction du statut politique qui émanera de la volonté librement exprimée par le peuple kabyle à l’issue du référendum d’autodétermination de la Kabylie.
Chapitre IV : Modalités
1. L’Etat Kabyle sera proclamé à l’issue d’un référendum sur l’autodétermination organisé en Kabylie, sous garantie et contrôle des instances internationales.
2. La forme de l’Etat kabyle (Etat Autonome, ou Indépendant) sera définie par le peuple kabyle selon le statut politique qu’il aura librement et souverainement choisi.
3. Les modalités de mise en œuvre du référendum d’autodétermination seront négociées avec l’Etat algérien, sous l’égide et le contrôle des instances internationales, par des représentants , issus de tous les Archs de Kabylie, élus à cet effet au cours du Congrès national kabyle qui sera convoqué, comme déjà annoncé, à l’initiative conjointe du MAK et du GPK.
4. Enfin, une Constituante sera élue pour rédiger la future Constitution kabyle sur la base du choix exprimé par le peuple kabyle à l’issue du référendum.

lundi 27 janvier 2014

Rassemblement de dénonciation des crimes faits au mozabites face l'ambas...





 
A CHACUNE ET CHACUN DES INTERVENANTS TANNEMIRT N WEN.
UNION POUR QUE TAMZGHA REVIENNE A SES AYANTS DROITS.
UNION POUR SORTIR DE L'ENFER ARBO-ISLAMISTES.
UNION POUR FAIRE SAVOIR AU MONDE QUE NOUS NE SOMMES PAS DES ARABES, ET PAS OBLIGES D'ÊTRES MUSULMANS, COMME LE DISAIT L'ETERNEL MATOUB.
UNION POUR QUE LA DICTATURE D'ALGER DISPARAISSE.
UNION POUR RETROUVER NOTRE DÛ TAMZGHA QUI NOUS APPARTIENT, TAMZGHA EST BERBERE; ALORS ARBO-KDS,CDS TDS, MDS, DEHORS DE TAMZGHA.

الاعتداء على مزابي أمازيغي من طرف الشرطة بغرداية ناحية شعبة النيشان



Diversion à la DGSN : 3 policiers suspendus pour avancer la thèse des « actes isolés »

27/01/2014 - 14:49


ALGER (SIWEL) — Dimanche 26 janvier, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a annoncé avoir suspendu « 3 agents » de la police à Ghardaïa qui seront traduit devant la justice. Cette décision fait suite à la diffusion de la vidéo montrant un groupe de policiers (et pas seulement 3) en train de matraquer un jeune mozabite à terre. Pour tenter de dissimuler son implication directe dans la guerre menée au peuple mozabite, la DGSN, dans l’impossibilité de nier la participation de ses services, opte pour la thèse des « actes isolés » et consent à sacrifier 3 policiers dont il est certain que la « sanction » ne fait que couvrir un besoin médiatique urgent : dédouaner les institutions de l’Etat algérien dans les crimes racistes commis à Ghardaia.


Le général-major Abdelghani Hamel, chef de la police algérienne(PH/DR)
Le général-major Abdelghani Hamel, chef de la police algérienne(PH/DR)
M. Djilali Boudalia, chargé de communication à la DGSN, insiste sur l’acte isolé de la dernière vidéo qui montre l’acharnement d’un groupe de policiers sur un jeune mozabite : « Certaines scènes étaient dues à un comportement individuel et ne reflètent aucunement la vision et la réalité de l’institution de la police », insiste-t-il. On y croirait presque si les photos et les vidéos ne montraient pas l’implication généralisée et systématique de la police algérienne aux côtés des Châambas. 

On se demande d'ailleurs pourquoi la DGSN ne divulgue pas les noms des policiers sacrifiés. Il se pourrait même que les policiers incriminés ne soient que des pauvres bougres qui n'étaient peut-être même pas impliqués, car pourquoi ne prendre 3 et pas les autres ? Et pourquoi tous les policiers filmés, photographiés auprès de châambas, en plein acte d’agression ne sont-ils pas inquiétés ? 

Le chargé de communication de la DGSN pousse le cynisme de cette institution d’Etat jusqu’à affirmer que « personne n’est au-dessus de la loi et tous sont égaux devant les lois de la République ». Alors dans ce cas, qu’en est-il des actes de torture et même de viols commis par des policiers, dans des commissariats ; des actes gravissimes largement dénoncés par la société civile mozabite ? Qu’en est-il de ces policiers qui poursuivent les victimes mozabites jusque dans les hôpitaux pour les arrêter, les torturer et leur faire signer de force des documents incriminant les victimes à la place des agresseurs ? 

