La lutte pour la liberté de façon pacifique même en face des Etats comme ceux de l’Europe dit démocratique n’est pas une chose aisée. C’est comme si tout est fait de sorte à pousser les peuples qui aspirent à leur souveraineté à la violence, on ne sait pour quelle raison.
04/04/2014 - 11:00 mis a jour le 04/04/2014 - 13:29 par
L’organisation des Nations et des Peuples Non Représentés (UNPO), une ONG créée en 1991,auprès de laquelle la Kabylie a déposé une demande d’adhésion, a tenu ce 31 mars et le 1er avril à Anvers et à Bruxelle un colloque sur le droit des peuples à disposer d’eux même auquel a pris part Monsieur Ferhat Mehenni, Président du Gouvernement Provisoire Kabyle.
De plus en plus de peuples que ce soit en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud réclament leur droit à l’autodétermination. Ce droit des peuples à disposer d’eux même, à décider de leur statut politique et à vivre libre, mis en place par la Charte des Nations Unies en 1945 qui a inclu parmi « les buts des Nations Unies », celui de « développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes » (article 1, alinéa 2), a certes été ratifié par la majorité des pays sur la planète mais il a été piégé par le principe d’intangibilité des frontières.
La lutte pour la liberté de façon pacifique même en face des Etats comme ceux de l’Europe dit démocratique n’est pas une chose aisée. C’est comme si tout est fait de sorte à pousser les peuples qui aspirent à leur souveraineté à la violence, on ne sait pour quelle raison.
Il est donc tout à fait naturel que la réforme du droit international pour l’adapter aux nouvelles exigences et au nouvelles réalités soit au coeur de l’actualité à Anvers et à Bruxelles ce 31 mars et ce 1eravril 2014 où a été convié le président du Gouvernement Provisoire Kabyle, mass Ferhat Mehenni.
Il est à noter qu’en apparté, le président de l’Anavad a suggérer aux responsables de l’UNPO de demander aux Nations Unies et à l’Union Européenne d’étudier l’idée de créer un groupe de travail sur ce thème en leur sein.
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