Tamazight et l'Ambassade d’Algérie : les enseignants de Tamazight en France risquent de faire valoir leurs droits devant les juridictions françaises compétentes.rticle n°5918
12/02/2014 - 18:57
PARIS (SIWEL) — L’enseignement de Tamazight en France à travers à l’ELCO (Enseignement de Langues et Cultures d’Origine) dépend des services de l’ambassade d’Algérie en France. Fidèle à la haine et au mépris dont fait preuve le pouvoir algérien vis-à-vis de Tamazight, l’ambassade d’Algérie reproduit en France le traitement humiliant et méprisant que la république algérienne fait subir aux enseignants locaux de Tamazight. L’affaire risque de se retrouver en justice car les enseignants sont soumis à des contrats de vacation illégaux vis à avis du doit français, rémunérés sans aucune déclaration, ni droits sociaux, ni même de bulletins de salaire". Nous publions ci-après le communiqué des enseignants de Tamazight de l’ELCO. Ce dernier en dit long sur toute l'estime de la république vis à vis de la langue première, non pas de l'Algérie uniquement mais de toute l'Afrique du Nord, quoi qu'en dise les falsificateurs de l'Histoire.
"Contrats de vacation illégaux vis à avis du doit français, rémunérés sans aucune déclaration, ni droits sociaux, ni même de bulletins de salaire". En somme l'Ambassade d'Algérie pratique le "Travail au Noir" avec ses propres ressortissants pour enseigner une langue dite nationale (PH/DR)
Communiqué de presse
Nous, enseignants de tamazight au sein de l’ELCO (Enseignement de Langues et Cultures d’Origine, service relevant de l’Ambassade d’Algérie en France), réunis en assemblée générale le 10 février 2014, dénonçons la situation alarmante dans laquelle nous nous trouvons depuis quinze ans :
- Les cours de tamazight (langue nationale depuis 2002) qui devront se tenir dans des établissements scolaires français, comme c’est le cas pour la langue arabe, sont dispensés uniquement dans des associations berbères. Alors que cette introduction peut se faire dans l’esprit et la lettre de l’accord francoalgérien du 1er décembre 1981.
-Les enseignants de tamazight sont soumis à des contrats de vacation illégaux vis à avis du doit français, rémunérés sans aucune déclaration, ni droits sociaux, ni même de bulletins de salaire.
Malgré les multiples démarches et requêtes auprès de la hiérarchie, Ministère de l’Education, Ambassadeur, Coordonnateur de l’ELCO, aucune réponse ne nous a été donnée ; nous avons été, de surcroît, objet d’intimidations et de mise en quarantaine. Ce qui nous oblige ainsi, en qualité d’enseignants de tamazight, à demander nos droits devant les juridictions françaises compétentes.
Paris, le 10/02/2014
Les Enseignants de tamazight de l’ELCO
Nous, enseignants de tamazight au sein de l’ELCO (Enseignement de Langues et Cultures d’Origine, service relevant de l’Ambassade d’Algérie en France), réunis en assemblée générale le 10 février 2014, dénonçons la situation alarmante dans laquelle nous nous trouvons depuis quinze ans :
- Les cours de tamazight (langue nationale depuis 2002) qui devront se tenir dans des établissements scolaires français, comme c’est le cas pour la langue arabe, sont dispensés uniquement dans des associations berbères. Alors que cette introduction peut se faire dans l’esprit et la lettre de l’accord francoalgérien du 1er décembre 1981.
-Les enseignants de tamazight sont soumis à des contrats de vacation illégaux vis à avis du doit français, rémunérés sans aucune déclaration, ni droits sociaux, ni même de bulletins de salaire.
Malgré les multiples démarches et requêtes auprès de la hiérarchie, Ministère de l’Education, Ambassadeur, Coordonnateur de l’ELCO, aucune réponse ne nous a été donnée ; nous avons été, de surcroît, objet d’intimidations et de mise en quarantaine. Ce qui nous oblige ainsi, en qualité d’enseignants de tamazight, à demander nos droits devant les juridictions françaises compétentes.
Paris, le 10/02/2014
Les Enseignants de tamazight de l’ELCO
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