vendredi 17 janvier 2014

Racisme d’Etat et diaspora amazighe : Le pouvoir Algérien actionne ses relais mozabites en France

Racisme d’Etat et diaspora amazighe : Le pouvoir Algérien actionne ses relais mozabites en France

17/01/2014 - 18:37

PARIS (SIWEL) — Propagande, manipulation, infiltration, le pouvoir algérien, sclérosé dans sa mentalité comme dans ses pratiques, essai d'anticiper sur la solidarité entre les peuples amazighs qui, d’année en année, ne cesse de se consolider, à l’intérieur de l’Algérie, comme à l’extérieur. Pour se faire il use comme d’habitude de quelques larbins de services. Après les Kabyles, les Chaouis et les Touaregs de service, voici venu le temps des Mozabites de service.


M. Abdallah Zekri, franco-algérien, semble être un habitué de l’infiltration. Ce chargé de mission au Conseil français du culte musulman (CFCM) était membre de l’UMP. Face à la presse, il a « déchiré » sa carte d’adhérent à l’UMP en appelant « tous les musulmans de l’UMP » à l’imiter pour protester contre un  « débat » sur la laïcité et l’Islam. une belle preuve de tolérance  (PH/DR)
M. Abdallah Zekri, franco-algérien, semble être un habitué de l’infiltration. Ce chargé de mission au Conseil français du culte musulman (CFCM) était membre de l’UMP. Face à la presse, il a « déchiré » sa carte d’adhérent à l’UMP en appelant « tous les musulmans de l’UMP » à l’imiter pour protester contre un « débat » sur la laïcité et l’Islam. une belle preuve de tolérance (PH/DR)
Dans une déclaration rendue publique sur un site algérien (Algérie-patriotique) appartenant à la mafia politico-militaire de la nomenclature algérienne, un « Collectif des Mozabites en Europe », né miraculeusement de nulle part, juste après l’annonce d’un grand rassemblement de solidarité à Paris, s’en est violemment pris à « l’internationalisation du conflit du Mzab » et donc au militant des droits de l’homme, Kameleddine Fekhar qui a eu l’audace de demander une médiation internationale dans un conflit qualifié de racial, après avoir déclaré « ne plus avoir confiance en le pouvoir algérien » et qu’il accuse ouvertement de pratiquer un ethnocide sur les mozabites. 

On comprend mieux pourquoi ce mystérieux collectif de mozabites « refuse de cautionner ceux qui veulent internationaliser les événements du M’zab », et insiste pour rester dans le giron de l’Etat « car il s’agit d’un problème algéro-algérien qui doit être réglé localement par le dialogue et la concertation »insiste-t-il.…autrement dit, ce collectif, qui attaque directement le militant des droits de l’homme Kameleddine Fekhar, veut maintenir le peuple Mozabite dans une isolation préméditée qui arrange le pouvoir algérien afin de « régler le conflits du Mzab», comme l’a proposé le premier ministre algérien, A. Sellal, en « tournant la page », en « oubliant » et en « pardonnant » et…en « partageant équitablement les terres », dont il convient de préciser que les terres qu’il souhaite partager équitablement entre arabes et mozabites appartiennent tous aux mozabites. 

Pendant ce temps, les accusations portées par le militant des droits de l’homme, Kameleddine Fekhar étant étayées par de nombreuses vidéos, photos et témoignages, le pouvoir algérien tente coute que coute de museler ce militant et lui applique la même technique qu’à Ferhat Mehenni, avec d’autant plus de hargne que ce dernier apporte au Dr Fekhar un soutien appuyé. Craignant une contagion « séparatiste », iIl n’en fallait pas plus pour que le régime tenter d’organiser l’isolation du nouveau « traitre » qui veut diviser l’Algérie sauf que cette fois, il est mozabite. 

