mardi 22 avril 2014

Chafik Mesbah : « Hamel a subi des pressions pour réprimer la marche du 20 avril »

Chafik Mesbah : « Hamel a subi des pressions pour réprimer la marche du 20 avril »

 
Par Lila Ghali | 22/04/2014 | 14:57
mesbahseLe politologue et ancien colonel du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), Mohamed Chafik Mesbah, a soutenu, mardi, que le directeur général de la sûreté nationale (DGSN), le général major Hamel Abdelghani aurait subi des pressions pour la répression par la police de la marche à Tizi Ouzou dans la cadre de la célébration du 34e anniversaire du Printemps Berbère.
Néanmoins il a expliqué que le DGSN « n’est pas » mis personnellement en cause dans cette répression en affirmant qu’ »au contraire, lui (Hamel), avait l’intention de gérer démocratiquement les manifestations. Mais je pense qu’il subit des pressions pour aller plus loin dans l’utilisation de la violence contre les manifestants ».
Chafik Mesbah, qui s’exprimait sur les ondes  de la Web Radio FM de Maghreb Emergent, témoignait sur le DGSN pour avoir aussi été par le passé un collègue au sein de l’armée nationale populaire (ANP).
Pour l’ancien colonel du DRS, les policiers  qui ont usé de la violence contre des manifestants, comme le montre une vidéo compromettante diffusée sur le Net, « ont reçu des ordres » de leur hiérarchie pour empêcher la marche pacifique à laquelle ont appelé ses animateurs du Printemps berbère ».
« Est-ce en utilisant la violence. Probablement. Car, je ne vois pas des policiers recourir à la violence sous cette forme-là, si on n’avait pas lancé un ultimatum pour empêcher la marche », a-t-il dit. Cela a été le cas aussi du Mouvement « Barakat! » dont les marches à Alger ont été violemment réprimées par la police.

Le politologue n’a pas manqué l’occasion, par ailleurs, d’aborder l’attaque terroriste meurtrière d’Iboudrarène (Tizi Ouzou) qui avait coûté la vie à 11 soldats de l’ANP samedi dernier en relevant la « défaillance » de la part des chefs militaires de la région tout en réclamant que des mesures disciplinaires soient prises à leur encontre comme leur traduction devant le tribunal militaire. 

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