Cela fait plus de deux mois que les violentes agressions des mozabites par des bandes de châambas se déroulent avec la complicité des services de police algérienne. De magasins, des habitations, des cimetières et des mausolées ont été détruits ou incendiés ; les citoyens mozabites sont assiégés par les Châambas et sont activement assistés par les forces de police algériennes, et ce n’est que maintenant que la DGSN réagit après avoir d’abord ignoré, puis nié l’implication de ses éléments.

La vidéo qui a fait "réagir" la DGSN met en scène le passage à tabac du jeune mozabite à terre, par plusieurs éléments de la police

Au lieu de « suspendre » 3 policiers, dont on s’est bien gardé de divulguer les noms, le général major Abdelghani Hamel, chef de la DGSN, aurait mieux fait de s'expliquer sur son étrange silence depuis le 22 novembre où l’on a vu , à Guerrar les premières images et vidéo des policiers, alliés aux châambas, organiser des raids contre les Mozabites. Les vidéos existent, on y voit parfaitement bien les jeunes Châambas abrités derrière les policiers et leurs boucliers, lancer des cailloux contre les habitations, on y voit la police tirer des bombes lacrymogènes dans les habitations mozabites. Ce n’est pas une vidéo, mais des dizaines de vidéos. La DGSN ne réagit qu’à la dernière où l’on voit un bon groupe de policiers et non pas 3 seulement, s’acharner sur un mozabite à terre.

Le Dr Kameleddine Fekhar réussit à "faire sortir le loup des bois"

Diversion à la DGSN : 3 policiers suspendus pour avancer la thèse des « actes isolés »
La DGSN, comptait certainement sur la longue tradition de repli des mozabites qui, par le passé, affrontaient ainsi la haine et l’agressivité dont ils étaient l’objet. La DGSN n’avait pas prévu de buter sur une jeunesse mozabite en rupture avec ce passé. 

Elle n’avait pas prévu non plus que cette jeunesse allait se donner comme représentant un homme courageux, le Dr Kamel Eddine Fekhar ; un homme qui n’hésiterait pas à prendre le taureau par les cornes et à dire les choses telles qu’elles se passent réellement à Ghardaia : Un racisme d’Etat flagrant qui met en scène des institutions de l’Etat algérien en train d’encourager, de protéger et d’aider un camp identifié comme étant Arabe, les Châambas, contre un autre camp identifié comme étant amazighs, les Mozabite. Les mozabites ont rendu lisible, à la face du monde entier, la nature raciste de l’Etat algérien… CQFD, la démonstration est faite ! 

zp, 
SIWEL 271449 JAN 14 


Nous remettons en ligne quelques photos illustrant la preuve de la participation massive de la police algérienne qui contredisent la thèse du cas isolé de 3 policiers.

Policiers algériens et émeutiers Châambas ensembles pour aller défier les mozabites chez eux (PH/DR)
Policiers algériens et émeutiers Châambas ensembles pour aller défier les mozabites chez eux (PH/DR)

Concertation agresseurs Châambas arabes et policiers avant l'agression d'habitation mozabites (PH/DR)
Concertation agresseurs Châambas arabes et policiers avant l'agression d'habitation mozabites (PH/DR)

Des jeunes châambas abrités derrières de policiers opour agresser les mozabites (PH/DR)
Des jeunes châambas abrités derrières de policiers opour agresser les mozabites (PH/DR)

Face à face police nationale algérienne et agresseurs arabes contre mozabites(PH/DR)
Face à face police nationale algérienne et agresseurs arabes contre mozabites(PH/DR)

A Ghardaia,  Chaambas contre Mozabites. Les gendarmes s'y mettent aussi (PH/DR)
A Ghardaia, Chaambas contre Mozabites. Les gendarmes s'y mettent aussi (PH/DR)

La police avec leurs armes, les châambas avec les cailloux avant d'en arriver aux sabres (PH/DR)
La police avec leurs armes, les châambas avec les cailloux avant d'en arriver aux sabres (PH/DR)

La police et les agresseurs arabes mènent le même combat :agresser les mozabites (PH/DR)
La police et les agresseurs arabes mènent le même combat :agresser les mozabites (PH/DR)

Les Châamabas derrière la police : tous ensemble contre les mozabites (PH/DR)
Les Châamabas derrière la police : tous ensemble contre les mozabites (PH/DR)

Policiers et émeutiers châambas ensembles contre les mozabites (PH/DR)
Policiers et émeutiers châambas ensembles contre les mozabites (PH/DR)