Alors, dénigrer et isoler toute tentative de solidarité entre les amazighs devient une affaire qui se fait urgente d’autant plus qu’une cinquantaine de militants mozabites a fait des milliers de kilomètres, de Ghardaia à Tizi-Ouzou, pour aller marcher avec leurs frères et sœurs amazighs de Kabylie à l’appel d’un Mouvement « séparatiste » qui prône l’autodétermination. Et comble de malchance pour le régime algérien, qui affectionne les crimes à huis-clos, le Collectif des amazighs en France, le même jour, organise un rassemblement de solidarité à Paris, sur la place des droits de l’homme au Trocadéro pendant que la disapora amazighe du canada organise, toujours le même jour, un autre rassemblement à Ottawa…s’en est trop pour le pouvoir algérien qui décide de créer sur place un collectif des mozabites pour dénier à quiconque de parler au nom des mozabites sous peine de déposer plainte contre eux ! 

Il suffit de relever passages du communiqué de ce collectif pour comprendre de suite à qui l’on a affaire. Ainsi dit par exemple qu’il , appelle « les Algériens à éliminer les germes de la fitna » et « appelle les algériens à rester solidaires pour renforcer le bon vivre ensemble dans le droit et la justice au sein de la République»... donc se soumettre au droit et à la justice qui sont bafoué par les institutions-même de cette république qui mobilise ses forces de répression . 

En outre, ce collectif mystérieux rajoute qu’il «apporter son soutien total aux revendications contenues dans la plate-forme du CCS (Comité de coordination et de suivi) de Ghardaïa en Algérie» et fait mine de rappeler aux forces répressives en action à Ghardaia qu’il « est de leur devoir d’agir, avec les citoyens, pour rétablir la sécurité, la justice, l’égalité et la paix». Ce collectif est coordonné par un certain Abdallah Zekri, personnalité connue à Ghardaia pour être partie prenante du système algérien et infiltré en France où il occupe le poste de chargé de mission au conseil français du culte musulman. 

La cerise sur le gâteau est la menace à peine voilée où les membres de ce collectif «interdisent à toute personne, associations ou partis politiques de parler en leur nom sous peine de poursuites judiciaires», avant de finir par des remerciements où ils saluent et remercient « l’élan de solidarité de tous ceux qui ont condamné ces violences, en particulier la communauté algérienne de par le monde », sachant que le seul élan de solidarité qu’il y a avec les mozabites vient non pas de la communauté algérienne de par le monde mais uniquement des peuples amazighs. 

Craignant un cet élan de solidarité amazigh, particulièrement en France qui compte la communauté amazighe la plus importante d'Europe, les dernières menaces visent clairement le Collectif des Amazighs en France qu’ils tentent d’intimider avec des poursuites judiciaires, oubliant juste que la France n’est pas l’Algérie et que, même si la France soutien les régime raciste et criminel comme l’Algérie dans la vue étroite de ses propres intérêts, l’Etat Français respecte les lois de la liberté, de la démocratie et des droits de l’homme sur son territoire, et ne pourrait en aucun cas interdire et encore moins poursuivre en justice des personnes qui se solidarisent avec les peuples victimes d’un racisme flagrant. 

Le 15 janvier, ce collectif d’apparatchiks mozabites a été dénoncé par le Dr. Fekahr. Dans une publication diffusée sur sa page facebook, le militant des droits de l’homme, visé par l’interdiction d’internationaliser le drame mozabite répond en ces termes : « Acculé, le pouvoir Algérien raciste fait bouger ses marionnettes !! » et met en avant que « Personne n'a entendu parler d'eux auparavant ». Le Dr. Fekhar ajoute que ces gens « n'ont jamais bougé le petit doigt pour dénoncer les agissements racistes du pouvoir Algérien contre leurs propres familles !! » et que « Ces fantômes qui ont créé l’énigmatique et très suspect association (collectif des Mozabites d'Europe) à la veille du merveilleux et glorieux rassemblement à paris de soutien au Mozabites le 12/01/2014 pour le saboter », avant de les défier d’aller prêcher leurs discours à Ghardaia : « Ici à Ghardaia on a la certitude qui ces fantômes ne sont que des lâches serviteurs du pouvoir Algérien corrompu et corrupteur. On les défie de venir ici à Ghardaia prêché leur discours asservi au pouvoir raciste devant les jeunes rebelles Mozabites » 

zp, 
SIWEL 171837 JAN 13

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire