jeudi 6 février 2014

La presse algérienne est gérée directement par le DRS ! | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie



Sa réaction après les attaques du patron du FLN le confirme
Les Unes de tous les journaux et les longs articles consacrés à cette polémique sont tous en faveur du général Toufik, dit Medièn, qui n’a jamais tenu aucune déclaration ni apparition public de toute sa vie.
06/02/2014 - 17:14 mis a jour le 06/02/2014 - 19:11 par Saïd F.
La dernière polémique née après les graves accusations portées par le patron du FLN, Saadani, contre le redoutable numéro un du DRS en Algérie, le général Toufik, ont démontré que les services secrets algériens contrôlent tout ce qui bouge en Algérie, et plus particulièrement la presse.
Les Unes de tous les journaux et les longs articles consacrés à cette polémique sont tous en faveur du général Toufik, dit Medièn, qui n’a jamais tenu aucune déclaration ni apparition public de toute sa vie.
Tous les journaux, et sans exception, l’ont présenté comme un homme qui a tout donné à l’Algérie ! Même les titres dits soit-disant proche de l’opposition n’ont pas lésiné à vanter l’ombre qui dirige les services secrets algériens. Il suffit de jeter un œil sur les articles publiés par El Watan, Liberté, Le Soir, Le Quotidien d’Oran, El Khabar, pour ne citer que ces journaux, pour se rendre compte de l’influence qu’exerce le DRS sur la presse algérienne. Pour ce qui concerne la Dépêche de Kabyle, Enahar, El Chourouk, ce n’est guère mieux.
Saadani, qui est mal placé pour critiquer qui que ce soit en Algérie, faut-il le dire, est dénigré par tous les titres de la presse. Cette affaire a permis aux algériens de découvrir que le DRS est plus fort que jamais.
Le numéro un du FLN, imposé par le frère du président, Saïd Bouteflika, avait critiqué, d’une manière qui a surpris plus d’un, le général Mediène dans la presse. Personne ne sait quelle mouche l’a piqué pour agir de la sorte ?
Ce qui est remarquable dans la liste des accusations portées par le responsable du FLN contre le patron du DRS, est le fait qu’il a évoqué une liste d’événements tragiques qui ont secoué l’Algérie, que le DRS devait épargner, comme la prise d’otage de Tiguentourine, la tentative d’assassinat de Bouteflika, l’attaque du siège de l’ONU à Alger et celui du palais du gouvernement à Alger…, mais Saadani n’a soufflé aucun mort sur l’assassinat des 127 jeunes Kabyles par les services de sécurité ni même l’assassinat de Matoub Lounès par le DRS quelques mois seulement avant l’installation de Bouteflika comme chef de l’Etat.
L’autre indice qui atteste du poids du DRS et sa manipulation de la presse, est la position prise par les journalistes lors du soulèvement populaire en Libye en faveur des rebelles, et la position officielle de l’Algérie en faveur du tyran Kadhafi.
Enfin, choisir entre le clan de Bouteflika qui manie comme une marionnette Saadani et le clan du DRS, dirigé par le général Toufik, c’est choisir entre la peste et le choléra. Les Kabyles ont intérêt à se dissocier du régime d’Alger et à fonder leur propre Etat. Même la nature impose cette option.
Saïd F.

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