dimanche 2 mars 2014

La société Algérienne en ébullition | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Interdiction de manifester contre le 4e mandat de Bouteflika
La consternation a dépassé cette fois les frontières de la Kabylie, bastion des luttes démocratiques. Cette situation rappellent aux Algériens la période de la fin des années 1980. L’avenir incertain hante les esprits. D’ailleurs le régime panique.
02/03/2014 - 16:13 mis a jour le 02/03/2014 - 16:37 parSaïd F.
La férocité avec laquelle ont été réprimés hier les manifestants de l’opposition contre le quatrième mandat de Bouteflika à Alger en a choqué plus d’un. Le pouvoir a opté pour la politique de la terreur pour faire taire la société. Une politique de chantage pour assurer la pérennité du régime et le clan de Bouteflika. La société est en ébullition. Jamais depuis 1962 un chef de l’Etat n’a été aussi contesté en Algérie par le peuple comme cette fois-ci. Une vague d’indignation s’est emparée de toute l’Algérie.
La consternation a dépassé cette fois les frontières de la Kabylie, bastion des luttes démocratiques. Cette situation rappellent aux Algériens la période de la fin des années 1980. L’avenir incertain hante les esprits. D’ailleurs le régime panique.
Il est confronté à une situation politique inédite. Les décideurs craignent un soulèvement global de la société. Une éventualité à ne pas écarter. Quel est le plan des décideurs si jamais le peuple sort dans la rue ? Bouteflika se retirera-t-il de la course aux présidentielles ? Les services de sécurité auront certainement recours à la répression.
Le clan de Bouteflika pourrait marcher sur les cadavres de tous les Algériens pour rester au pouvoir. Son soutien au régime de Bachar El Assad et à celui de Kadafi en dit long sur la véritable nature du régime algérien. C’est le scénario que craignent les algériens. Mais combien de temps cela va-t-il durer ? Certainement pas pour longtemps.
La société est comme un volcan. Son silence est toujours une menace. Le jour où la société se réveillera, elle emportera tout devant elle.
Saïd F.

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