Saïd Sadi Charge Mouloud Hamrouche Et Ali Benflis
Saïd F. pour Tamurt.info
Quelle différence entre celui qui dis-je ne veux pas laisser ma place et celui qui dit j’y vais malgré tout ? Quelle différence entre un homme du système qui veut rester au pouvoir et celui qui dit je ne veux pas me présenter si le système à un candidat ? Comment appeler à un contre-pouvoir et en appeler l’armée ? Se demande saïd Sadi.
25/02/2014 – 19:43 mis a jour le 25/02/2014 – 20:20 parSaïd F.
L’ex-leader du RCD, Saïd Sadi n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour tirer à boulet rouge contre les anciens chefs du gouvernement algérien, Mouloud Hamrouche et Ali Benflis, deux autres candidats dit potentiels de la prochaine élection présidentielle lors de son apparition, ce matin, au forum du quotidien Liberté.
« Quelle différence y a-t-il entre celui qui dit : je ne veux pas laisser ma place et celui qui dit : j’y vais malgré tout ? Quelle différence y a-t-il entre un homme du système qui veut rester au pouvoir et celui qui dit je ne veux pas me présenter si le système a un candidat ? Comment appeler à un contre-pouvoir et en appeler l’armée ? » se demande saïd Sadi.
Il a affirmé qu’il est « déchargé de toute responsabilité pour démontrer que la transmission générationnelle est possible. L’Algérie est en péril. Ce qui me pousse au débat ce sont les termes de la propagande qu’on nous impose. La logique reptilienne du système impose des débats clos. La confiscation et le conditionnement de la communication sont les vecteurs de la crise actuelle. Il nous faut ouvrir les yeux”, dira Saïd Sadi qui a qualifié la situation que vit l’Algérie actuellement de très grave et inédite en même temps.
Il dénoncé le pouvoir parallèle, en faisant allusion au clan du DRS et de celui de Bouteflika qui s’affronte. La crise que vit le pays est qualifiée également « d’aigue ».
Il dénoncé le pouvoir parallèle, en faisant allusion au clan du DRS et de celui de Bouteflika qui s’affronte. La crise que vit le pays est qualifiée également « d’aigue ».
Pour Saïd Sadi, qui est resté très longtemps à l’écart de la politique depuis son départ de la présidence du RCD, la solution à la crise que vit le pays n’est pas entre les mains d’une seule personne, comme veut le faire croire le pouvoir, mais d’une force politique et un front d’opposition uni et élargi à d’autres horizon politiques.
Questionné quant au rapprochement du RCD avec les islamistes, l’ancien responsable ne s’étalera pas et dira que c’est par nécessité d’amener toutes les tendances à un débat national où le pouvoir lui-même sera convié en qualité de « partenaire » !
Saïd Sadi a, durant son intervention, refusé de répondre aux questions des trois journaux anti Kabyle, à savoir Ennahar, Echourouk et Algérie News.
Saïd F.
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