2 morts et près de quarante blessés
Par Dimanche 13 Avril 2014 - Lu 518 fois
La Vallée du m'zab brûle. Les nouvelles en provenance de Ghardaïa sont très mauvaises et n'annoncent pas des lendemains meilleurs.
Deux morts et plus de 40 blessés ont été encore déplorés hier. Un jeune de 22 ans a trouvé la mort, dans la soirée de vendredi. La première victime a été atteinte par des projectiles ferreux contondants et a succombé sur les lieux des échauffourées entre groupes de jeunes près du quartier de Kef Hamouda, précise la même source. La seconde victime, âgée de 32 ans et père de trois enfants, a succombé à ses blessures dans la matinée d'hier, après avoir été lardée de coups à l'aide d'objets contondants, dans le quartier Mermed. La direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) a affirmé avoir identifié et arrêté l'auteur de l'assassinat, vendredi soir, d'un jeune Mozabite à Berriane. «Dès la réception de la plainte, les services de sécurité de la wilaya de Ghardaïa se sont déplacés à l'hôpital (...). La victime a été touchée par balle avec un fusil de chasse, selon l'enquête préliminaire», indique le communiqué de la Dgsn. «Quelques heures après l'incident, le suspect a été identifié. L'Etat est-il incapable d'assurer la sécurité dans cette région en proie aux troubles depuis plusieurs mois? Un message du président lors du Conseil des ministres, en septembre dernier deux déplacements de l'ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal, un déplacement du Premier ministre par intérim Youcef Yousfi, le ministre de l'Intérieur, le Dgsn, tous se sont rendus à Ghardaïa sans succès. Plus encore, plusieurs actions visant à rétablir définitivement le calme dans la région par le dialogue et le rapprochement entre les belligérants ont été entreprises par de nombreuses personnalités religieuses (association des Oulémas) et sportives ont également fait le flop. Sous le regard inexpliqué des autorités, le seul langage qui prime est la violence. C'est d'ailleurs ce qui a fait réagir le FFS qui s'est interrogé hier «sur la capacité des autorités à maintenir l'ordre public et assurer la sécurité des biens et des personnes». Dans son document, le FFS a appelé «la population de cette wilaya à faire preuve de discernement et de vigilance devant les affrontements larvés qui continuent et dont on n'arrive pas à comprendre les tenants et les aboutissements. Cette radicalisation ne profite qu'aux partisans du chaos», a ajouté le FFS, tout en présentant ses condoléances aux familles des victimes.
Des actes de violence sans précédent et de terribles affrontements entre groupes de jeunes ont repris depuis vendredi et se sont poursuivis hier, dans des quartiers de la vallée du M'zab et se sont étendus à la localité de Berriane. Plusieurs quartiers des communes de Ghardaïa, Bounoura et Daya Ben Dahoua, situées dans la vallée du M'zab et celle de Berriane, ont été le théâtre d'actes de violence, de destruction, de vandalisme, de pillage suivi d'incendie, à l'issue de ces échauffourées sporadiques entre groupes de jeunes. Plus d'une centaine de blessés ont été enregistrés depuis le renouvellement des affrontements, lundi dernier, a indiqué une source médicale à l'hôpital Tirichine de Ghardaïa. Une cinquantaine de locaux à caractère commercial et d'habitation, quatre parcs de matériels roulants, le siège de la station de l'Institut national de protection des végétaux (Inpv), une vingtaine de véhicules et une trentaine de palmeraies ont été pillés, saccagés avant d'être incendiés par des jeunes en furie à travers les quartiers de Ghardaïa, Bounoura et Daya Ben Dahoua. Les scènes de commerces pillés, de véhicules caillassés et incendiés et d'habitations noircies par les flammes, effrayent et scandalisent les visiteurs et la population de Ghardaïa dans toute sa composante. Les actes de destruction des biens publics et privés semblent devenir un «défouloir» pour les jeunes. Plus de 700 locaux à caractère d'habitation et commercial ont été vandalisés, pillés avant d'être incendiés, lors des échauffourées récurrentes qu'a connues Ghardaïa depuis janvier dernier, selon la wilaya. Ces évènements ont fait depuis huit morts et plus d'une centaine de blessés et l'incendie de plus d'une cinquantaine de véhicules particuliers.»
Des actes de violence sans précédent et de terribles affrontements entre groupes de jeunes ont repris depuis vendredi et se sont poursuivis hier, dans des quartiers de la vallée du M'zab et se sont étendus à la localité de Berriane. Plusieurs quartiers des communes de Ghardaïa, Bounoura et Daya Ben Dahoua, situées dans la vallée du M'zab et celle de Berriane, ont été le théâtre d'actes de violence, de destruction, de vandalisme, de pillage suivi d'incendie, à l'issue de ces échauffourées sporadiques entre groupes de jeunes. Plus d'une centaine de blessés ont été enregistrés depuis le renouvellement des affrontements, lundi dernier, a indiqué une source médicale à l'hôpital Tirichine de Ghardaïa. Une cinquantaine de locaux à caractère commercial et d'habitation, quatre parcs de matériels roulants, le siège de la station de l'Institut national de protection des végétaux (Inpv), une vingtaine de véhicules et une trentaine de palmeraies ont été pillés, saccagés avant d'être incendiés par des jeunes en furie à travers les quartiers de Ghardaïa, Bounoura et Daya Ben Dahoua. Les scènes de commerces pillés, de véhicules caillassés et incendiés et d'habitations noircies par les flammes, effrayent et scandalisent les visiteurs et la population de Ghardaïa dans toute sa composante. Les actes de destruction des biens publics et privés semblent devenir un «défouloir» pour les jeunes. Plus de 700 locaux à caractère d'habitation et commercial ont été vandalisés, pillés avant d'être incendiés, lors des échauffourées récurrentes qu'a connues Ghardaïa depuis janvier dernier, selon la wilaya. Ces évènements ont fait depuis huit morts et plus d'une centaine de blessés et l'incendie de plus d'une cinquantaine de véhicules particuliers.»
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