vendredi 21 mars 2014

« C’est Saïd Bouteflika qui attise le feu à Ghardaïa » | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Contrairement à ce qui s’est passé en Kabylie entre 2001 et 2002, où se sont les généraux qui ont ordonné aux gendarmes de tirer sur la population pour déstabiliser le clan de Bouteflika, en 2014 c’est le clan de Bouteflika qui a ordonné aux policiers de tuer les civiles Mozabites de mettre toute l’Algérie à feu si jamais un des clans du DRS ou de l’armée ose perturber la succession de Bouteflika à lui-même.

22/03/2014 - 00:05 mis a jour le 21/03/2014 - 21:40 parSaïd F.


Des dignitaires Mozabites que nous avons rencontrés sont unanimes pour affirmer que tout ce qui se passe à Ghardaïa et tout le sang versé dans la région depuis des mois n’est que la volonté de Saïd Bouteflika qui veut déstabiliser la région.
« Ce n’est plus un secret pour personne que c’est le clan de la police qui provoque les affrontements et tout le monde sait que le clan de la police est dirigé directement par le frère de Bouteflika.Saïd brandit la menace de mettre toute la région à sang lorsqu’il est en désaccord avec le DRS », nous a déclaré un vieux dignitaire Mozabite.
Contrairement à ce qui s’est passé enKabylie entre 2001 et 2002, où se sont les généraux qui ont ordonné aux gendarmes de tirer sur la population pour déstabiliser le clan de Bouteflika, en 2014 c’est le clan de Bouteflika qui a ordonné aux policiers de tuer les civiles Mozabites de mettre toute l’Algérie à feu si jamais un des clans du DRS ou de l’armée ose perturber la succession de Bouteflika à lui-même.
« Si le pouvoir veut mettre fin à tout ce qui se passe à Ghardaïa il lui a juste suffi d’ordonner aux policiers de rester tranquille et tout sera réglé, mais tant que les querelles persistent au sommet, les pauvres civils Mozabites subiront les affres du racisme des clans du régime, tous racistes envers le peuple Amazigh », a ajouté notre interlocuteur.
Tous les Mozabites pointent leur doigt vers la police à Ghardaïa comme premier et seul responsables des crimes commis dans cette région. Après la Kabylie et les Mozabites, les décideurs commencent à se tourner vers les Chaouis.
En dépit de toutes les divergences des clans du régime, un seul point le converge et sur lequel ils s’entendent toujours : le racisme envers les Amazighs.
Saïd F.

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