Nul ne peut bâillonner la voix de la Kabylie
Le rassemblement prévu initialement sur la place de la République à Paris afin de commémorer les anniversaires du Printemps Berbère et du Printemps Noir, aura lieu en définitive, au Trocadéro de Paris. En effet, à trois jours de l’événement, la Préfecture de Police a informé le réseau Anavad qui avait effectué les démarches en temps et en heure, que le rassemblement à République est impossible. Scandalisé par ce revirement de situation, le Réseau Anavad nous a fait parvenir le communiqué suivant que nous vous proposons dans son intégralité :
16/04/2014 - 13:37 mis a jour le 16/04/2014 - 19:18 par
COMMUNIQUE DU RÉSEAU ANAVAD
Le Réseau ANAVAD informe ses concitoyens kabyles, ses frères imazighen ainsi que les amis de la Kabylie que la Préfecture de Police de Paris nous a avisé à la dernière minute que la place de la République n’était plus disponible pour la commémoration du 34 ème anniversaire du printemps berbère et du 13 anniversaire du printemps noir de 2001.
Le réseau Anavad, scandalisé par ce refus de dernière minute à, à peine, trois jours de l’événement, est en droit de se poser un certain nombre de questions sur les motivations de ce refus pour le moins "tardif".
Sachant l’appui soutenu du gouvernement socialiste au régime algérien, nous sommes également en droit de douter des "lenteurs administratives" opposées à la requête du président de l’Anavad pour disposer d’un statut de réfugié politique.
Nous avons l’intime conviction que ces "lenteurs administratives" relèvent plus d’une connivence avec le régime algérien afin d’entraver M. Ferhat Mehenni dans ses déplacements et l’empêcher ainsi de porter la voix de la Kabylie qui aspire à se libérer du joug raciste du régime algérien.
Ce refus serait-il motivé par les dernières positions de l’Anavad sur le contrat passé entre le gouvernement socialiste de François Hollande et le régime algérien sur l’exploitation honteuse des gaz de schiste en Kabylie quand la France l’interdit sur son propre territoire ? Est-ce pour étouffer la voix de la Kabylie sur cette exploitation calamiteuse aux conséquences certaines sur la santé publique en Kabylie ?
Comment se fait-il que toutes les organisations, y compris des organisations quasi terroristes qui soutiennent les révolutions arabes de Syrie ou encore le Hamas palestinien dont plus personne n’ignore les accointances avec le Djihad islamique, peuvent librement disposer de la place de la République et pas le réseau Anavad qui ne réclame que le droit, comme tout le monde, d’exprimer son propre idéal, et à plus forte raison un idéal de Liberté ?
Ce revirement de situation, à trois jours de l’événement, ne réussira pas à bâillonner un peuple qui a enfanté des Matoub Lounès et des centaines de milliers de jeunes, à l’image de nos vaillants enfants de 2001 qui ont subi les crimes d’un État algérien qui n’a pas hésité à liquider une jeunesses à coup de balles explosives.
Ce rassemblement, nous le devons à la Kabylie et à ses victimes, pour rappeler à leurs assassins qu’ils ne sont pas morts pour rien, que nous ne les oublierons jamais, que nous honorerons à jamais leur mémoire et que la Kabylie ira vers sa liberté.
Après concertation, le réseau Anavad a décidé de maintenir le rassemblement et de le déplacer au parvis des droits de l’homme (TROCADERO) à 15h.
Le réseau ANAVAD compte sur la compréhension et l’engagement de toutes et tous, pour être nombreux au Trocadéro le 20 avril 2014 à 15h00 afin que la voix de la Kabylie résonne......
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