Le mardi 14 janvier 2014, des membres de la communauté arabe du quartier Hadj-Messaoud à Tagherdayt (Ghardïa), assurés de la protection des autorités algériennes, ont organisé une expédition en vue de s’accaparer des terrains appartenant aux Mozabites. Certains des propriétaires des terrains qui ont accourus afin de défendre leurs propriétés ont subi les agressions sauvages de leurs voisins châambas. La gendarmerie algérienne, comme à son habitude, a laissé faire avant d’intervenir, plus d’une heure plus tard, non pas pour arrêter les agresseurs mais plutôt pour arrêter quatre des Mozabites venus défendre leurs propriétés. Les assaillants n’ont pas été inquiétés et la gendarmerie les a laissés repartir en toute quiétude. Aïssa Bazzine, un jeune mozabite, a été grièvement blessé lors de cette attaque. Faudrait-il d’ailleurs rappeler que c’est depuis 1962 que les Mozabites sont régulièrement exposés à la spoliation de leurs terres ?
Aïssa Bazzine, agressé le 14 janvier 2014
Cette attaque sauvage intervient au lendemain du passage à Tagherdayt du premier ministre algérien qui est allé sur place pour faire semblant d’œuvrer pour trouver une solution à ce conflit dramatique pour la communauté mozabite. Comme si le puissant pouvoir algérien, "hyper-fliqué" et hyper-militarisé, peine à mettre fin aux agissements de quelques bandes de voyous !?
Le 16 janvier 2014, ce sont les Mozabites d’At-Mlicht, à Tagherdayt, qui ont fait face à la barbarie de Châambis venus des quartiers arabes notamment Hadj-Messaoud. Ces derniers s’attaquent aux personnes et à leurs biens dans l’indifférence totale de la police et la gendarmerie algériennes. Après le pillage, ils détruisent et incendient tout ce qu’ils peuvent : une véritable expédition hilalienne. Ces attaques se sont poursuivis également le vendredi 17 janvier, et la communauté mozabite est livrée à elle-même.
Face à cette situation de razzias à laquelle sont exposés les Mozabites, avec la complicité des autorités algériennes, que peuvent faire les Mozabites si ce n’est de songer à assurer, par tous les moyens possibles, leur propre sécurité ? Un élan de solidarité de l’ensemble des Imazighen doit plus que jamais voir le jour.
L’attitude raciste de l’État algérien qui ne cache plus sa haine envers Imazighen et qui ne lésine pas sur les moyens pour accélérer l’éradication de l’Amazighité doit être dénoncée. Mais au-delà de la dénonciation, jusqu’à quand Imazighen continueront à accepter l’humiliation d’États coloniaux, véritables voyoucraties, décidés à asseoir par la force l’hégémonie islamo-arabe en Afrique du Nord ?
Masin Ferkal.
Scènes de l’attaque d’At-Mchilt, le vendredi 17 janvier 2014.
Cette attaque sauvage intervient au lendemain du passage à Tagherdayt du premier ministre algérien qui est allé sur place pour faire semblant d’œuvrer pour trouver une solution à ce conflit dramatique pour la communauté mozabite. Comme si le puissant pouvoir algérien, "hyper-fliqué" et hyper-militarisé, peine à mettre fin aux agissements de quelques bandes de voyous !?
Le 16 janvier 2014, ce sont les Mozabites d’At-Mlicht, à Tagherdayt, qui ont fait face à la barbarie de Châambis venus des quartiers arabes notamment Hadj-Messaoud. Ces derniers s’attaquent aux personnes et à leurs biens dans l’indifférence totale de la police et la gendarmerie algériennes. Après le pillage, ils détruisent et incendient tout ce qu’ils peuvent : une véritable expédition hilalienne. Ces attaques se sont poursuivis également le vendredi 17 janvier, et la communauté mozabite est livrée à elle-même.
Face à cette situation de razzias à laquelle sont exposés les Mozabites, avec la complicité des autorités algériennes, que peuvent faire les Mozabites si ce n’est de songer à assurer, par tous les moyens possibles, leur propre sécurité ? Un élan de solidarité de l’ensemble des Imazighen doit plus que jamais voir le jour.
L’attitude raciste de l’État algérien qui ne cache plus sa haine envers Imazighen et qui ne lésine pas sur les moyens pour accélérer l’éradication de l’Amazighité doit être dénoncée. Mais au-delà de la dénonciation, jusqu’à quand Imazighen continueront à accepter l’humiliation d’États coloniaux, véritables voyoucraties, décidés à asseoir par la force l’hégémonie islamo-arabe en Afrique du Nord ?
Masin Ferkal.
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