Le président du MAK dénonce les dérives de la BRTV | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Au cours de la conférence nationale des cadres du MAK, le président du mouvement kabyle, M. Bouaziz Ait-Chebib n’a pas pu s’empêcher de dénoncer les "graves dérives" la BRTV.
26/01/2014 - 20:22 mis a jour le 26/01/2014 - 20:22 par Tamurt avec Siwel
M. Ait-Chebib a commencé par accuser la mal nommée "Berbère télévision" de faire volontairement le silence sur les actions de résistance et de bravoure des militants kabyles. Il a rappelé à l’assistance que la dite chaîne a "passé sous silence la manifestation populaire de Yennayer, organisée par le MAK à Tizi-Ouzou, pendant qu’elle faisait la promotion d’un "appel anonyme" pour un rassemblement prévue la veille de la marche du MAK, juste dans le but de créer de la confusion dans l’esprit des kabyles " ; poursuivant dans son élan, il aussi dit que "ce rassemblement fantoche n’a pas eu lieu alors qu’une forte mobilisation a caractérisé la marche de Yennayer du MAK qui a jeté les jalons de la fraternité inter-amazigh avec la présence de nos frères mozabites" .
Le président du MAK s’est montré ulcéré par la cérémonie de Yennayer organisé par cette chaine à Paris. Il a notamment déclaré à l’assistance : " Le pire, c’est que BRTV a convié le 13 janvier, dans le cadre de la célébration de Yennayer, l’ambassadeur d’Algérie, représentant d’un Etat qui réprime dans le sang les peuples kabyles et mozabites, l’ambassadeur de l’Etat Malien qui prépare l’extinction du peuple touareg en Azawad et le représentant de l’ambassade du Makhzen marocain qui poursuit sa politique de spoliation des terres amazighs et l’emprisonnement des militants berbéristes". Puis il a poursuivi en disant : "Non satisfait de cette invitation honteuse, le patron de la BRTV a entamé son discours en "remerciant" les représentants de ces Etats coloniaux anti-amazigh pour " avoir honoré de leur présence" la célébration de Yennayer ; C’est une honte !"
Puis, achevant son intervention sur cette scandaleuse affaire, le président du MAK a soutenu que "la BRTV est coupable d’une dérive gravissime qui a choqué tous les amazigh" ; "Nous exigeons de cette chaîne des excuses publiques à l’endroit des amazighs et aussi qu’elle arrête de se compromettre avec les régimes coloniaux , raciste et anti-amazigh de l’Afrique du nord et de l’Afrique subsaharienne".
Rencontré en aparté à la fin de la conférence nationale des cadres, le président du MAK nous a affirmé que pour ce qui le concernait, " il n’était plus question de garder le silence sur les graves dérives de la BRTV sous prétexte qu’elle produit de temps à autre des émissions ou des débats contradictoires". "Si c’est pour le folklore et la chansonnette, il y a déjà la pseudo TV amazighe, la TV4."
cdb,

samedi 25 janvier 2014

Kabylie News Tv





Publiée le 25 janv. 2014
Kabylie News Tv

Smaoun (Bgayet) : le Projet pour un Etat Kabyle (PEK) adopté par la conférence nationale des cadres du MAK | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie



