Hommage à Ali-André Mécili assassiné à Paris : Dimanche 13 avril 2014 au Cimetière du Père Lachaise, à 14 h 30
09/04/2014 - 17:27
PARIS (SIWEL) — Chaque année, la famille et les amis d’Ali André Mécili appellent à la commémoration de l’anniversaire de l’assassinat d’Ali-André Mecili par le pouvoir algériens en plein Paris. Cette année, un rassemblement aura lieu ce dimanche 13 avril 2014 à 14 h 30 au Cimetière du Père Lachaise pour rendre hommage à l’avocat, au militant des droits de l’homme et grand opposant au régime algérien. Ali Mécili a été assassiné le 7 avril 1987 à Paris devant l'entrée de son immeuble. Son assassinat, un crime politique flagrant, commis dans la capitale des droits de l’Homme, demeure à ce jour impuni, encore protégé par la « raison d’Etat »
Les hommes et les femmes épris de justice et de liberté sont invités à aller nombreux ce dimanche 13 avril pour commémorer le 27è anniversaire de l’assassinat d’Ali-André Mécili par un pouvoir criminel qui règne sur l’Algérie depuis plus de 50 ans. Ce même pouvoir demeure, à ce jour, « l’interlocuteur privilégié » de l’occident et son « allié dans la lutte contre le terrorisme » malgré ses crimes et son implication directe dans la « gestion » du terrorisme : une arme qui s’avère d’une redoutable efficacité dans l’asservissement des peuples et permettant aux puissances économiques, que sont les anciennes puissances coloniales, de spolier les richesses de ses anciennes colonies en « tout bien, tout honneur ».
27 ans après, couvert par les intérêts que partagent les Etats algérien et français, l’exécution de Mécili en plein Paris demeure encore impunie ... Son assassin jouit toujours de sa liberté et « l’affaire Mécili » reste une affaire franco-algérienne…« non élucidée » ! Son fils, Yalhane Mécili, auteur engagé de quelques titres bien acérés, dans une chanson judicieusement intitulée « Les poubelles de la VIè », rappelle que « la justice n’est pas aussi transparente que les diamants de Bokassa ! », reprenant la célèbre citation de Charles Pasqua : « La démocratie s’arrête là où commence l’intérêt de l’Etat » !
Dans un texte trouvé après son assassinat, Ali-André Mécili avait écrit: « Lorsqu'on ouvrira cette lettre, se sera accomplie une destinée qui, depuis ma plus tendre enfance, n'aura jamais cessé de hanter mon esprit. [...] Je meurs sous des balles algériennes pour avoir aimé l'Algérie. [...] Je meurs seul, dans un pays d'indifférence et de racisme. [...] Je meurs pour avoir vu mourir l'Algérie au lendemain même de sa naissance et pour avoir vu bâillonner l'un des peuples de la Terre qui a payé le plus lourd tribut pour affirmer son droit à l'existence »
Si Ali-André Mécili a été assassiné, si aujourd’hui encore il manque terriblement à sa famille, à ses amis, à sa patrie, son héritage demeurera encore longtemps la voie privilégiée d’un peuple viscéralement épris de justice et de liberté, depuis plus de 2000 ans d’existence et de luttes incessantes.
Venez nombreux ce dimanche 13 avril au cimetière Père Lachaise, à 14h 30, pour commémorer le 27è anniversaire de l’assassinat d’Ali-André Mécili par le pouvoir algérien.
maa,
SIWEL 091727 AVR
27 ans après, couvert par les intérêts que partagent les Etats algérien et français, l’exécution de Mécili en plein Paris demeure encore impunie ... Son assassin jouit toujours de sa liberté et « l’affaire Mécili » reste une affaire franco-algérienne…« non élucidée » ! Son fils, Yalhane Mécili, auteur engagé de quelques titres bien acérés, dans une chanson judicieusement intitulée « Les poubelles de la VIè », rappelle que « la justice n’est pas aussi transparente que les diamants de Bokassa ! », reprenant la célèbre citation de Charles Pasqua : « La démocratie s’arrête là où commence l’intérêt de l’Etat » !
Dans un texte trouvé après son assassinat, Ali-André Mécili avait écrit: « Lorsqu'on ouvrira cette lettre, se sera accomplie une destinée qui, depuis ma plus tendre enfance, n'aura jamais cessé de hanter mon esprit. [...] Je meurs sous des balles algériennes pour avoir aimé l'Algérie. [...] Je meurs seul, dans un pays d'indifférence et de racisme. [...] Je meurs pour avoir vu mourir l'Algérie au lendemain même de sa naissance et pour avoir vu bâillonner l'un des peuples de la Terre qui a payé le plus lourd tribut pour affirmer son droit à l'existence »
Si Ali-André Mécili a été assassiné, si aujourd’hui encore il manque terriblement à sa famille, à ses amis, à sa patrie, son héritage demeurera encore longtemps la voie privilégiée d’un peuple viscéralement épris de justice et de liberté, depuis plus de 2000 ans d’existence et de luttes incessantes.
Venez nombreux ce dimanche 13 avril au cimetière Père Lachaise, à 14h 30, pour commémorer le 27è anniversaire de l’assassinat d’Ali-André Mécili par le pouvoir algérien.
maa,
SIWEL 091727 AVR
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