dimanche 3 novembre 2013

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Journée nationale de l’étudiant kabyle :

Hommage à Kamal Amzal

De Tizi-Ouzou, Saïd Tissegouine
L’orateur a également souligné que le défunt étudiant savait que la situation sécuritaire à la cité où il résidait était explosive mais au lieu de prendre la fuite, il a préféré affronter le danger, lequel lui a coûté la vie.
03/11/2013 - 15:10 mis a jour le 03/11/2013 - 20:14 par Saïd Tissegouine

Ils étaient des centaines de personnes des deux sexes à venir se recueillir aujourd’hui sur la tombe de Kamal Amzal, le jeune étudiant assassiné d’un coup de sabre un certain 2 novembre 1982 dans l’enceinte de l’université. C’est aussi en rapport avec la date de la disparition de feu Kamel Amzal que le Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK), devons-nous rappeler, a décidé de décréter la journée du 2 novembre comme « Journée Nationale de l’Etudiant Kabyle ».
C’est pourquoi aussi, la famille du Mouvement pour l’Autodétermination du Peuple Kabyle (MAK) a été fortement présente au village natal du martyr, Tiferdhoudha. A l’occasion de la prise de parole, Bouaziz Aït-Chebib a fait un aperçu historique sur cette journée fatidique du 2 novembre 1982.
Du coup, il a explicité les grandes visées du régime algérien à cette époque même car il était surtout question d’éviter de changer le plan d’arabisation et d’islamisation de l’Algérie. « L’assassinat de Kamel Amzal, est survenu juste deux années après le Printemps 1980 », a insisté le président du MAK pour conclure ensuite que « même le régime algérien était complice dans l’assassinat de Kamel Amzal ».
L’orateur a également souligné que le défunt étudiant savait que la situation sécuritaire à la cité où il résidait était explosive mais au lieu de prendre la fuite, il a préféré affronter le danger, lequel lui a coûté la vie.
De même, le président du MAK a réussi à démontrer le lien existant entre ces événements de la décennie 1980 et ce qui se passe aujourd’hui. L’arabo-islamisme que l’on voit aujourd’hui est bel et bien le résultat de la politique anti-kabyle entretenue par le régime dès les premiers de l’indépendance du pays. « Toutes ces réalités et tous ces cas cités, poursuit Bouaiz Aït-Chebib, nous interpellent sur l’urgence à prendre notre destinée par nous-mêmes ».
Pour sa part, Mouloud Amrani, président du conseil universitaire du MAK, a fait état des changements et événements survenus depuis le 2 novembre 1982 au 2 novembre 2013. C’est la forme allégorique qui est utilisé dans la rédaction et la lecture du document. Et c’est sur cette fin de lecture que prit fin aussi la fin de la cérémonie.

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