Le dernier article du PEK stipule quant à lui : « Enfin, une constituante sera élue pour rédiger la future Constitution kabyle sur la base du choix exprimé par le peuple kabyle à l’issue du référendum ».
25/01/2014 - 13:24 mis a jour le 25/01/2014 - 14:55 par Saïd Tissegouine
Une nouvelle date entre désormais dans la longue et riche histoire de la Kabylie et de son peuple. Il s’agit du vendredi, 24 janvier 2014. En effet, c’est au cours de cette journée (soit donc, hier) que le Projet pour un Etat Kabyle (PEK) a été adopté à Smaoun par la conférence nationale des cadre du MAK, encore un lieu historique pour ses faits héroïques, par la grande famille militante et patriotique du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie.
Le document, élaboré par une commission mise sur pied à cet effet et dirigée par Mohand-Ouamar Hachim, est composé de six pages, lesquelles contiennent un (01) préambule, quatre (04) chapitres et trente-cinq (35) articles. Le premier énoncé du préambule est ainsi fait : « Considérant l’identité et la personnalité du peuple kabyle façonnée et affirmée au fil des siècles à travers une langue, une culture et une civilisation émanant de la grande famille amazighe, une conscience collective, une histoire commune, une organisation socioprofessionnelle à nulle autre pareille et un attachement séculaire et viscéral aux valeurs de démocratie, de liberté, laïcité, de solidarité et de respect d’autrui ».
Le dernier article du PEK stipule quant à lui : « Enfin, une constituante sera élue pour rédiger la future Constitution kabyle sur la base du choix exprimé par le peuple kabyle à l’issue du référendum ».
Notons d’emblée que l’adoption du PEK a été faite selon les normes de démocratie. Les articles ont été lus, étudiés et décortiqués et soumis au vote l’un après l’autre. (Certains ont été naturellement enrichis). La conférence nationale des cadres fut entaméE par le choix de la personne devant diriger les travaux. C’est Mohand-Ouamar qui a été choisi à cet effet lequel a choisi à son tour d’être secondé par Razik Zouaoui et Rachida Ider. Une fois le bureau chargé de diriger les travaux élu, celui-ci ordonna l’ouverture de la séance par l’écoute de l’hymne national du peuple kabyle lequel sera suivi par l’observation d’une minute de silence à la mémoire des Martyrs kabyle et des deux jeune mozabites assassinés par les arabes de châambas avec la complicité de la police algérienne.
La suite sera traduite naturellement par la lecture et l’étude des articles. Il faut reconnaître que Mohand-Ouamar et ses deux adjoints ont eu fort à faire. En effet, les débats ont été houleux. Certains articles ont été analysés par plusieurs intervenants. Et comme chaque intervenant –démocratie oblige – suggère sa propre formulation, il est alors facile d’imaginer l’atmosphère régnant dans la salle. Aussi, la proposition de chacun est soumise au vote. Celle retenue est celle jouissant de l’adhésion de la majorité. C’est pourquoi aussi, l’examen et l’adoption enfin du PEK a nécessité plusieurs heures.
Une fois le document adopté, les participants à cette rencontre ont ensuite entériné le statut et l’appellation du « Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK). Le troisième point de l’ordre du jour de la rencontre a été consacré à « la politique générale du MAK ». A cette occasion, les participants aux travaux, après examen, ont renouvelé à l’unanimité leur confiance à Ferhat M’henni, en sa qualité de président du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK) et à Bouaziz Aït-Chebib en sa qualité de président du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK).
Ces deux hommes et les instances qu’ils dirigent ont été jugés « très productifs » et leur production est de « qualité ». Par ailleurs, il y a lieu de signaler que la rencontre historique de Smaoun a été marquée par la présence d’une délégation Mozabite , conduite par Khodir Sekkout. Celui-ci sera invité à prendre la parole. Et à l’issue de son intervention, faite en mozabite et en français, Khodir Sekkout, informera l’assistance de certaines réalités vécues par le peuple mozabite inconnues jusque-là par le peuple kabyle.
Le délégué du peuple Mozabite commencera son intervention par manifester « la grande reconnaissance et la gratitude de mon peuple à l’endroit du MAK et du GPK pour leur solidarité et leur soutien indéfectibles en ces moments douloureux ». « Ferhat M’henni est un grand homme », ajoutera Khodir Sekkout avant de revenir sur les évènements de Ghardaia. L’orateur dira que le fonds du problème que connaît Ghardaia réside dans cette différence culturelle et coutumière entre les Mozabites et les Arabes. « On tente d’empêcher les Mozabites de vivre selon leurs propres concepts culturel et coutumier ». « Quand la violence a commencé, poursuit le représentant du peuple mozabite, laquelle a causé déjà trois (03) morts dans nos rangs depuis l’année 2013 à ce jour, les forces de sécurité algériennes se sont acharnées sur nous les Mozabites. Elles (forces de sécurité) saccagent nos maisons, elles pratiquent la torture à grande échelle sur nos jeunes, elles procèdent à des provocations et toutes sortes d’intimidations. A présent, nos enfants ne se rendent plus à l’école. Nous boycottons les commerces des Arabes. Entre nous et les Arabes, c’est la rupture totale ». Khodir Sekkout a souligné à Smaoun que « désormais, la solution définitive à notre problème n’est autre que l’autodétermination ».
« Nous voulons être nous-mêmes », a-t-il encore martelé avant d’informer l’assistance que mardi prochain, soit le 28 janvier 2014, quatre citoyens mozabites comparaîtront devant le juge pour les faits ayant un lien avec cette guerre que nous livre les Arabes avec la complicité du pouvoir ».
Après l’intervention de Khodir Sekkout, plusieurs militants et cadres du MAK ont pris la parole pour « dénoncer vigoureusement la politique raciste du régime d’Alger » et renouveler « l’appui et le soutien indéfectibles de la Kabylie entière au peuple frère mozabite ». Enfin, il y a lieu de signaler que le MAK a renouvelé officiellement son soutien au peuple Mozabite à l’occasion de cette rencontre de Smaoun.
La conférence nationale des cadres du MAK a réitéré le rejet des élections présidentielle du 17 avril. Ce rejet va se traduire par des actions sur le terrain.
Signalons en fin que la conférence nationale des cadres du MAK a été dédiée à Matoub Lounes dont la date du 24 janvier coïncide avec le jour de sa naissance et à tous les peuples amazighs particulièrement le peuple mozabite, qui luttent pour leur dignité et leur liberté.